Avr. 07 05

Couteaux : l'acier dans tous ses états

Notions de métallurgie

A la mémoire de Clubert "Steel" et encore merci pour la rédaction de cet article, qui, nous l'espérons, familiarisera le plus grand nombre avec l'acier.

LAMES DE COUTELLERIE

Qualités recherchées pour une lame de

Rigidité
La lame ne doit pas céder sous un effort. Dans certains cas une certaine élasticité est requise (lames longues) .

Dureté
Le profil de la lame ne doit pas être altéré. En particulier l’affûtage doit résister ; il ne doit ni cranter, ni écailler.

Inaltérabilité

La corrosion ne doit pas, dans les conditions normales d’emploi attaquer le tranchant et la surface de la lame.

Les moyens de satisfaire à ces qualités

Le choix de la matière

Le choix de l’acier comme base du métal employé pour la fabrication de la lame est le choix actuel courant. C’est toujours la même recette – comme la mousse au chocolat – mais ce sont les dosages qui diffèrent. Qualité du chocolat, beurre en quelle quantité, œufs, alcool ou pas etc. C’est ainsi que l’on arrive à des saveurs subtilement différentes. C’est la même chose pour l’acier.

Première recette : l’acier au carbone

L’acier est composé de cristaux de fer pur entre lesquels sont répartis des grains de carbone. Ce carbone provient de l’opération de brûlage par du coke dans le haut fourneau de l’oxygène du minerai de fer, un oxyde de fer. Les grains de carbone contenus dans le liquide en fusion recueilli du haut fourneau n’ont ensuite été brûlés que partiellement dans les fours d’aciérie, quelque soit le procédé.

Pour que le métal obtenu soit un acier, il est nécessaire que la teneur en carbone soit inférieure à 2%. Un métal dont la teneur est supérieure à cette limite est une fonte. Les différentes variétés de fontes sont toutes cassantes. Leur utilisation en tant que lame n’est pas envisageable.

La teneur en carbone de l’acier conditionne sa résistance à la rupture. Les plus faibles teneurs sont celles des aciers dont la malléabilité permet un travail ultérieur, souvent à froid comme un usinage, un emboutissage ou un tréfilage. Une teneur un peu plus élevée correspond à des emplois sans mise en forme ultérieure et requérant une plus grande solidité, comme les rails ou les armatures de béton.

La fabrication des ressorts, des outils de coupe mécanique, des scies nécessite la mise en œuvre des gammes d’aciers les plus chargés en carbone. Leurs teneurs varient de 0.6% à 0.75% le plus souvent ; ce sont les aciers appelés « aciers durs ». Des aciers encore plus chargés en carbone peuvent aussi être employés, dont la teneur est comprise entre 0.75% et 1.2%, mais leur travail de façonnage est beaucoup plus difficile et ils sont plus fragiles ; ce sont les aciers appelés « aciers extra-durs ». On atteint maintenant des duretés proches de celles des céramiques.

La coutellerie se borne à l’utilisation des aciers durs et extra-durs. Ces aciers conduisent à des lames qui répondent sommairement aux exigences de rigidité et de dureté et médiocrement aux exigences d’inaltérabilité. Elles ont, par contre, de grandes qualités de souplesse et permettent des affûtages très efficaces (par ex. l’affûtage dit « rasoir » ou « samouraï »).

Ces aciers sont nommés dans les normes françaises avec les lettres XC suivies de la teneur en carbone en dix millièmes de pourcent ( ex : XC75 pour de l’acier à 0,75% de carbone). Pour connaître l’appellation des normes américaines, il suffit de remplacer XC par 10 (ex : 1075)

Seconde recette : les aciers alliés - les aciers "inoxydables".

L’adjonction à de l’acier à teneur plus ou moins élevée en carbone de métaux comme le chrome ou le nickel, ou les deux à la fois conduit à un métal pourvu d’une meilleure résistance aux corrosions. Les aciers inoxydables utilisés pour la fabrication des lames de sont, en général, le plus souvent exempts de nickel.

 

Le plus connu est appelé, selon la norme U.S., l’acier 440 ; il comporte parfois une faible addition de molybdène, pour faciliter le traitement thermique à la mise en œuvre. Mais, il faut bien différencier deux grades dans cette nuance, que les fabricants omettent fréquemment de mentionner. Le grade C (440C) a une teneur en carbone de 1% et porte 13% de chrome ; il conduit quand il a été mis en œuvre correctement à des lames dont l’affûtage est très résistant. Les fabricants japonais proposent l’ATS-34, une qualité aux performances très proches ; c’est une appellation, sans que ce soit une norme, si bien qu’il y a de petites différences en teneur d’additifs selon l’aciérie productrice. Son affûtage est un peu plus délicat que celui du 440C, mais un peu plus durable. Ces deux qualités sont les meilleures pour les lames courtes et pointues (couteaux de chasse, poignards, etc.). Il faut citer une qualité presque équivalente maintenant abandonnée par les aciéries au profit du 440C mais dont il existe encore des stocks : son appellation est 154 CM. Il est progressivement abandonné pour la coutellerie car il entraîne des usures d’outillage de fabrication et des coûts d’entretien excessifs sur cet outillage.

 

Le grade A (440A) a une teneur en carbone de 0,7% seulement et porte 15% de chrome. Les qualités de lames qu’il permet d’obtenir sont moins bonnes que pour le grade C, principalement quant à la tenue à l’affûtage ; toutefois ce dernier en devient plus aisé. Sa résistance à la corrosion est moins bonne aussi et les lames prennent une couleur brune quand elles sont stockées longuement dans un étui. Les aciers 440A coûtent beaucoup moins cher que ceux du grade C. Aussi sont ils employés pour la fabrication de couteaux de qualité moyenne, principalement des couteaux de poche. Leurs lames sont souvent estampillées « 440 » sans indication de grade, laissant planer un doute sur la véritable nuance d’acier. Les nuances appelées 6A et 12C27 sont des nuances très proches du 440A. Les AUS sont des nuances japonaises de cet acier. 

Le grade B (440B), nuance intermédiaire, a été abandonné par les aciéries. Il existe aussi une nuance 440V dans laquelle le molybdène en addition est remplacé par du vanadium, qui conduit à des résultats meilleurs et plus aisés lors de l’élaboration thermique ; de plus, la résistance de l’affûtage en est améliorée.

Certains alliages comportant, en plus du chrome, du nickel peuvent être utilisés en coutellerie. Cette teneur n’a aucun effet direct sur la qualité des lames, mais cet effet intervient lors de l’élaboration thermique ; il sera décrit dans le paragraphe qui y est consacré.

Il faut se souvenir que la nuance la plus célèbre des aciers inoxydables, le 18-8, qui contient 18% de chrome et 8% de nickel, n’est pas un acier de coutellerie. Ses qualités d’aspect au polissage et de formabilité le destinent à la chaudronnerie et aux transformations du même genre ; c’est, de plus, une nuance non magnétique.

Un tableau complet des dénominations et des compositions ne sera pas présenté ici car c’est trouvable partout en ligne sur internet, par exemple chez M. Fioretti : Les Aciers

L’élaboration thermique.

Comme en cuisine, la cuisson est fondamentale. Même si vous avez les meilleurs ingrédients, si vous laissez cramer votre plat, ce sera immangeable. Certaines marques ont fait ainsi la triste expérience d'un 440C avec un mauvais traitement thermique, rendant l'aiguisage impossible. Ce traitement relève du secret de fabrication et n'est appréciable par l'utilisateur qu'après test.

Notions générales sur les états de la matière acier

Le spectacle de l’intérieur d’un four d’aciérie porté à 1500 ou 1600 degrés, une fois chaussées les lunettes spéciales très semblables à celles qui servent à admirer une éclipse de soleil, révèle une surface blanche bouillonnante semblable à la surface de l’eau de la casserole dans laquelle on se prépare à faire des oeufs à la coque. Il y a peu de différence entre le comportement de l’eau et celui de l’acier, sinon que la première gèle à zéro degrés et que le second se solidifie entre 1550 et 1400 degrés. Ceci entraîne que, dans la vie courante, on est beaucoup plus familier avec les différentes formes de la glace qu’avec celles de l’acier qui apparaît toujours comme une masse dense, froide et grisâtre. Au contraire, l’eau, quand elle se solidifie, prend l’aspect translucide des stalactites de la fontaine, des flocons de neige ou des cristaux qui brillent sur les talus en hiver ; les nombreux habitués de la montagne savent bien que ces cristaux n’ont pas le même aspect suivant que la pente d’un talus les expose au soleil le jour et les laisse refroidir la nuit ou qu’ils sont dans une zone qui reste à l’ombre toute la journée.

Les familiers des hivers dans les ports des mers froides et ventées ont tous vu tous les aspects inattendus que peuvent prendre les paquets gelés d’eau de mer en fonction de l’exposition au soleil, au ressac et à la marée,ou au vent qui provoque des refroidissements et des réchauffements plus ou moins rapides.

Cette référence à l’eau de mer, moins courante dans la vie de chaque jour d’hiver, serait la plus proche de la nature de l’acier. En effet, l’eau de mer est une solution dans l’eau, principalement de sel marin et de quelques autres matières. De même, l’acier est une solution de divers éléments dans une masse de cristaux de fer de carbone ; la fonte est aussi une solution, plus concentrée au-delà de 2%.

Il est donc normal qu’il se passe au sein de la matière acier, des phénomènes analogues à ce que l’observateur peut voir à l’œil nu dans l’eau et la glace quand la température descend en dessous de zéro degrés. Mais, pour le constater, il est nécessaire de disposer de microscopes puissants et de moyens mécaniques et chimiques de préparation des surfaces d’acier à observer, car, de quelque manière que l’on ait séparé un échantillon, la coupure opérée dans la masse d’acier en a saccagé la surface. C’est pour cela que les installations industrielles pratiquant une élaboration thermique sur l’acier, doivent, pour être sures de leurs fabrications, se doter de laboratoires de métallographie suffisamment équipés.

Au cours des millénaires passés, les forgerons ont pratiqué un art de l’élaboration thermique des aciers fondé sur la pratique, l’observation et l’expérience des emplois. Cet art n’a pas manqué d’efficacité, mais il ne s’est guère appliqué qu’au traitement d’aciers au carbone peu chargés en additions. Les investigations scientifiques des époques récentes ont confirmé leurs pratiques et en ont expliqué les raisons.

Certains fabricants se prévalent de produire, souvent à côté d’ateliers industriels, des couteaux à l’ancienne, allant même parfois jusqu’à obtenir leur acier au carbone par des procédés maintenant abandonnés depuis plus d’un siècle, comme le puddlage (procédé de réduction du minerai de fer au charbon ou au coke, chauffage à blanc puis martelage long pour « pousser » les scories à l’extérieur du métal, éliminant ainsi le surplus de carbone – la tour Eiffel est en fer puddlé) ; ils produisent aussi artisanalement des couteaux à partir de loupes d’acier achetés auprès d’aciéries fines ; celles-ci ont étudié le comportement de leurs produits dans les phases d’élaboration et leur livrent avec le produit les schémas de traitement à utiliser. Ces couteaux ont un intérêt de collection, témoins du passé, ou servent à des reconstitutions historiques du spectacle.

Les différents états de l’acier au carbone à basse température.
 

L’acier est une solution solide de carbone dans du fer entre la température ambiante et la température de fusion. Des additions ou des alliages y ont été opérés.

Les cristaux de fer pur ont une forme cubique, dite centrée ou non, dans laquelle peuvent se fixer des atomes de carbone qui se trouve ainsi dissous dans le fer : c’est une dissolution et non une composition chimique.

La forme la plus pure et la moins chargée en carbone est la ferrite, appelée aussi « fer a ». Le cristal cubique centré peut accueillir un seul grain de carbone au centre de deux de ses faces opposées, si bien que la teneur en carbone ne peut pas dépasser une très faible limite. Elle atteint à 727°C la valeur maximale de 0,0218%. Elle ne dépasse pas 0,01% à température ambiante. Elle s’annule à 910°C ; au-delà, la ferrite ne peut plus exister. C’est donc un acier sans aucun intérêt en coutellerie. Il est utilisé pour ses qualités magnétiques.

Mais, l’adjonction de 15 à 30% de chrome à de la ferrite permet d’obtenir des aciers dits ferritiques. Ces aciers gardent la structure cristalline ferritique à des températures supérieures à 910°C. Ils ont la propriété d’être très peu sensibles à la corrosion jusqu’à 1100°C ; leur dureté est faible. Ils n’ont donc pas, non plus, d’intérêt pour la coutellerie. Il sont utilisés pour les échangeurs de chaleur et pour les pots d’échappement catalytiques.

Lorsque l’on charge un acier en carbone, les cristaux de fer sont incapables d’accepter plus de molécules. Le phénomène qui se produit est alors, non plus une dissolution, mais une transformation chimique qui produit de la cémentite. : un carbure de fer dont la molécule est composée d’une molécule de carbone associée à trois molécules de fer. Il s’établit alors dans la masse de l’acier un équilibre entre la ferrite et des globules de cémentite au sein d’une suspension, les globules de cémentite étant d’autant plus nombreux que la teneur en carbone est élevée. L’acier ainsi constitué est appelé perlite. Les déformations mécaniques apportées aux pièces en acier se propagent dans la matière par glissement des cristaux de ferrite sur les grains de cémentite. Plus il y a de perlite, plus les glissements sont difficiles, donc plus l’acier est dur.

L’acier au carbone porté au rouge cerise (720°C environ) et laissé refroidi lentement développe une structure où chaque élément prend sa place avec des contraintes minimum. On obtient alors une perlite globulaire.

Si l’acier porté au rouge cerise est déformé pendant son refroidissement, sa structure interne peut d’autant moins suivre les variations de forme de la pièce qu’elles sont rapides : c’est le cas de l’estampage et du laminage à chaud (plus on tape vite et fort, moins la structure cristalline se "regonfle" et moins l’acier sera déformable). C’est aussi le cas de la forge industrielle au marteau-pilon ; la forge manuelle au marteau ou au marteau-pilon artisanal permettait de moduler la vitesse de déformation au gré de l’art du forgeron. Les dégâts subis par la structure interne du métal sont encore plus marquantes si la déformation a eu lieu à froid comme par laminage, tréfilage ou déformation à froid. La ferrite et la cémentite sont alors écrasées les unes contre les autres en lamelles ; elles sont d’autant plus fines que la transformation a été opérée à température basse. On a obtenu une perlite lamellaire. A teneur en carbone donnée, la dureté de l’acier est d’autant plus élevée que la structure de la perlite est finement écrasée.

Trempe et revenu des aciers au carbone.

Les considérations précédentes sur la structure de l’acier au carbone permettent de comprendre les procédés traditionnels de la forge au marteau.

La déformation du métal, d’autant plus dur qu’il est chargé en carbone, ne peut être obtenue aisément qu’en le portant au rouge cerise ou au delà ; plus chaud encore, on tombe dans une zone d’état de la matière où elle devient moins aisément contrôlable. Cette déformation entraîne des déchirements internes de la matière qui en diminuent la malléabilité.

Si l’on veut garder les qualités de dureté induites par le travail effectué, il faut ramener la pièce travaillée à basse température le plus vite possible. C’est l’opération de la trempe.

Au contraire, si l’on veut sauvegarder la ductilité (propension à se déformer à froid) originale de l’acier, il faut que la structure globulaire interne se reconstitue : il faut alors ne lui permettre de refroidir que très progressivement, ce que les forgerons à la main font en la plaçant près du foyer de la forge pour un bon moment. On procède alors à un refroidissement contrôlé.

Si la déformation qui a été appliquée à la pièce a été faite à froid ou à température insuffisante, -par exemple, adaptation d’une pièce métallique à un support en bois – et que l’on veut restituer à l’acier sa ductilité originale il convient alors de la réchauffer suffisamment et de l’y maintenir le temps que la perlite globulaire se reconstitue. C’est l’opération du revenu.

Les deux opération de trempe et revenu sont entièrement réversibles pour le traitement de l’acier au carbone, à condition de ne pas dépasser la température rouge cerise, 720°C.

Ces deux opérations ont été présentées dans un cadre qui rappelle les pratiques de la forge de tradition, car elles sont très anciennes. Elles sont effectuées selon les mêmes schémas dans les installations industrielles modernes ; seules, les quantités mises en œuvre, la taille des outils sont à une échelle supérieure. Les conditions de températures et les temps de transformation sont, par contre, déterminés et contrôlés avec une plus grande précision que par l’habitude du métier qui prévalait autrefois. La fiabilité des produits mis sur le marché s’en trouve donc accrue.

Les différents états de l’acier au carbone à haute température.

La température de 721°C est une température critique pour l’état cristallin de l’acier (sauf pour la variété très peu chargée en carbone, la ferrite pure).

Au dessus de cette température, la structure cristalline des molécules de fer commence à changer. Des cristaux, toujours cubiques, acquièrent une nouvelle répartition des molécules : il s’agit de fer g. Les cristaux de fer a retenaient une molécule à chaque sommet du cube, soit, au total, huit molécules. Les cristaux de fer g sont chargés d’une molécule supplémentaire au centre de chaque face du cube, soit un total de quatorze molécules. Cette variété de cristaux de fer est appelée austénite.

Ces cristaux peuvent se charger de carbone à raison de deux molécules de carbone par face du cube. Le taux de dissolution du carbone dans l’austénite pourra donc être supérieur à celui observé dans la ferrite, ce qui conduira à un acier à teneur plus grande en carbone. Cette capacité à dissoudre le carbone est variable en fonction de la température : le minimum de température auquel il apparaît est 721°C pour une concentration en carbone de 0,85%. Pour des concentrations plus faibles, il faut atteindre une température plus élevée ; elle est d’environ 850°C pour une teneur de 0,5% en carbone, de 906°C pour la ferrite. Pour les concentrations supérieures à 0,85%, ce qui est le cas des aciers de coutellerie, il faut atteindre aussi une température de plus en plus élevée quand cette teneur augmente ; elle est de 1200°C quand la teneur est 1,7%. La température de transformation cristalline reste alors constante quelque soit une teneur supérieure, mais on quitte la gamme des aciers pour avoir affaire à des fontes.

(On trouve, dans les manuels de métallurgie des « Diagrammes fer + carbone » qui reprennent graphiquement ces phénomènes. Lorsqu’ils sont très complets, ils décrivent aussi des phénomènes de détail dans les élaborations thermiques des aciers alliés.Leur description conduirait à des développements abondants qui alourdiraient copieusement ce présent texte. Ils peuvent toutefois jouer un rôle important dans l’obtention des qualités d’acier de coutellerie.)

Les cristaux étant plus chargés en molécules conduiront à un matériau plus dense et plus dur.

La transformation de ferrite en austénite s’accompagne de diminution de volume de la pièce de métal et d’une absorption spécifique de calories.

Comme la ferrite, l’austénite peut se trouver à l’état pur dans les aciers, mais dans une zone de conditions du couple teneur-température bien plus étendue que pour celle-là.

Comme pour la ferrite, la solubilité du carbone dans les cristaux de fer ne peut pas dépasser la teneur limitée par la structure cristalline. Si l’on travaille un acier pour lequel elle dépasse le seuil de saturation, il se forme aussi des carbures de fer, la cémentite, qui se juxtapose aux cristaux d’austénite.

On a alors dépassé des conditions d’équilibre des constituants appelée « limite d’austénisation ». Les aciers de coutellerie ont une teneur en carbone qui conduit toujours à un mélange d’austénite et de cémentite, sauf, peut-être aux nuances les moins chargées en carbone pour lesquelles il peut alors rester des grains de ferrite à la place de la cémentite. Ceci est une explication supplémentaire des performances médiocres des tranchants des lames ainsi composées.

Il faut remarquer que les températures de forge ou d’estampage, qui sont couramment supérieures à la limite d’austénisation, peuvent conduire, à la trempe, à voir persister des cristaux d’austénite. Ceci est d’autant plus possible que le refroidissement est rapide, ne laissant pas le temps aux transformations cristallines de se produire. On trouve là une explication aux différences de dureté obtenues avec des aciers de même teneur soumis à des trempes différentes : à l’eau, à l’huile, à l’air ou, au cours de la fabrication, du fait de la dégradation de température des bains de trempe.

L’élaboration thermique des aciers alliés.

Ambiguïté des appellations des aciers alliés

Deux métallurgistes célèbres ont laissé un souvenir dans les études sur la structure des aciers en fonction de la température de refroidissement brutal, c'est-à-dire du processus de trempe : ce sont l’anglais Austen et l’allemand Martens. Leurs noms ont été choisis pour être à l’origine des appellations des deux plus importants états pris par la solution de carbone dans le fer : la martensite et l’austénite. Il faut se rappeler que ces états peuvent être trouvés dans tous les types d’acier, qu’ils soient au carbone seul ou alliés. Mais ces découvertes ont été faites à l’occasion de campagnes d’études sur les élaborations thermiques d’aciers alliés, principalement d’aciers inoxydables.

Les travaux d’Austen sont antérieurs à ceux de Martens. Ils ont porté sur le résultat de divers processus de trempe ; ils conduisaient à des refroidissements différents du métal, conséquences des écarts de température des moyens de trempe courants. Le phénomène se bornait à une transformation du fer g en fer a et l’on aboutissait à des aciers soit purement ferritiques soit contenant une proportion austénitique plus ou moins grande en fonction de la rapidité de la chute de température prise par la masse au cours de la trempe. Les nuances qui conduisaient aisément à de tels résultats ont alors été classifiées « acier austénitique ».

On rencontrait aussi des aciers alliés dont la structure ne peut être que ferritique à quelque température qu’on puisse les porter ; ce sont les « aciers ferritiques » dont les qualités ne sont pas compatibles avec la coutellerie.

Lorsque les moyens techniques eurent progressé pour permettre des trempes extrêmement énergiques, telles que les trempes cryogéniques , par exemple dans de l’azote liquide, on a découvert une nouvelle structure prise par les cristaux de fer. Les cristaux ne sont plus cubiques mais quadratiques (ou tétragonaux) ; c'est-à-dire que la disposition des molécules ne se fait plus aux sommets d’un cube mais d’un parallélépipède rectangle. On a nommé « martensite » l’acier qui correspond à cette structure du fer ; c’est, comme tout acier, une solution de carbone dans du fer, mais une telle forme ne peut apparaître qu’en dessous d’une température de l’ordre de 180°C. La transformation cristalline est d’autant plus complète que la température est basse ; mais, comme la température qui correspondrait à une transformation totale est largement inférieure aux températures qui peuvent être atteintes, il reste toujours dans l’acier obtenu une part d’austénite. Cette forme d’acier est instable, les cristaux martensitiques de fer reprenant irréversiblement la structure cubique lorsque la température s’accroit depuis la température ambiante vers la précédente limite. On a donné le nom d’ « acier martensitique » aux nuances d’acier capables de prendre ces structures exceptionnelles et instables. Leurs qualités de dureté, héritées de leur grande teneur en carbone et de la présence d’austénite, les rendent très intéressantes pour la coutellerie. Elles demandent toutefois des élaborations techniques délicates et elles contraignent à des entretiens des lames dans des conditions rigoureuses, en particulier lors des affûtages.

Il a résulté de la coexistence de la notion de teneur en composants, alliages et additions, et d’une multiplicité de structures cristallines possibles, une ambiguïté d’appellation des aciers alliés. La référence à leur nuance exacte conduit à une appellation normalisée ou commerciale bien définie quant à la teneur. Une référence à leur appartenance à une classe d’acier conduit à préciser le type d’élaboration qu’ils ont ou peuvent subir, la gamme de propriétés mécaniques qui peut en résulter et la teneur en alliages nécessaire pour obtenir ces résultats. Il faut retenir qu’une classe d’acier peut contenir plusieurs nuances, souvent de compositions voisines (cf. les 440C, 154CM et ATS34).

Influence des métaux d’alliage sur les phases de l’acier.

Comme l’acier est une solution solide de carbone dans le fer, il est compréhensible qu’introduire un ou plusieurs éléments supplémentaires dans cette solution va modifier les conditions d’apparition des phases observées pour le seul acier au carbone. Les éléments introduits peuvent se combiner avec les éléments intrinsèques de l’acier au carbone tant par leur solubilité dans les structures cristallines du fer que par leur aptitude à la formation de composés chimiques.

Certains d’entre eux, dont le chrome, limitent ou empêchent la formation d’austénite dans l’acier et augmentent ainsi le domaine d’existence du fer a dans l’espace température/teneur en carbone. On les appelle les éléments alphagènes.

Certains autres, dont le nickel, favorisent la formation d’austénite et la rendent plus stable. Le domaine d’existence de fer g se trouve donc agrandi. On les appelle les éléments gammagènes.

Non seulement, ces éléments d’addition ou d’alliage changent substantiellement les limites des zones de cristallisation dans l’espace température/teneur en carbone, mais aussi ils modifient les vitesses de transformation de la structure du métal. On peut donc en tirer parti pour régler à volonté les vitesses ou les amplitudes de température dans les opérations de trempe ou de revenu.

Certaines concentrations des éléments alliés sont même susceptibles de bloquer complètement les transformations cristallines. Ceci permet, par exemple, de rendre permanentes à température ambiante des qualités physiques ou chimiques qui ne sont obtenues qu’à des températures beaucoup plus élevées ou encore de bloquer dans le temps tout vieillissement des structures cristallines, source de détérioration de qualités.

Les aciéries fines proposent dans leurs gammes de fabrication une variété très abondante d’éléments d’alliage ou d’addition, souvent plusieurs pour une même nuance. Ces éléments sont loin de tous être employés dans les aciers de coutellerie.

Influence des métaux d’alliage sur les propriétés d’usage final.

Les métaux d’alliage utilisés dans la fabrication des lames de coutellerie sont, classés dans l’ordre de concentration usuelle en teneur décroissante, le chrome, le molybdène, le vanadium, le cobalt, le bore, le tungstène et le titane ou le niobium

Le cuivre, ou le phosphore sont parfois employés pour accroître la résistance à l’oxydation. Le plomb, le soufre et le tellure sont plus rarement employés pour les cas particuliers où un affûtage spécial des lames est nécessaire. On a parfois recours au silicium pour augmenter les qualités d’élasticité des lames. (On trouvera, après le nom de chaque addition possible la lettre qui permet de repérer leur présence dans la désignation normalisée de l’acier.)

Le cas particulier du nickel (N) – ou parfois le manganèse (M) – doit être traité à part. En effet, ce métal largement employé dans de nombreuses nuances, est d’un usage plus restreint et spécifique pour les aciers de coutellerie. Son emploi en teneurs élevées conduit à des aciers inoxydables de bel aspect, aisément déformables et soudables, souhaitables en chaudronnerie. Il n’est utilisé dans la coutellerie que pour favoriser la formation de martensite car il ralentit la transformation de l’austénite en cours de température décroissante, augmentant ainsi la trempabilité de l’acier. Mais utilisé en concentration trop importante, il bloquerait la structure en acier austénitique. Il convient donc, pour un acier à teneur en carbone aux environs de 0,85%, de limiter sa teneur à un maximum de 10%. Cette teneur est compatible avec les teneurs de chrome nécessaires à l’obtention des duretés souhaitées.

Le chrome (C) est l’élément d’alliage le plus utilisé pour la fabrication des aciers alliés, et très spécialement pour les aciers inoxydables de coutellerie. Il se répartit dans la structure de l’acier dans les cristaux de fer et dans les perlites. Il agit sur les températures de transformation du fer : son effet est très faible – de l’ordre d’une cinquantaine de degrés en moins puis en plus – tant que sa teneur augmente jusque 8% ; cet effet devient brutal en hausse si la teneur passe de 8 à une valeur supérieure qui dépend de la teneur en carbone de l’acier. Pour les aciers de coutellerie, l’effet de la teneur en chrome peut se faire sentir jusqu'à 30% de chrome.

La teneur en chrome provoque un déplacement du point de transformation vers une température plus haute que celle des opérations de trempe : elle ralentit donc la vitesse de transformation des austénites en ferrites. Mais au delà d’une certaine teneur de chrome en relation avec la teneur en carbone de l’acier, le point de transformation disparaît et l’acier reste dans l’état ferritique : il n’est donc plus trempable, ce qui est incompatible avec les nuances de coutellerie.

La présence d’un dosage convenable de chrome se manifeste par un ralentissement du retour des austénites à l’état de ferrite lors d’un refroidissement. Il sera donc favorable, dans la limite des teneurs qui n’auront pas inhibé la transformation austénitique, à l’effet de trempe, donc au durcissement thermique de l’acier ; une teneur austénitique importante y sera conservée. Il autorisera aussi un processus plus aisé vers un état martensitique. Enfin, le chrome ralentira la transformation vers les ferrites lors d’un revenu. C'est-à-dire qu’il stabilisera les pertes de dureté par vieillissement à température ambiante et diminuera la sensibilité de l’acier aux échauffements, comme ceux opérés lors d’affûtages trop rapides à la meule.

La teneur en chrome la plus courante pour les aciers de coutellerie est aux environs de 13% ; elle conduit à des aciers de comportement martensitique.

Une addition de nickel conduit à des aciers élastiques dont la souplesse ne convient pas à la coutellerie, sauf à la fabrication des sabres et fleurets. L’une des utilisations de cette nuance en tant que lame - débouché qui n’est pas négligeable – est la fabrication de grilles de rasoirs électriques. Le nickel augmente la résistance à la corrosion, ce qui permet, pour des produits dans le bas de la gamme de prix, de réduire la teneur en chrome, métal plus cher que le nickel.

Le molybdène (D) est un élément fréquemment incorporé aux aciers de coutellerie en petites quantités à côté du chrome. Il a des effets sur l’acier analogues à ceux du chrome, étant, lui aussi, alphagène. Son originalité est qu’il forme des carbures comme le fer, mais qui diminuent la malléabilité de l’acier alors moins chargé en carbures de fer ou perlites ; cela augmente la cohésion entre les grains austénitiques. Il augmente la trempabilité.

Le tungstène (W) et le vanadium (V) ont des effets similaires mais accentués. De prix supérieur à celui du molybdène, ces additions sont retenues pour l’obtention d’aciers particulièrement durs et résistants.

Le titane (T), le nobdium (Nb) - et aussi l’aluminium (A) - ont pour fonction principale d’être des puissants désoxydants qui interviennent à la coulée de l’acier dans la lutte contre les impuretés.

On les retient parfois en tant qu’additions, profitant d’une présence préalable. On en règle alors la teneur car ils forment des nitrures avec l’azote qui est généralement présent dans l’acier. Ces nitrures bloquent les joints entre les grains austénitiques et empêchent leur grossissement lors de l’élévation de température. A la trempe, ces grains garderont une structure très fine dans l’acier obtenu, ce qui conduira à des propriétés mécaniques de haute qualité. On pourra même profiter de la présence de nitrures de titane ou de niobium – en lieu et place de perlite – pour les faire précipiter en couche superficielle durcissante (cf. les revêtements de certains ).

Le cuivre (U), en petites quantités, est parfois utilisé pour accroître la résistance à la corrosion.

On utilise encore d’autres éléments complémentaires dans les aciers alliés pour répondre à des besoins très spécifiques de leur utilisation. On rencontrera en coutellerie le cobalt (K) qui permet de créer des structures cristallines particulières. On rencontrera aussi le bore (B) qui accroît la trempabilité en quantités très faibles ou qui accroît les qualités mécaniques de métaux utilisés à température élevée.

Les alternatives dans la technique des lames de coutellerie.
 

Procédés métallurgiques
 

Les lames composites

Il est venu très tôt à l’idée des forgerons que, pour bénéficier sur une même lame des qualités de solidité et de tranchant, on pouvait imaginer d’associer deux aciers de type différent. Il fallait alors essayer de rendre solidaire deux masses en acier de deux nuances différentes. Le problème rencontré d’emblée était de créer une cohésion suffisante entre les deux éléments.

Tant que les techniques de forge pratiquées consistaient à un travail en foyer ouvert, il était difficile d’obtenir un résultat satisfaisant, sauf en employant une technique devenue célèbre décrite ci-après. L’apparition de fours fermés dans les forges, susceptibles de conduire à un travail à plus haute température, puis de forge sous atmosphère de gaz inerte a permis de produire des lames de qualité dont la cohésion est suffisamment durable.

Il existe donc des lames laminées ou lames sandwiches obtenues en laminant par martelage ou au laminoir un sandwich de deux aciers différents, la nuance centrale étant susceptible de dureté élevée – acier très carboné par exemple – et la nuance des couches extérieures dotée d’une grandes résilience (s’étire sans se rompre) et ductilité (propension à se déformer à froid) – acier moins riche en carbone avec des addition telles que le manganèse.

Les lames bimétalliques sont fabriquées en mettant en œuvre une idée puisée dans l’observation des outils de coupe des ateliers de mécanique : une plaquette - l’outil proprement dit - est rapportée sur une monture porte outil. La lame de coutellerie est alors constituée de deux parties : une corps de lame de résilience et ductilité élevées, et un tranchant propre à l’affûtage, le plus dur et le mois fragile possible. La liaison entre les deux parties est assurée par une soudure : pour être efficace, cette soudure doit mettre en œuvre des techniques très élaborées assurant une cohésion intime des deux métaux en présence par création de zones réticulées (accrochage des molécules de manière préférentielle, dans un état où elles se « sentent bien »). La fabrication de telles lames met en oeuvre des installations coûteuses et délicates d’emploi. Elles ne sont guère utilisées que si le fabricant recherche des qualités spéciales, par exemple : les lames à affûtage dit « samouraï » .

 

Le cas particulier des lames damas.

(Il ne faut pas confondre les lames « damas » et les lames « damasquinées ».

Les lames damas résultent d’un procédé d’élaboration de l’acier spécifique propre au métier de forgeron.

Les lames damasquinées sont des lames forgées de manière courante qui sont reprises ensuite pour être travaillées et principalement incrustées avec des matières d’apport – principalement métalliques – Elles résultent d’un travail d’orfèvre.)

La fabrication des lames damas remontre très avant dans les millénaires passés. Les forgerons aux moyens encore rudimentaires ont eu l’idée d’assurer la cohésion des deux métaux employés – un fer longuement puddlé très riche en ferrite et peu chargé en perlite et une fer sommairement puddlé, donc très carburé, prenant bien la trempe, même peu énergique. Le procédé, purement mécanique consistait à vriller les deux métaux portés à température de déformation, puis à pratiquer un forgeage de mise en forme à température décroissante. Cette double opération était pratiquée de nombreuses fois à la file. Elle était arrêtée par une trempe.

On ne sait rien sur le procédé de fabrication, dit mérovingien, utilisé avant le Xème siècle ; aucune référence écrite n’a pu être trouvée ; aucune fouille archéologique n’a encore livré une lame damassée sur laquelle un travail d’analyse ait pu être pratiqué.

A la même époque, un procédé appelé oriental – ou « wootz » - était pratiqué en Inde et en Malaisie. On n’en connaît pas les secrets non plus. Mais il semble que le mélange des aciers était fait en phase liquide ou pâteuse.

Le procédé encore utilisé maintenant a été appelé « damas japonais » et se pratique par martelage et étirement à la forge. La pratique courante est une reprise en forge généralement limitée à six fois ; la déformation mécanique appliquée après chaque passe de forgeage peut être, autre que le vrillage - repli, superposition après tronçonnage, roulage, etc. La fabrication se termine par une trempe de durcissement. Elle est suivie par une immersion de la lame refroidie dans un acide (souvent un secret de fabrication) qui révèle par une tonalité en gris-bleu plus ou moins soutenue, les variations de teneur en carbone dans la masse de la lame.

Les clubs de forgerons amateurs tiennent des congrès qui les rassemblent autour de compétitions amicales (surtout aux U.S.A.).

Des couteliers professionnels hébergent cette technique dans leurs ateliers et fabriquent ainsi des couteaux de collection ou de parade (reconstitutions historiques, cinéma,…) qui sont souvent signés et vendus très cher. Des aciers inoxydables de teneur en carbone élevée sont maintenant couramment utilisés dans ce procédé. On y trouve parfois des métaux alliés à forte teneur en nickel et en cuivre. On peut aussi soumettre le métal à une trempe cryogénique finale.

La complexité et les aléas de ce type d’élaboration conduit à des analyses chimiques et cristallographiques très complexes.

 

Les lames de fonderie

Les lames de coutellerie sont habituellement obtenues à partir d’une forme de matière première appelée loupe qui est fournie par l’aciérie dans la nuance désirée par le coutelier. Cette matière première est alors le plus souvent forgée (parfois simplement laminée) dans les conditions précises dépendant de la composition de l’acier et du résultat désiré (voir les développements qui ont précédé).

Il est venu à l’idée de quelques couteliers de réchauffer ces loupes au-delà de la température de fusion du métal pour les couler dans des moules et obtenir des ébauches suffisamment proches de la forme finale pour qu’il ne soit plus nécessaire que de faire des travaux de finition de peu d’ampleur tels que polissage et affûtage.

Du point de vue économique, une telle mise en oeuvre conduit à installer tout un équipement thermique spécialisé : four à haute température, générateurs d’atmosphères gazeuses de protection, cubilots de coulée, etc…, matériels courants dans les aciéries où leur usage s’applique à une gamme étendue de fabrication.

Du point de vue technique, le coutelier se trouve confronté à nombre de phénomènes qui appartiennent à des métiers autres que le sien, comme les éliminations de scories, les réfections de réfractaires, certain contrôles cristallographiques.

Les opérations habituelles de la coutellerie se trouvent donc remplacées par des opérations plus onéreuses et qui rendent indispensable l’apprentissage d’un nouveau métier.

L’idée fondamentale avait été pour le coutelier, la maîtrise des teneurs des nuances des aciers utilisés en assortissant des mélanges entre les nuances de loupes fournies par les aciéries. Il y avait aussi immédiatement eu l’idée de profiter des réticulations dendritiques engendrées lors de la solidification du métal pour avoir, à l’affûtage de nuances plus dures, un micro écaillage tenace qui engendrait un effet de scie durable.

 

La réticulation dendritique est un phénomène de structure qui tend à aligner des chapelets de cristaux autour d’un noyau central lors de la solidification lente de substances cristallisables. L’exemple le plus connu dans la vie courante est la formation d’étoiles de neige à partis des agglomérations de cristaux de glace.)

On rencontre donc parfois des lames dites « fondues » ainsi fabriquées.

La multiplication des nuances d’acier mises sur le marché par les aciéries et la mise au point d’affûtages mécaniques dentelés et de leurs techniques de taille ont enlevé quelque intérêt à la recherche des méthodes de fabrication par coulée.

Toutefois, il n’est pas impossible que de nouveaux processus de fabrication puissent les remettre à l’actualité.

 

Les lames en acier frittée ou Crucible Steels. 


Le frittage des métaux est une technique apparue au milieu du XXème siècle avec les progrès combinés des coulées sous atmosphère inerte, des machines à compacter à très haute pression, et de fours à atmosphère contrôlée et de tout un appareillage de contrôle et de pilotage de ces équipements.

Les premières réalisations l’ont été avec des bronzes (cuivre, étain et additions diverses).

L’avantage essentiel est de pouvoir fabriquer en une seule opération des pièces qui, manufacturées sur des machines mécaniques auraient conduit à de nombreuses reprises d’outils dans la séquence des opérations de taille. Un tel mode de fabrication aurait aussi pu conduire à scinder la pièce en plusieurs parties à assembler par la suite. La solution de la coulée traditionnelle sous forme liquide dans un moule aurait conduit à des états de surface internes et des tolérances de cotes incompatibles avec le fonctionnement prévu pour la pièce à fabriquer.

 

Depuis la période du début de la pratique industrielle de ce procédé, des progrès importants ont été réalisés, en particulier quant à la pression que l’on est capable de faire régner, quant à la température à laquelle on peut presser et quant à la neutralité de l’atmosphères dans laquelle le travail est effectué.

 

Le procédé est maintenant applicable aux éléments d’un acier allié utilisable en coutellerie. Il l’est, d’ailleurs, pour des éléments métalliques encore plus réfractaires et moins faciles à maîtriser que les précédents.)
 

Les phases schématiques de l’élaboration d’une pièce en acier allié fritté – et donc d’une lame de coutellerie – sont les suivantes :

1. Une fois déterminée la nuance d’acier à laquelle on veut aboutir, on rassemble les poudres de métaux qui la composent. C’est de l’acier à la teneur en carbone voulue, du chrome, du nickel, du manganèse ou tout autre métal qui convient pour arriver à la nuance alliée. Le procédé de frittage autorise toutes les innovations que l’on peut imaginer dans un éventail de choix plus large que pour les aciers alliés traditionnels. On citera l’incorporation de poudre de carbone graphite, et surtout celle de toute la gamme des céramiques réfractaires. Toutes ces poudres sont obtenues par tous procédés susceptibles d’aboutir à la formation de poudre et qui procèdent d’actions mécaniques, chimiques ou électriques. Pour les métaux, c’est souvent par injection pulvérisante de métal liquide ou par soufflage du métal en fusion par un jet d’air ou de vapeur d’eau dans une chambre à atmosphère contrôlée. Cette fabrication est le travail d’un métallurgiste spécialisé dans la production de ces poudres.

2. Les poudres sont mélangées dans une chambre de brassage en proportions voulues. On les additionne d’un liant généralement liquide et d’un autre liant pâteux afin d’obtenir une substance pâteuse aisée à mouler.

3. La pâte est injectée à très haute pression dans un moule conçu comme un moule de fonderie classique. Pour une pièce peu contournée comme un ensemble de lames de coutellerie, ce n’est guère qu’un moule à ouverture simple.

4. La pâte est chauffée dans le moule où l’on maintient la haute pression d’injection ; il se débarrasse alors des liants les plus volatiles. La pâte remplit alors les formes exactes du moule.

5. La pression de compactage est ensuite développée. Elle est considérable et peut atteindre 10 tonnes au centimètre carré. Il est nécessaire que la cohésion du produit comprimé atteigne un niveau mettant en contact immédiat les molécules, c'est-à-dire dépasse le niveau des structurations cristallines fondamentales de la matière. Dans le cas particulier de l’acier, il faut donc que la structure cubique des molécules de fer se trouve écrasée. Une fois ce stade de compression atteint, il est possible de démouler. La pièce n’est pas encore frittée, mais sa géométrie est assurée

6. La pièce est introduite dans le four de frittage, en général un four électrique dont les commandes de régulation de température sont très précises. Elle y est maintenue pendant une durée de l’ordre d’une heure à une température légèrement inférieure à la température de fusion du composant du mélange le plus résistant à la fusion (excepté le cas des céramiques hautement réfractaires).L’atmosphère du four est rigoureusement inerte (argon, etc…) pour éviter toute oxydation ou attaque superficielle. Pendant cette cuisson, le reste du liant introduit précédemment dans le mélange est évacué par évaporation.

7. Le refroidissement de la pièce frittée est ensuite pratiqué à la sortie du four en fonction du genre de traitement désiré pour l’acier allié obtenu. Le frittage a opéré une contraction sur les dimensions de la pièce dans une mesure qui doit être prise en compte pour déterminer les cotes à respecter au moulage.

8. La fabrication de la lame se termine par un surfaçage et un affûtage classiques.

Il est bien évident qu’un tel procédé de fabrication conduit, du fait de la complexité des opérations, de la rigueur des conditions de traitement et aussi du fait du haut niveau technique des installations à utiliser, à un coût de production qui ne peut rendre les pièces produites compétitives que si les cadences de fabrications sont très élevées. Or, les procédés classiques de fabrication des lames de coutellerie courantes ont, elles aussi, atteint un niveau de productivité très élevé qui exclut, dans les conditions actuelles, que l’on puisse aisément produire moins cher. En tous cas, il s’agit de lames d’exception, comme celle en S30V.

Le procédé de frittage est donc techniquement exploitable, mais son impact économique est – encore ?- restreint.

Des recherches ont été faites par des couteliers japonais pour appliquer le procédé à la production de lames « damas » : Un mélange de poudres d’acier, l’une hautement carburée et l’autre moyennement, est fait avant frittage de manière incomplète afin d’obtenir une pâte à compresser non homogène.

On obtient, après frittage, un métal comportant des zones de teneurs variables analogues à celles résultant des cycles de forge/déformation du cycle traditionnel. L’avantage de mettre en œuvre la technique du frittage est que l’on peut obtenir une structure de type damas incluant des nuances d’acier dont le forgeage est délicat.

 

Une autre ligne de recherche est de mélanger à l’acier des céramiques très dures en grains agressifs qui ont la faculté de renforcer la tenue de l’affûtage et la finesse du tranchant. Les lames ainsi obtenues sont rares dans les catalogues et d’un prix très élevé.

Les traitements de surface
 

Les transformations limitées à la surface

Les oxydations. 

L’une des préoccupations des utilisateurs de lames de coutellerie est d’éviter les agressions d’oxydation de la surface de la lame par les atmosphères humides ou délétères dans lesquelles elles sont utilisées. Une première idée a été de provoquer une oxydation contrôlée dont le rôle sera de protéger la lame des oxydations désordonnées. Une telle opération ne conduit malheureusement pas à une solution fiable, car les oxydes de fer sont loin d’être des substances chimiques inaltérables, à l’opposé des oxydes d’aluminium dont l’extrême stabilité laisse croire à l’observateur non averti que ce métal est inoxydable. Par ailleurs, les métaux d’alliage qui pourraient contribuer à la création d’oxydes superficiels résistants sont peu compatibles avec les qualités mécaniques recherchées des nuances d’acier alliés pour lames de coutellerie.

Les nitrurations, cémentations et carbonitrurations.

 

L’utilisation d’aciers dits inoxydables pour fabriquer des lames de coutellerie aurait pu apporter une solution rigoureuse à ces problèmes d’oxydation. Malheureusement, les aciers réellement inoxydables, dont le type de base est le fameux 18-8, sont incompatibles avec les qualités mécaniques que l’on attend des lames de coutellerie.

L’acier de qualité inoxydable compatible avec l’emploi le plus courant en coutellerie est un 440. Qu’il s’agisse du grade A ou C, ils ne sont pas inattaquables par les agressions extérieures ; dans certaines conditions d’utilisation un peu sévères, ils « se piquent » : des point d’oxydation grise apparaissent. Ils n’en restent pas moins assez satisfaisants dans les utilisations courantes : de poche, couteaux de table, etc…. Ils sont aussi facilement rayables par une utilisation maladroite des moyens d’affûtage.

Il est donc venu à l’idée de former à la surface des lames des transformations chimiques dures et difficilement attaquables. On a donc profité de ce que les nombreuses formes du carbure de fer ou du nitrure de fer sont de telles substances. La perlite qui se forme naturellement au sein de l’acier en est une forme ; il y en a de plus performantes, par exemple les nitrures de titane présents sur certains et Benchmades.

L’obstacle à surmonter est d’en provoquer la formation sans que le traitement ne contrarie le résultat des élaborations thermiques intrinsèques aux qualités d’acier. Il faut donc opérer en final de fabrication à des températures suffisamment basses dans des enceintes, fours ou bains, où cette opération est souvent une élaboration lente, ce qui pourrait être favorable à un revenu involontaire. Le détail de ces opérations, les produits employés sont souvent des secrets de fabrication ou au moins des brevets.

Les lames ainsi traitées prennent souvent une teinte grise soutenue. La partie tranchante, taillée dans le métal de base, reste brillante.

 

Les revêtements.

 

Les revêtements métalliques

 

L’habillage d’une lame par un dépôt de chrome est le procédé qui vient le premier à l’esprit. Il est opéré par électrolyse dont la technique de dépôt brillant est parfaitement au point ; son aspect est très satisfaisant au sortir du bain, mais des éventuels traitements de durcissement sont susceptibles d’altérer les qualités mécaniques de l’acier de la lame. Il sont donc évités, ce qui entraîne que le revêtement pourra, à l’usage, être abîmé par des agressions de contact avec des objets durs. Ce type de revêtement est donc réservé à des pièces à usage peu sévère et dont l’apparence doit être flatteuse.

Il en est de même pour les revêtements de nickel qui étaient pratiqués à une époque où le chromage n’avait pas encore atteint la perfection technique actuelle. On le rencontre sur les pièces d’antiquité comme les sabres d’apparat.

Tout autre revêtement métallique déposé par électrolyse peut être imaginé. Il faut garder à l’esprit que tout séjour prolongé de la lame dans un bain à température peut faire évoluer les structures de l’acier de la lame.
 

Les revêtements non métalliques

 

L’idée de masquer l’éclat de l’acier de la lame est née dans le cadre de la fabrication des armes blanches de combat pour lesquelles seulement la nécessité d’opérer un affûtage contraignait à mettre à nu une surface métallique brillante.

Des progrès ont été faits pour la qualité des couches de matière sombre et mate qui sont déposées par pulvérisation sur les lames. On utilise maintenant des matières organiques chargées, hautement réticulées et dotées de pouvoir adhérent très élevé (peintures à accrochage moléculaire). Les procédés de fortune utilisés par les amateurs désireux de retrouver l’éclat du brillant de leur lame, acquise noircie, sont maintenant inefficaces ; toute tentative risque d’être fatale à la qualité de la lame.

 

Le cas particulier des lames en céramique.


La mise au point de la fabrication des céramiques a été stimulée depuis les dernières décennies par la maîtrise des fours de fusion. Ces céramiques sont des produits hautement réfractaires capables de supporter des températures très élevées sans perdre leurs qualités mécaniques. Elles ont acquis leur célébrité dans leur utilisation pour les boucliers thermiques des engins de la conquête spatiale.
La matière première la plus couramment utilisée est l’oxyde de zirconium de couleur blanche ; il est parfois transformé en carbure de zirconium de couleur gris foncé. Il est possible de le couler par fusion à très haute température en plaques minces extrêmement dures, inaltérables et de surface très lisse. Ils n’atteint pas la dureté du diamant mais s’en approche plus que tout alliage métallique.. L’idée d’en faire des lames coupantes a été couronnée de succès après qu’une technique d’affûtage au diamant ait été mise au point.

Ces lames de coutellerie ont connu un grand succès entre les mains virtuoses des cuisiniers japonais qui ont ainsi découpé légumes et filets de poisson cru d’un tranchant acéré, durable et avec une lame d’un nettoyage aisé.

Les couteaux qui ont été pourvus de ces lames n’ont toutefois pas pu être utilisés lorsque la lame devait subir des efforts mécaniques, même dans une manipulation manuelle. Les lames de couteaux de boucherie, en particulier des couteaux à désosser, n’ont pas résisté aux efforts en contact des os des carcasses, soit que le tranchant de la lame s’écaille sans possibilité de réparation, soit que la lame se brise net quand elle est soumise à un effort de pliage. De plus, les lames de céramique de faible épaisseur sont cassantes et aisément fragilisables par des fêlures souvent invisibles. La chute sur une surface dure peut les briser comme du verre.

 

L’utilisation de ces céramiques dans la coutellerie n’est cependant pas définitivement condamnée. On peut attendre des progrès dans la mise en œuvre de cette matière ou des matières analogues. En effet, le zirconium appartient à la famille du titane et du hafnium, métaux qui offrent leurs propres perspectives. Ces éléments sont chimiquement combinables à de nombreux autres comme le brome, le chlore, l’azote, etc….. L’avenir de la recherche sur ces matériaux se trouve dans les débouchés du nucléaire et du spatial.

Il n’est donc pas exclu de les retrouver en coutellerie dans le futur.

 

Pour le moment, on pourra en trouver une application originale et restreinte dans des lames spécialisées obtenues par plaquage unilatéral de céramique sur un support d’acier. Un tel assemblage produit des lames d’outillage pour des rabots ou des gouges.

Notes de conclusion

Les développements précédents n’ont pas la prétention de constituer une étude complète de la technique des lames de coutellerie.
Bien des détails ont été délibérément omis afin de ne pas alourdir l’exposé et ne pas mettre le lecteur devant un ouvrage a caractère trop scientifique.

Le sujet traité est, en effet, particulièrement touffu.

La science métallurgique est une des sciences les plus vieilles dans l’activité des hommes : elle a vu le jour à l’âge du fer. Elle a donné lieu à des découvertes qui se sont échelonnées dans les siècles, ont été oubliées, puis redécouvertes ; elles ont été formulées de manières très différentes et abordées par des chemins de recherche variés.

Depuis l’explosion industrielle du milieu du XIXème siècle, les réalisations se sont multipliées. Elles ont contraint les chercheurs à répondre à de nombreuses questions relatives aux activités métallurgiques aussi diverses que la recherche de nuances d’alliage, le contrôle des fusions et des coulées ou encore les transformations thermiques ou mécaniques. Le progrès continu et rapide des moyens de production a ouvert très vite et très souvent des perspectives nouvelles à explorer.

Ceci explique que la science métallurgique se subdivise en des domaines restreints de spécialistes qui ont une certaine peine à trouver une ligne de pensée commune.

Ceci explique que le novice en la matière se heurte à une forêt de notions variées difficiles à conjuguer dans un schéma simple à maîtriser. De plus, dans le foisonnement des appellations usuelles et des concepts utilisés, des parentés d’expression entre des notions de nature différentes, des noms de baptême issus du patronyme des chercheurs qui ont mis en valeur des phénomènes dans des domaines fort différents, viennent compliquer la compréhension d’un esprit neuf abordant pour une première fois le sujet.


Il faut ajouter à ce caractère hautement complexe, le fait que les recherches et les découvertes ont été considérées comme sujettes à un caractère confidentiel pour des raisons de compétition industrielle. C’est ainsi que la normalisation des qualités, quand elle existait, n’a pendant très longtemps jamais dépassé les frontières de chaque pays producteur. Une normalisation internationale du langage est loin d’être encore totalement établie. Beaucoup des sujets ont encore un caractère secret, parfois même au regard de la défense de chaque nation.

Le besoin de différencier le produit offert dans la compétition commerciale a conduit aussi les producteurs et les commerçants à adopter des appellations spécifiques et parfois flatteuses, qui masquent les appartenances aux éventuelles catégories.

 

Entre les écueils de donner à lire un texte volumineux et inutilement exhaustif ou de produire des explications succinctes présupposant des connaissances préalables, il a été choisi de simplifier le sujet en omettant des détails. Le lecteur pourrait donc, au gré de ses rencontres, être confronté à des termes ou notions très spécifiques qui lui resteraient inconnues. Il a été choisi, cependant, d’aller suffisamment dans le détail pour mettre en valeur la diversité des possibilités offertes par la nature de l’acier et des ses alliages dans l’élaboration des lames de coutellerie.

 

Le but recherché de ce texte est que, le lecteur entrant dans une coutellerie pour y faire un achat, soit suffisamment averti de la signification des termes que le vendeur sera amené à utiliser devant lui et qu’il ait des idées claires des qualités du produit avec lequel il souhaite repartir et des moyens de fabrication mis en œuvre pour les obtenir.

13 Février 2006

 

Vous pourrez trouver des développements et des diagrammes, chez Joël Becker


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Commentaires

4 - Re: Re: Norme!!

Guillaume J'ai trouvé un listing pas mal là : http://www.ajh-knives.com/metals.html


 


Guillaume | Le Dimanche 28/05/2006 à 09:34 | [^] | Répondre

5 - et le 420?

Bonjour! merci pour ce site passionné et passionnant.
A propos d'acier... que pensez-vous de la qualité du 420? Bien moindre que le 440C bien sûr, la lame doit être réaiguisée souvent, donc est plus vite usée, mais vu la différence de prix, ne vaut-il mieux pas racheter 4 fois le même pour moins cher? Je pense aux Herbertz, par exemple dont la finition est parfois très correcte.

en passant... jolie collection de Gerber, dont je suis un fidèle.

thomas

 


thomas | Le Lundi 25/09/2006 à 17:26 | [^] | Répondre

6 - Re: et le 420?

Guillaume Et bien cela dépend beaucoup du traitement thermique aussi... Un 420 bien fait est mieux qu'un 440 raté. Ceci étant dit, je préfère m'acheter un couteau qui dure dix fois plus longtemps que d'autres. Après cela dépend de l'usage aussi : je préfère casser un opinel qu'un Sebenza.
Enfin pas tous les Opinels :

 


Guillaume | Le Lundi 25/09/2006 à 20:17 | [^] | Répondre

104 - Re: et le 420?

Le 420 lorqu'il est bien traité thermiquement comme sait le faire MUELA est un super acier bien supérieur au 440. Mon père a découpé des chevreuils dans le sens de la longuer avec un muela grand modèle (jabali) et il n'a pas perdu son fil.
cette firme produit des couteaux à un excellent rapport qualité prix et cet été j'ai vu de super damas rosebud à la mode alllemande

 


pz | Le Mardi 08/09/2009 à 17:52 | [^] | Répondre

105 - Re: et le 420?

cardoso5fr Euh faut pas pousser non plus hein
Et quand on parle de 440 il faut être précis. Le 440C n'est pas du tout la même chose que du 440A et B. Si aucune lettre n'est indiqué aprés, il est a parié qu'il s'agit d'un 440A....

Le 420 standart est un acier avec 0,15% de carbone qui va être (et ce quelque soit la qualité du traitement thermique) pas particulière tenace au niveau du fil et aura une excellent résistance à la corrosion, et un affutage particulièrement aisé. (le chrome sera présent entre 12 et 14%)

Le 440A va avoir entre 0,65 et 0,75% de carbone ce qui est déjà nettement mieux
Le 440B va avoir entre 0,75 et 0,95% de carbone ce qui est encore mieux
Le 440C va avoir entre 0,95 et 1,20% de carbone ce qui est nettement mieux. C'était un acier haut de gamme il a quelque temps mais qui est passé de mode. Cela n'en reste pas moins un bon acier, même si on le trouve souvent dans l'industrie coutelière avec des niveaux de dureté un peu trop élevé ce qui le rend difficillement affutable pour le commun des mortels. (les opinels en 440C etaient une véritable plaie dans ce domaine...)
Les 16-18% de chrome que contiennent les nuances de 440 donnent une grandes résistance à l'oxydation. Bien sur moins la présence de carbone sera importante, plus la résistance à l'oxydation sera importante.

Le 440A n'en reste pas moins un acier qui est fortement utilisé dans la coutelerie en entrée de gamme. Il peut trés bien faire l'affaire et s'accomoder des taches qu'on lui assigne. Mais il demandera malgrés tout un entretien bcp plus régulier (et plus aisé comme je l'ai déjà dit) que les autres grades.

Aprés, il ne faut pas tomber dans un snobisme démesurer et ne jurer que par le Niolox, N690 et autres RWL34 qui aussi excellent soient ils, demande un savoir faire, et peuvent entrainer des surprises aux possesseurs (difficultés d'entretien et surtout d'affutage).

Le tout est de savoir ce que l'on veut, le prix que l'on veut y mettre, l'utilsation que l'on va en avoir, et de connaître son aptitude à entretenir tel ou tel type de matériaux :).

En clair le 420 c'est surement pas le meilleur acier de coutelerie qui soit, mais cela sera toujours bien mieux que les dents. (Clin d'oeil à )

 


cardoso5fr | Le Mardi 08/09/2009 à 20:14 | [^] | Répondre

106 - Re: et le 420?

Le carbone n'est pas le seul élément germanitif qui existe.
Autant pour moi les muela sont en 440C 

 


pz | Le Vendredi 11/09/2009 à 20:21 | [^] | Répondre

7 - Précisions de JF COLLA

Guillaume Nb c'est le niobium, qui permet d'avoir des carbure beaucoup plus fin que des carbures de chrome.

Au niveau acier, les aciers chargés a plus de 1 % de carbone sont très intéresent en coutelerie (j'en utilise moi même) car il ont une plus grande agressivité et longévité du tranchant. Et ils sont tout aussi résistant que les autres à condition de réaliser un traitement thermique adéquat (trempe sélective notament ou trempe bainitique).

Si vous passer au knife schow de GEMBLOUS le WE du 12 novembre vous pourrez voir des démonstatrtions de coupe (hard) qui mettrons en avant les performances des différents aciers.

Merci de m'avoir lu.

J F COLLA
membre BKS et DMG

 


Guillaume | Le Dimanche 01/10/2006 à 15:10 | [^] | Répondre

8 - D2 ou S30V?

bonjour! je voulais avoir votre avis... que pensez vous de l'acier D2, par raport au S30V? le D2 est sensé etre plus dur en général, mais tient il mieux le fil?

 


alex | Le Samedi 03/02/2007 à 17:16 | [^] | Répondre

9 - Re: D2 ou S30V?

Guillaume   Ben... En fait j'aime les deux. Ca coupe super quand c'est bien aiguiser. Le D2 marque un peu plus l'oxydation, mais rien de grave. Deux bons choix !

 


Guillaume | Le Mardi 06/02/2007 à 21:30 | [^] | Répondre

11 - lames...

Salut les gens, je zieutais de ces temps-ci le Mini-Griptilian de chez Benchmade avec une lame D2 et un revêtement BK1. Grâce à ce site génial, je situe la lame D2. Mais..... le BK1??? Ca vaut qui ce truc, il est naze après 1 moins ou ça vaut qqu chose quand même?

Je me réjouis de vos avis éclairés!

 


nlonguev | Le Dimanche 11/03/2007 à 15:11 | [^] | Répondre

12 - Re: lames...

Guillaume A priori, c'est de l'acier de roulement à bille produit au Japon, donc du Tool Steel haute résistance, mais je n'ai pas plus de détails. Si quelqu'un en a....

 


Guillaume | Le Dimanche 11/03/2007 à 21:35 | [^] | Répondre

13 -

bonjour, je voudrais avoir votre avis sur un acier, si vous le connaissez, le cpm3V, qui est utilisé pour la fabrication de ce modele: http://www.kershawknives.com/productdetails.php?id=7 ... merci d'avance!

 


Anonyme | Le Lundi 12/03/2007 à 19:55 | [^] | Répondre

14 - Re:

Guillaume Le CPM3V est un acier fritté haut de gamme, équivalent à du A2 avec un ajout de vanadium. Il fait partie de la famille des "Tool Steels" : forte résistance à l'abrasion. Fondamentalement c'est surtout un "crucible" ou fritté en français, donc avec des qualités mécaniques excellentes.

Je n'ai jamais testé une lame de cet acier, donc je ne peux pas en dire beaucoup plus.

Comme il est dit dans cet article, je me permets de rappeler que une bonne part de la qualité d'une lame réside dans son traitement. Par exemple, un très classique XC75, forgé et trempé par Pierre-Henri Monnet, obtient des résultats bien supérieurs à des aciers haut de gamme mal employés.

 


Guillaume | Le Lundi 12/03/2007 à 20:34 | [^] | Répondre

16 - Re: Re: Re:

bonjour, j'ai decouvert récamment un couteau dont la lame était en "AUS8,recouvert de téflon"qui peut me dire se que vaut cette alliage?est surtout pourquoi la lame est recouverte de téflon,le téflon augmente-il la résistance de la lame??ou bien s'agit-il la d'une expression pour rendre le couteau plus "tactique":-)??

Une dernière petite remarque pourquoi 85% des couteau sont dit "tactique"??c'est vraix ,maintenant on touve des objet dit "tactique "partout ; doit-on s'attendre a trouver dans un futur proche des "tactical"hamburger chez Mcdo??ou bien encore des "tactical" croissant pour le ptit dej (bien sur il seront certifiée ,utilisable en milieu hostile par les commando)

 


johnny21 | Le Dimanche 08/04/2007 à 10:42 | [^] | Répondre

17 - Re: Re: Re:

Guillaume L'AUS 8 est un bon alliage pour la coutellerie : bonne résistance et facilité d'aiguisage. C'est un acier de milieu de gamme. Le revêtement en Téflon sert à prévenir l'oxydation de l'acier car tous les aciers même les inox finissent par rouiller. C'est donc une protection supplémentaire contre le rouille.

Ensuite, la grande mode est au "Takeutiqueul", c'est du marketing et de la pub : cela fait vendre particulièrement outre-atlantique. En soit, c'est idiot car l'immense majorité des utilisateurs en ont un usage autre. Mais c'est utilisé comme argument commercial, comme Renault fait de la F1 et Citroën des rallyes.

Un Opinel est hyper-tactical quand il est utilisé au fond des bois alors que le super couteau de Rambo de la mort qui tue dans un tiroir est aussi utile qu'une pelle à tarte.

Mon opinion à deux balles...

 


Guillaume | Le Dimanche 15/04/2007 à 15:13 | [^] | Répondre

18 - et les lames en ceramique?

elles sont présentées comme plus dure que les meilleures aciers.. c'est vrai? ne sont elles pas plus cassantes en contrepartie?   ou c'est juste du snobisme

 


charlaz | Le Samedi 05/05/2007 à 16:24 | [^] | Répondre

19 - base des aciers

Un couteau, tiens mieux l'affutage en acier ou en inox?

 


florian | Le Vendredi 11/05/2007 à 23:18 | [^] | Répondre

20 - Re: base des aciers

Guillaume L'inox, c'est aussi de l'acier. Cela dépend de la qualité et du travail de trempe : un acier au carbone - XC75 par exemple - tient mieux la coupe qu'un 440 - inox - mal traité. Il n'y a pas de règles immuables...

 


Guillaume | Le Dimanche 13/05/2007 à 00:02 | [^] | Répondre

21 - Acier CTV2 (cobalt, tungsten, vanadium)

Je vous félicite pour votre site que je parcours avec beaucoup de plaisir, et qui "m'instructionne" énormément.

J'ai découvert cette marque de couteaux, que je ne connaissais pas : http://www.darkopsknives.com

Ils sont fabriqués en CTV2, mais je ne trouve aucun renseignement là-dessus, auriez-vous des informations sur la qualité réelle de ce métal ?

 


titi59dk | Le Jeudi 17/05/2007 à 19:18 | [^] | Répondre

22 - Re: Acier CTV2 (cobalt, tungsten, vanadium)

Guillaume C'est un acier hybride haut de gamme semble-t-il... Je n'ai pas plus d'info dessus.
En revanche, je n'aime pas du tout les couteaux de cette marque : agressifs et lourds...

 


Guillaume | Le Mercredi 23/05/2007 à 08:17 | [^] | Répondre

23 - BUCK 450

Bravo pour ce super site.

Je ne suis pas spécialiste mais j'ai apprécié.

Je vien d'acheter un Buck (dont je ne suis pas super satisfait) dont la lame est en 450.

KESALO cet acier ? Quelles sont ses qualités ?

Bonne continuation pour ton site.

 


Laurent | Le Vendredi 07/09/2007 à 08:35 | [^] | Répondre

24 - Re: BUCK 450

Guillaume

En résumé, c'est un acier spécial dérivé de la série des 400, qui combine une bonne résistance aux efforts, à la facilité de travail et à une bonne résistance à la corrosion.

Plus de détail

 


Guillaume | Le Vendredi 07/09/2007 à 16:03 | [^] | Répondre

25 -

Félicitation pour votre exposé qui me rappel des cours bien lointains.

Je traine un veiux buck 110 depuis des années (costeau mais lourd), je souhaite acheter un pliant plus léger et plus 'moderne' et ai trouvé une occase de Benchmade OSBORNE 943 avec une lame CPM S30V; Que veut dire ce "CPM"? quelqu'un a t-il un avis sur ce couteau?

Merci d'avance

 


Brouz | Le Lundi 24/09/2007 à 23:21 | [^] | Répondre

26 - Re:

Guillaume Très bon coutal et excellent acier !

Crucible Particle Metallurgy (CPM®)

 


Guillaume | Le Mardi 25/09/2007 à 20:42 | [^] | Répondre

31 - Re:

Ca y est j'ai reçu mon Benchmade osborne; léger et peu encombrant, l'axis-lock est très pratique, la lame est aussi élégante que celle d'un laguiole mais avec la robustesse en plus. Il convient parfaitement à toutes les aventures de la vie quotidienne, courrier, cuisine et même l'ouverture des embalages de poupées (ceux qui ont des petites filles comprendrons). Par contre le manche est vilain et pas en harmonie avec la lame; il ma fallu trois scéances de lime et de laine de fer pour le rendre acceptable (selon mes critères).

Bonne continuation et à +

 


Brouz | Le Jeudi 04/10/2007 à 23:03 | [^] | Répondre

33 - Re:

voici  une illustration, les modifs sont légères et ne servent qu'à affiner le manche et à le "déséquilibrer" vers l'avant de façon à avoir un ensemble plus dynamique ou du moins un manche moins lourdeau (plus en harmonie avec la lame ). Polissage de la partie avant, limage de l'avant de façon à redescendre la cassure de ligne sous l'axe de la lame (effet dynamique) + alignement d'une des lignes de lavant du manche avec la ligne de fin de tranchant de la lame. modification du "cul" du manche pour l'affiner et l'incliner vers le bas.

J'envoi un mail avec des photos

Brouz

 


Anonyme | Le Samedi 06/10/2007 à 00:23 | [^] | Répondre

35 - Re:

Guillaume

J'ai récupéré tes photos :

Merci !

 


Guillaume | Le Samedi 06/10/2007 à 15:17 | [^] | Répondre

27 - Dureté

    Bonjour Guillaume,

Pourrais tu expliquer comment calcule t'on la dureté d'une lame ? Sur de nombreux sites de fabricants, je vois indiqué une dureté en HRC. Quelle est cette échelle, où se place une très bonne lame sur celle ci ? Quel maximum peut elle atteindre ?

En te remerciant,

Berga.

 


Bergagnini | Le Samedi 29/09/2007 à 10:51 | [^] | Répondre

28 - Re: Dureté

Guillaume Pour faire très simple : le HRC est l'indice Rockwell : tu fais tomber une masse standard d'une certaine hauteur sur un acier. Au bout de la masse, il y a une une bille ultra dure - c'est pour cela qu'en français on dit "cet acier bille à tant".

Au résultat, tu vérifies le trou qu'à fait la bille dans l'acier : plus le trou est profond, plus l'indice est faible et vice-versa.

A 60 et plus, c'est ultra dur donc cassant et très difficile à affiler. Entre 56 et 60, c'est dur et résistant mais encore travaillable. En dessous de 56, l'acier commence à devenir "mou".

C'est le principe et les grandes lignes.

 


Guillaume | Le Dimanche 30/09/2007 à 21:37 | [^] | Répondre

34 - Re: Dureté

de façon pratique, onmesure le diamètre de l'empreinte laissée par la bille. Vous pouvez également rencontrer une autre échelle de dureté: la dureté vickers (même principe que la Rockwell mais avec un cône à base carré à la place d'une bille), cette échelle est utilisée pour des aciers très dur.

 


Anonyme | Le Samedi 06/10/2007 à 00:32 | [^] | Répondre

29 - damas ???

Salut Guillaume

Peux tu nous dire ce que vos une lame DAMAS: objet décoratif ou bien veritable couteau à utiliser outdoor (avec un bon entretien) ?

Je te remercie.

Jerome

 


jerome | Le Mardi 02/10/2007 à 17:42 | [^] | Répondre

30 - Re: damas ???

Guillaume Un vrai bon damas, ce n'est qu'une lame en acier. Donc cela coupe comme toute lame en acier, avec la souplesse et la qualité de résistance du damas. Plus le côté esthétique.

 


Guillaume | Le Mardi 02/10/2007 à 22:14 | [^] | Répondre

60 - Re: damas ???

JEAN Guillaume il faut ajouter un + avec un bon Damas forgé  c'est la création de" micros dents" au niveau du tranchant.Sur certains damas que j'ai on les sent bien en passant l'ongle.
A+
JEAN

 


JEAN | Le Vendredi 07/11/2008 à 19:28 | [^] | Répondre

36 - nuances aus

les aus 6,6m,8 ... correspondent a quoi ?

Je voudrait acheter un couteau crkt et lequel est le mieux:
Couteau COLUMBIA RIVER ( KOMMER BWANA )
Couteau COLUMBIA RIVER M16 Compact 
Couteau COLUMBIA RIVER M16 ?

( Pour la qualite de l'acier et la resistance de la lame )

 


thrawn | Le Vendredi 16/11/2007 à 22:06 | [^] | Répondre

37 - Re: nuances aus

Guillaume A mon sens, les trois sont équivalents, même si le 8 est légèrement supérieur au 6. Après, c'est une question de goût et d'utilité.

 


Guillaume | Le Dimanche 18/11/2007 à 18:28 | [^] | Répondre

38 - acier ressort? inox?

Bonjour,
ca faisait longtemps que je n etait pas venu sur ce site, j ai aprit depuis a aiguiser mes couteaux ...merci c est grace a vous.

Voici 2 petite question,

l acier ressort, qu est-ce que c est?  La trempe a t elle a voir avec  les particularité de flexion de ce metal...ca m interres beaucoup...

Et, peut on donner une trempe a de l acier inoxidable, dit stanless?
Si on donne une trempe, qu est-ce que cela ferait sur une lame?...
merci infiniment!

cordialement steve
encore bravo pour votre site!!!

 


steve | Le Vendredi 07/12/2007 à 20:01 | [^] | Répondre

39 - Re: acier ressort? inox?

Guillaume L'acier dit "ressort", c'est cela :

fr.wikipedia.org/wiki/Ressort_%C3%A0_lames

Oui, tous les aciers sont trempables. Cette opération vise à accroitre la dureté de l'acier en en resserant les grains.

 


Guillaume | Le Samedi 08/12/2007 à 12:35 | [^] | Répondre

42 -

Petite question sur les aciers et la dureté HRC ... Peut'on faire un lien entre la dureté HRC d'une lame et son tranchant ? Je m'explique ... Prenon deux opinel un inox qui bille à 58 HRC et un acier carbon à 57 HRC, ils ont tout deux une même architecture de lame donc on ne peut pas jouer là dessus pour déterminer le plus coupant des deux, il me semble évident que plus l'indice HRC est grand et plus la lame gardera son tranchant longtemps mais à architecture égale et éguisage égale peut'on dire qu'il y en a un plus coupant ?

 


Ceed | Le Mercredi 10/09/2008 à 10:59 | [^] | Répondre

45 - Re:

Guillaume Non, il n'y a pas de rapport direct car le tranchant dépend de beaucoup de facteurs différents : émouture, profil du tranchant, profil du fil, forme de la lame, traitement thermique de l'acier, nature de l'acier etc.

Le HRC détermine en partie la capacité de la lame à conserver son tranchant et surtout sa dureté c'est à dire qu'elle est plus dure à déformer. C'est d'ailleurs pour cela que les lames très dures peuvent casser alors que les lames moins dure peuvent pliées.

 


Guillaume | Le Mardi 16/09/2008 à 19:38 | [^] | Répondre

58 - Re:

JEAN Bsr Guillaume  quand on parle de dureté  j'ai remarqué que tu  cites les facteurs influants  et entre autres  le traitement thermique ;OK  mais un fabricant qui annonce un chiffre je suppose qu'il le fait sur une lame d'essai terminée , sans quoi comme tu dis çà dépend du traitement .
kenavo
pour ta question concernant de nouveaux achats  je me suis un peu calmé ......
jean

 


JEAN | Le Vendredi 07/11/2008 à 19:13 | [^] | Répondre

68 - Re:

Guillaume Oui, le test de dureté (HRC, Rockwell) est réalisé  sur un échantillon après trempe et revenu. Ils vérifient que la "mayonnaise" a pris.

 


Guillaume | Le Samedi 08/11/2008 à 01:01 | [^] | Répondre

46 - Re:

Bonjour à tous,

Je ne suis qun HUMBLE débutant en la matière et en tant que tel  mes questions vous sembleront peut-être un peu naïves pour certains mais je pars du principe :
Si tu ne sais pas, demande.
Et si tu sais, partage.
Après ce bref préambule, je me sens un peu perdu (moins après la lecture de ces dernières lignes) en ce qui concerne les différents types d'aciers...
Pouvez-vous me dire ce que vous pensez de l'acier N690, souvent rencontré par exemple chez EXTREMA RATIO ?
Je n'ai pas lu beaucoup d'articles sur cette marque assez récente.
On peut lire que cet acier est "quasiment indestructible", mais qu'en est-il réellement ?

D'avance MERCI à tous.

 


patator | Le Samedi 04/10/2008 à 20:08 | [^] | Répondre

47 - Re:

Guillaume Bonjour et bienvenue !

Cette estimation de cet acier est largement surévaluée à mon sens. Le N690 est équivalent au 440C. En cherchant un peu sur le web on trouve la confirmation sur le site Benchmade :

N690: An Austrian made stainless steel, which is comparable to 440C in performance and value. Keen edge qualities with great corrosion resistance.

Pas de quoi faire un fromage. Mais si quelqu'un à plus d'infos ?

 


Guillaume | Le Samedi 04/10/2008 à 21:01 | [^] | Répondre

52 - Re:

Guillaume OK, je comprends la question.

ER est une marque très critiquée car elle vend des couteaux de moyenne gamme, à des prix de haut de gamme grâce à un marketing très agressif de très haute gamme. Le décalage entre le discours et la réalité des couteaux et leur prix fait que les spécialistes ne sont pas toujours convaincus.

 


Guillaume | Le Dimanche 05/10/2008 à 11:39 | [^] | Répondre

53 - Re:

yaya tu vois steph, c'est pas moi qui l'ai dit ! ça rejoint exactement ce que je pensais de la marque.
attention, cela ne veut pas dire que c'est de la caille, loin de là, mais simplement que les prix ne sont absolument pas justifiés.
c'est un peu comme Apple et Sony par rapport à HP et Dell...

 


yaya | Le Dimanche 05/10/2008 à 14:19 | [^] | Répondre

54 - Re:

Guillaume Non, ce n'est pas de la daube, mais c'est surévalué. Mais ce débat est aussi vieux que la marque elle-même.

 


Guillaume | Le Dimanche 05/10/2008 à 18:37 | [^] | Répondre

59 - Re:

JEAN re   N690  de BOLHER  C 0.9/1.1  Cr 15/17  Mo 0.75  Mn 0.9  Si 1.1    effectivement une compo très proche du 440C    En acier de gde qualité j'ai un KERSHAW  ricochet qui n'est plus fabriqué , une merveille en CPM 440 V (2.5 de carbone !) tenue de coupe incroyable .
kenavo
jean

 


JEAN | Le Vendredi 07/11/2008 à 19:23 | [^] | Répondre

63 - Re:

JEAN ACIERS
Je parlais plus haut du CPM 440 V  qui contient 5.75 de Va  contre 4 pour le  CPM S30V     quant au CPM S90V  il en contient 9  quand on sait que c'est le vanadium qui donne entre autres la tenue du tranchant  , c'est un élément qu'il ne faut pas perdre de vue   .Le 90 doit être utilisé pour les outils de coupe (fraise...)
kenavo
jean

 


JEAN | Le Vendredi 07/11/2008 à 19:41 | [^] | Répondre

56 - CPM S110V

yaya quelqu'un a-t-il une idée de la composition du S110V et à tout hasard de ce que ça vaut?

 


yaya | Le Vendredi 07/11/2008 à 18:22 | [^] | Répondre

57 - ACIERS

JEAN Bsr   même question que YAYA   , je vois de nelles réalisations en 8Cr13MOV   Quelqu'un peut il me donner la compo ou une correspondance.MERCI
JEAN

 


JEAN | Le Vendredi 07/11/2008 à 19:06 | [^] | Répondre

62 - Re: ACIERS

yaya Hello Jean,
Je ne saurai te donner la composition de cet acier, mais possédant un spyderco tenacious qui en est équipé, je peux te dire qu'il a une bonne tenue de coupe, un aiguisage facile, et un excellent tranchant sans être extraordinaire.
Si je devais le situer, je dirai au dessus d'un AUS8 pour le tranchant et la tenue de coupe, mais en dessous d'un 154CM pour la dureté. Cela pourrait le situer au niveau d'un VG10 mais n'ayant aucun couteau équipé de cet acier je ne pourrai te le confirmer. Un connaisseur pourrait-il nous aiguiller?

 


yaya | Le Vendredi 07/11/2008 à 19:39 | [^] | Répondre

64 - Re: ACIERS

yaya google est ton ami !
voilà la composition du 8CR13MoV :
0,8 % de Carbone
13 % de chrome
0,15 % Molybdène
0,10 % Vanadium
0,4 % Manganèse
0,5 % de Silicium

Par rapport à la composition, on dirait que j'ai mis en plein dans le mille ! On est effectivement entre de l'AUS8 et du VG10 (quoique, le VG10 a du Cobalt et du phosphore en plus)

AUS8 :
0,7 % de Carbone
13 % de chrome
0,10 % Molybdène
0,10 % Vanadium
0,25 % Manganèse
0,5 % de Silicium

VG10 :
0,95 % de Carbone
14,5 % de chrome
0,9 % Molybdène
0,10 % Vanadium
0,5 % Manganèse
0,6 % de Silicium
1,3 % Cobalt
0,3% Phosphore

 


yaya | Le Vendredi 07/11/2008 à 19:44 | [^] | Répondre

65 - Re: ACIERS

JEAN Bsr  yaya   , tu n'as pas de couteau en VG10 ??  SPYDERCO l'utilisait énormément  ainsi que beaucoup de marques qui frabriquent par SEKI CUT ( je crois que c'est un acier spécifique nippon) soit en acier unique    STRECH   CENTOFANTE III .... soit en sandwich comme le NAKAMURA  , ARCITECH CALEDONIAN...C'est un très bon acier INOX en plus de sa tenue à la coupe.
kenavo
jean

 


JEAN | Le Vendredi 07/11/2008 à 19:51 | [^] | Répondre

67 - Re: ACIERS

yaya Oui c'est vrai, mais tu sais ce que c'est, tu lorgnes sur un couteau en VG10, et puis tu tombes par hasard sur un autre en ATS34 ou en 154CM, et là c'est le drame, score final : couteau 154CM 1 - portefeuille 0.

PS : j'ai édité mon précédent post.

 


yaya | Le Vendredi 07/11/2008 à 20:01 | [^] | Répondre

69 - SK-5 High Carbon

laustralien  bonjour,

quelqu'un pourrait-il me dire les différences fondamentales en utilisation ( parce que moléculairement, je m'en f....s un peu, n'étant pas chimiste ou forgeron ) entre le SK-5 et le VG-1 San Mai III.

Le scout de CS est proposé dans ces 2 aciers avec des tarifs largement différents.

Les démo sur leur site laisse penser ( même si ce ne sont que ds démo effectués par le fabricant ) que la dernière mouture de la lame ( SK5 ) est excellente à l'utilisation un peu extrême.

D'où ma question.

 


laustralien | Le Jeudi 12/03/2009 à 10:00 | [^] | Répondre

70 - Re: SK-5 High Carbon

Blue Dog Salut laustralien,

Le San Mai est un acier sandwich http://www.coldsteel.com/faqs.html#san%20mai , donc a priori plus souple et résistant que le SK5. La version SK5 est fabriqué en Chine, donc moins chère (mais surement moins bien finie, en tout cas sur le mien).

En usage intensif, le San Mai sera plus solide.

Le SK5  s'affute plus facilement.
.

 


Blue Dog | Le Jeudi 12/03/2009 à 11:53 | [^] | Répondre

71 - Re: SK-5 High Carbon

Guillaume En usage courant le SK5 est largement suffisant et s'aiguise facilement et coupe bien. Donc si tu n'as pas besoin d'un sabre laser prends le SK5. Blue Dog a détaillé le reste et nos avis se rejoignent

 


Guillaume | Le Jeudi 12/03/2009 à 14:49 | [^] | Répondre

72 - Acier 440 C

Allowedream salut,
j'aimerai savoir ce que vaut l'acier 440c de smith & wesson (extreme ops) ?
merci

 


Allowedream | Le Jeudi 16/04/2009 à 12:37 | [^] | Répondre

73 - Re: Acier 440 C

Blue Dog Bonjour,
si tu possèdes déjà le couteau, à toi de nous dire ce que tu en penses .

 


Blue Dog | Le Jeudi 16/04/2009 à 13:29 | [^] | Répondre

74 - Re: Acier 440 C

Allowedream Je l'ai recu ce matin pour la modite somme de 12 euros ^^
Je t'en dirai plus un peu plus tard, mais ce que je voulai savoir c'est si Smith & Wesson fabrique bien cet acier 440 c

 


Allowedream | Le Jeudi 16/04/2009 à 14:51 | [^] | Répondre

75 - Re: Acier 440 C

Blue Dog Les marques ne fabriquent pas leurs aciers, elles l'achètent à des acièries. Le 440C est un bon acier si les traitements thermiques sont bien réalisés. Sur ton couteau, le seul moyen de savoir, c'est de l'utiliser...

Par ailleurs, je ne suis pas sur que Smith&Wesson fabrique ses couteaux, ils sont surement sous-traités en Asie.

 


Blue Dog | Le Jeudi 16/04/2009 à 15:10 | [^] | Répondre

77 - acier couteax case

bonjour a tous est ce que quelq un pourrai me donner des renseignement sur les acier utiliser pour les couteaux case en particulier sur le true sharp merci davance

 


spike | Le Vendredi 17/04/2009 à 17:01 | [^] | Répondre

78 - Re: acier couteax case

Blue Dog Le  Tru-Sharp est un inox à haute teneur en carbone

www.wrcase.com/case_college/blades_&_steel/steel.php

 


Blue Dog | Le Vendredi 17/04/2009 à 17:20 | [^] | Répondre

79 -

Bart Comme vous le savez j'ai fait l'heureuse acquisition d'un piémontinox sheepfoot de Tony Lopes en XC75, j'aurais voulu que vous me disiez comment vous entreteniez cet acier et les précautions que vous preniez nottament pour un usage alimentaire. 

En somme un petit topo entretetien nettoyage.

Non parceque celui la ca me ferait mal de le voir s'oxyder instantnément ou se gripper.
Une petite photo pour visualiser.

 


Bart | Le Samedi 09/05/2009 à 21:13 | [^] | Répondre

80 - Re:

leonidas Bonsoir Bart.

Pour ton superbe Piémontinox pourvu d'une lame en XC75, il est vrai que cet acier à tendance à "marquer" un peu, surtout sur des aliments gras. J'ai trois couteaux dans cet acier et tous marquent légèrement. Ce qui ne gâche rien à l'usage du couteau lui-même, mais si tu souhaite conserver l'apparence "miroir" de la lame, je te conseil de l'essuiyer avec un chiffon doux aussitôt après l'avoir utilisé. L'XC75 n'aime pas l'eau !! Du tout ! L'inox lui ne le craint pas vraiment. Donc évite de l'immerger.

 


leonidas | Le Samedi 09/05/2009 à 21:27 | [^] | Répondre

81 - Re:

Bart Merci Léo!
Malheureusement c'est un fait le XC75 c'est pas le top pour manger et puis pour le nettoyage pas génial non plus, et il est pas bon de le faire tomber à l'eau.
D'autres avis?

 


Bart | Le Samedi 09/05/2009 à 21:30 | [^] | Répondre

82 - Re:

Blue Dog Salut Bart,

si tu comptes manger avec, et si tu aimes l'acier qui brille, prépare-toi à avoir le coeur brisé .
Le XC75 s'oxyde superficiellement au contact des aliments (surtout ceux qui sont acides: tomates, citron, oignon....), les connaisseurs appelent cela la "patine".

Ce n'est que la marque d'un couteau qui sert, certains aiment, d'autres pas . Pense juste a essuyer ta lame après le repas (ou un petit coup d'éponge jaune humide).

Si vraiment tu veux conserver une lame bien brillante, il faut la nettoyer avec un chiffon et de la pâte à polir.
Mais attention, la pâte à polir (surtout la Puma) est un produit chimique donc non-alimentaire. Il faut renettoyer la lame avant de manger avec.

Si le couteau ne sert pas pendant plusieurs mois, il faut l'huiler avant de le stocker. Le XC75 rouille facilement!

édit: Léo, t'es trop rapide!

 


Blue Dog | Le Samedi 09/05/2009 à 21:33 | [^] | Répondre

83 - Re:

leonidas Bon avis Mon Grand Chien.
Personnelement, mon Tartitox par exemple n'est pas exempt de marquage. Comme je le précise dans la revue, je l'utilise fréquement pour l'alimentaire, donc la lame n'est plus aussi nette qu'avant. Mais comme le dit Grand Chien, c'est la patine, ce qui à moi, me va bien. Mais tout dépend de ce que l'on souhaite conserver comme apparence. Un petit truc au passage, tu aime ton couteau tu veux le conserver comme neuf, emmène avec toi un chiffon à lunette. Très efficace sur ces lames en XC75.

 


leonidas | Le Samedi 09/05/2009 à 22:04 | [^] | Répondre

84 - Re:

Bart Merci à vous 2!

En fait jamais je ne m'étais posé la question de limiter l'usage d'un de mes couteaux, c'est la première fois et je me suis dit: "soit tu l'utilise, soit tu le revend" (je ne suis adepte du vitrinage, dommage surtout sur un tactique (à part couteau de famille car valeur sentimentale forte)).

J'ai donc décidé de l'utiliser (avec quelque précautions tout de même) et je verrai à repolir si besoin.
Donc ce midi il a gouter à l'assiette où il est plus qu'à son aise et il est vrai qu'il à déjà une légère marque ou patine mais que sur la pointe étant un sheepfoot sa limite.

De toute façon ma question porté sur l'entretien plus que sur la question de l'utiliser ou non.

On est tous içi ou du moins beaucoup à être à la recherche d'outils (couteaux) très performants, mais cette performance n'a de réel intérêt que si l'on s'en sert.

C'est bien sûre un avis purement personnel.

 


Bart | Le Dimanche 10/05/2009 à 17:49 | [^] | Répondre

85 - Re:

cardoso5fr Euh le xc75 c'est fait pour bosser hein . Cela va s'oxyder avec le temps et les aliments acides. Coupe une serait ce qu'une pomme ou une orange avec et ta lame va se griser et s'iriser d'un jolie bleu par endroit.
Franchement pour être honnêtes faut pas se prendre la tronche avec. Cela va se patiner comme un douk et même si cela peut donner un petit gout métalique aux aliments pendant un premier temps, c'est pas toxique.
Il faut que cela vive sinon cela ne sert à rien que Tony se soit casser le ... à faire une lame qui coupe si elle doit être préservée de toute salissure.

La tronche du mien, je m'en suis pas mal servi, mais j'ai pas assez de main et de truc à couper et bcp trop de couteaux.

Pour l'entretien, en dehors de devoir filler un petit coup de marteau sur l'axe de temps à autre pour le resserrer, il n'en a pas vraiment besoin. Un coup de flotte aprés usage, un coup de chiffon, dans la poche et cela roule. Si stockage prolongé, une goutte d'huile sur la lame le protégera des traces de rouilles (différentes de la patine.)

 


cardoso5fr | Le Dimanche 10/05/2009 à 18:15 | [^] | Répondre

86 - Re:

Bart Bien d'accord.
Ca c'est de la patine!
Simpa le manche de ton piémontinox!

 


Bart | Le Dimanche 10/05/2009 à 19:06 | [^] | Répondre

87 - Sans titre

Bonjour,
Je suis nouveau sur ce forum BLOG que je trouve absoluement passionnant.
J'ai quelques questions
Quel est le meilleur acier pour un couteau, celui qui réunira toutes les meilleures qualités qu'un acier puissent avoir ? ( le top du top, le st Graal quoi )
Où puis-je me le procurer ?
On ne parle pas de prix sur ce forum.
Combien cela coute un très bon acier dans une acierie ?
Est ce qu'il y a sur ce forum des pratiquants qui pourraient me forger des lames de belle qualité et à quel prix ?
J'ai un projet de fabrication

Merci

 


scrapi | Le Dimanche 30/08/2009 à 18:45 | [^] | Répondre

88 - Re: Sans titre

Bart

Bienvenue.

Pour l'acier pas de réponse unique donc je me contenterai de te dire : celui qui correspondra à tes besoins...

Regarde ces liens qui devrait déjà te donner quelques réponses
http://a-couteaux-tires.zevillage.org/news/determinez-vos-besoins
http://a-couteaux-tires.zevillage.org/news/couteaux-et-aciers
http://a-couteaux-tires.zevillage.org/news/budget

Pour acheter ton couteau regarde les liens sur la partie droite de l'écran, ainsi que les coutelliers voir armureier près de chez toi.
Et regarde là:
http://a-couteaux-tires.zevillage.org/news/achat

En effet on ne débat pas des prix dans ce blog.

Pour te faire faire un couteau le mieux est de regarder le travail des artisans et hobyiste, voir ce qui te plait et de voir avec eux via e-mail ou autre.
Liens à droite dans l'écran.
http://forum.neoczen.org/viewforum.php?f=11
http://forum.neoczen.org/viewforum.php?f=8
http://www.davidmanise.com/forum/index.php/board,14.0.html
http://lames.forumactif.net/les-fils-des-pros-f5/
(Il y a redondance mais au moins pas de jaloux)
Les tarifs tu verras avec eux.

Voilà une fois plus avancé dans ton idée industriel ou artisanale tu pourras nous posez des questions plus ciblée là:
http://a-couteaux-tires.zevillage.org/news/achat

En espérant avoir répondu au mieux à tes réponses.

(Ma réponse n'est que le reflet de mon opinion, n'engage que moi, ne vaut donc pas grand chose)

 


Bart | Le Dimanche 30/08/2009 à 19:06 | [^] | Répondre

89 - Re: Sans titre

Blue Dog Bonjour,

avant de poser toutes ces questions, je t'invite à lire l'article dans lequel tu viens de poster, il contient toutes les réponses.

Ensuite, ce n'est pas un forum mais un blog.

Il n'y a pas un meilleur acier, juste des aciers, avec des caractéristiques différentes.

Pour acheter de l'acier, vois chez eurotechni.chez-alice.fr/

Visiblement tu n'as compris qu'on ne parle pas de prix ici.

Ensuite, au cas où tu en douterais, personne ne fait de bizness sur ce blog.

 


Blue Dog | Le Dimanche 30/08/2009 à 20:20 | [^] | Répondre

90 - Re: Sans titre

Rebonjour,
Loin de moi l'idée que s'opère sur ce blog d'obscurs bizness. Milles excuses si mes questions, maladroites sans aucuns doutes, ont pu suscité ces pensées négatives.
J'adore ce blog et je te remercie de ce déferlement d'informations, je n'arrive pas à quitter mon pc.
J'étais aveugle et tu m'as rendu la vue !
Je ne regarderais plus un couteau de la même façon. 
Je sais maintenant ce que je veux faire quand je serai grand ( oui je n'ai que 34 ans ): Artisan-Coutellier
Plus sérieusement, certaines créations m'interpellent. Le travail de Charles Bennica est superbe. le manche en acier inox 416 donne de l'éclat et le met en valeur.
Je ne connaissais pas le Damas, honte à moi ! On en a brulé pour moins que ça ( oui j'habite à Rouen )
J'ai une montagne de choses à apprendre et à voir, alors je vais arpenter ton blog avec le plus grand plaisir, qui est cela dit en passant extrèmement sympathique, drôle et Ô combien instructif.
Avant on me disait: couteau; euh m'en fous.
Maintenant je sais. Prochain achat un beau couteau chez un artisan et sûrement un pour ma femme dans la limite de mon disponible bancaire.
Mais il n'y a pas de gène à avoir de parler argent avec un peu de pudeur bien entendu, c'est un tabou typiquement français.
Ca ne va pas casser trois pattes à un canard de dire que 1 tonne de tel acier vaut xx euros.
Personnellement si je fais faire des couteaux je vais privilégier un artisan français, un jeune qui veut voler de ses propres ailes plutôt que de l'importation Made in China même si le coût est plus élevé au moins la qualité est là, c'est de l'authentique ça a une âme.
Alors encore une fois désolé pour ces questions un peu brut de décoffrage, je recommencerai plus ...promis snif.
Merci à plus

 

 


scrapi | Le Lundi 31/08/2009 à 02:16 | [^] | Répondre

91 - Re: Sans titre

Blue Dog Ce n'est pas mon blog, mais celui de Guillaume. C'est lui le patron ici.
Je fais seulement partie de l'équipe de modérateurs qui veillent sur le blog.

 


Blue Dog | Le Lundi 31/08/2009 à 08:38 | [^] | Répondre

92 - Re: Sans titre

Nicolas N'étant pas modérateur, je ne suis sans doute pas le mieux placé pour en parler ; néanmoins concernant les discussions sur les prix, ce n'est pas exactement que c'est tabou, mais que c'est interminable : tel couteau est cher, mais non il n'est pas cher au regard de ce qu'il offre, mais si il est cher car il a tel défaut, oui mais ce défaut n'est rien par rapport aux qualités, oui mais moi... et patati et patata pendant des pages. Ce blog n'étant pas un forum, ce type de blabla risquerait de parasiter - jusqu'à l'étouffer - le sujet principal qui est l'amour des lames. 
Si on veut des prix, internet est inépuisable : boutiques en lignes, sites d'enchères, contacts d'artisans, d'industriels, de fournisseurs, forums très ouverts, etc.

 


Nicolas | Le Lundi 31/08/2009 à 10:45 | [^] | Répondre

97 - Re: Sans titre

JEAN Bonjour
j'ai plusieurs lames en D2 dont 2 de DESCY  .Ses lames , du moins les miennes , ont un aspect différent des autres , mais c'est parce qu'elles sont microbillées pour avoir un aspect mat .Sans traitement particulier je ne vois pas pourquoi le D2 en l'occurence changerait d'aspect d'un coutelier à un autre.
Ce n'est qu'un acier avec une formule bien définie.Ou alors il y a un coup de main différent chez certains métallurgistes.Mais les artisans qui écrivent sur ce blog et utilisent le D2 peuvent certainement nous en parler.
A+
JEAN

 


JEAN | Le Lundi 31/08/2009 à 15:55 | [^] | Répondre

98 - Re: Le microbillage !

navydog Bonjour Jean,
J'ai eu l'occasion de parler avec notre ami A Descy, pour la petite précision il m'a avoué microbiller ses lames car il y avait aussi un quelconque intétêt, ceci pour donner une meilleure pénétration dans la matière et m'en a fait la démonstration avec ses propres mi-mines en serrant une de ses lames avec son pouce et index sur l'émouture, non microbillé...CQFD la lame effet "mirroir" retenait plus, les doigts du fait de l'effet ventouse !
Merci Mr Descy, c'était simple mais fallait y penser !

 


navydog | Le Lundi 31/08/2009 à 16:03 | [^] | Répondre

100 - Re: Le microbillage !

JEAN Merci Navydog
Donc ce n'est pas seulement pour l'esthétisme .Décidément AD ne fait rien à la légère!
Salut
jean

 


JEAN | Le Lundi 31/08/2009 à 16:08 | [^] | Répondre

101 - Re: Le microbillage !

navydog Non Alain, n'est pas le genre de personnage à faire des choses au hasard...c'est qu'il en a sous le chapeau celui là

 


navydog | Le Lundi 31/08/2009 à 16:12 | [^] | Répondre

99 - Re: Sans titre

maxos cher Jean, je parlais justement du traitement particulier qui fait que le couteau change d'aspect, pour souligner l'importance du traitement, par exemple le fait de le microbiller ou "stonewasher" etc. Je ne voulais rien dire d'autre !

 


maxos | Le Lundi 31/08/2009 à 16:07 | [^] | Répondre

102 - Re: Sans titre

JEAN Bonjour
y a pasde blem ???? (je veux faire le jeune bran  non chébran ) mon cher Maxos.

kenavo
jean

 


JEAN | Le Lundi 31/08/2009 à 16:33 | [^] | Répondre

103 - Re: Sans titre

Bonjour,
Bon je me suis cultivé un peu ( encore merci pour tout les tuyaux ) .
Avec le pedigree qu'a le RWL 34, quel est l'outil idéal pour l'aiguiser ?
Préférer du 13C26 au 12C27 ?
J'optais dans un premier temps pour un Harley Davidson hardtail D2 mais je ne suis pas fan de la tête de mort sur le manche.
Un Al Mar Falcon classic édition 140 ième anniversaire ou un cold steel espada large  me botte bien ou encore le SOG vulcan tanto. Y a t'il un avis sur l'un des trois ou les trois ?
Merci

 


scrapi | Le Mardi 01/09/2009 à 00:46 | [^] | Répondre

107 - Bark River Knives: Bravo 1 SS-CPM 154 VS Bravo-1-USMC .

Bigoud Bonjour,
"Bravo" pour votre site exceptionnel, très instructif et passionnant.
Je voudrais acheter un Bark River Bravo 1 pour mes prochain voyage dans le(s) nord, en sachant que je n'aurais pas toujours le temps d'y faire attention et de l'aiguiser très souvent.
Es que vous pourriez me dire quelle est celui qui me conviendrais le mieux entre c'est deux ci et pourquoi? : Bark River Bravo 1 SS-CPM 154    
Bark River Bravo-1-USMC
Je peut vous donner le site internet ci vous voulais voir les deux modèle et les détaille sur eux, quoi que je ne me fais aucun doute sur vos compétence en coutellerie.
Il y a aussi des ristourne incroyable, cela veut t'il dire qu'il y aura un nouveaux modèle d'ici peut?
Merci.

 


Bigoud | Le Mercredi 23/12/2009 à 18:23 | [^] | Répondre

108 - Re: Bark River Knives: Bravo 1 SS-CPM 154 VS Bravo-1-USMC .

Guillaume Compte tenu de votre "usage", l'un ou l'autre fera parfaitement l'affaire.

 


Guillaume | Le Mercredi 23/12/2009 à 20:12 | [^] | Répondre

109 - Re: Bark River Knives: Bravo 1 SS-CPM 154 VS Bravo-1-USMC .

Bigoud Désoler de vous faire perdre votre temps.
Un peut plus de spécification.
Pêcher, trapper, depeusser, bushcraft , "survie".

 


Bigoud | Le Mercredi 23/12/2009 à 22:00 | [^] | Répondre

110 - Re: Bark River Knives: Bravo 1 SS-CPM 154 VS Bravo-1-USMC .

Guillaume Compte tenu de votre "usage", l'un ou l'autre fera parfaitement l'affaire.

 


Guillaume | Le Mercredi 23/12/2009 à 22:09 | [^] | Répondre

111 - juste mon petit avis

bonjour,nouveau sur ce site,et passionné par ce petit outil (je dis bien : OUTIL ! ) je me présente :vivant en pleine nature,sculpteur,randonneur,pécheur j utilise quotidiennement un couteau.Il y a longtemps ,j'avais commençé une collection,du temps où les Viallon,Perrin et autres Bénica étaient encore accessibles à ma modeste bourse.Et puis un triste jour,cambriolage !Et une petite centaine de couteaux envolés....Mais bof,c'est la vie.j'éspère que le voleur a apprécié la valeur du larçin et n'a pas bradé certaines lames pour une poignée  de  cerises ! Opiniatre ,j'ai recommençé une nouvelle collection hélas sans les moyens que j'avais il y a 20 ans! je priviégie surtout les lames dites carbonne ,à mon humble avis les plus efficaces,et les plus faciles à aiguiser.Mais je ne suis pas si sectaire au point de ne pas craquer devant un petit Perceval ou autre .Depuis quelques années,je me fabrique aussi mes propres couteaux que je forge,meule et poli à partir de vieux outils que je récupère dans ma région(les cévennes),outils du temps où les forgerons du coin fabriquaient à la demande serpes,limes et autres faux et faucilles dans de sacrés aciers!Voilà,petite présentation par simple politesse. MOGO. ps:je n'aime pas les couteaux américains,sauf rare éxception et j'aime bien les lames nordiques genre puuko ou tolknive.A bientot;                                                                                                    

 


mogo | Le Samedi 16/01/2010 à 16:27 | [^] | Répondre

112 - Re: juste mon petit avis

Anzioluz

Salut Mogo, et bienvenue,

Nous avons donc qqs points en commun :

- Je vis aussi en pleine nature
- Avec un pied dans les Cevennes, et l'autre sur le Larzac
- Je préfère aussi les lames en acier au carbone
- J'adore les puukos (Eric Plazen, un de mes couteliers préférés, s'en inspire beaucoup)

Par contre je n'ai rien contre les lames US.. quand elles sont de qualité, comme tous les Chris Reeve et de nombreux Benchmade,..
 

 


Anzioluz | Le Samedi 16/01/2010 à 23:04 | [^] | Répondre

115 - Re: juste mon petit avis

JEAN Salut Anzio     bon ben c'est pas trop le grand écart ! Mais qu'est ce que c'est beau par là.
JEAN

 


JEAN | Le Lundi 18/01/2010 à 14:52 | [^] | Répondre

116 - acier 8Cr13MoV

Est ce un bon acier ? pour aiguisage, garde sa coupe.. merci de m'éclairer !!

 


ti-gui | Le Vendredi 11/06/2010 à 02:48 | [^] | Répondre

117 - Re: acier 8Cr13MoV

leonidas Bonjour. Ce type d'acier chinois est sensiblement identique à l'AUS 8. Ce n'est pas ce qui se fait de mieux, mais c'est facile d'entretien et d'affutage.

 


leonidas | Le Vendredi 11/06/2010 à 07:49 | [^] | Répondre

118 - acier : ATS-34, GV-10 ou S30V ?

salut la gang!


j'ai le choix pour ma fête entre trois(3) couteaux avec diférent acier! Mais je suis un peu perdu avec les aciers et les manches! Merci de m'aider a m'éclairer! Les couteaux sont:

soit le tops/buck csar-t pliant:

Longueur fermé: 5”
Poids: 9.6 oz.
Lame: 3 1/2”, acier ATS-34, fini Zirblast
Manche: G10 avec Rocky mountain tread
Étui: Nylon combat robuste
pince: oui

soit le buck vantage pro pliant

Fermé: 4 3/8”
Poids: 4.0 oz.
Lame: 3 1/4”, acier inoxydable S30V
Manche: G10 CNC noir contouré
Pince: acier inoxydable, réversible
étuit: aucune

ou bien le sog vulcan

manches: en Zytel renforcés de verre
Longueur Lame: 3.5” en VG-10
Longueur total: 8.375”
Poids: 5.0 oz
étuis: aucune
pince: oui

je voudrais faire un usage de survie! mais le quel choisir en therme acier! 


merci c'est super apprécier!

 


ti-gui | Le Samedi 27/11/2010 à 18:42 | [^] | Répondre

119 - Re: acier : ATS-34, GV-10 ou S30V ?

cardoso5fr QU'est ce que tu appelles survie??..... Survie dans le canapé en regardant Bear Grills? Sinon quel terrain?
De toute façon plutot un fixe qu'un pliant pour la "survie" fantasmé ou pas.
Les 3 aciers des couteaux que tu cites sont tous excellent et simple d'entretien.

 


cardoso5fr | Le Samedi 27/11/2010 à 19:13 | [^] | Répondre

120 - Re: acier : ATS-34, GV-10 ou S30V ?

moi j'appel un couteau de survie quand je vais en forest et que je suis perdu ou simplement quand je vais m'avanturer dans le bois quelque temps (1 a 3 jours avec les cadet du canada!)

et je ne vx pas de lame fixe pqc c'est interdit!

 


ti-gui | Le Samedi 27/11/2010 à 21:14 | [^] | Répondre

121 - Re: acier : ATS-34, GV-10 ou S30V ?

Guillaume Bon...

Pour commencer, le meilleur des trois, à mon sens, est le Buck Vantage Pro en S30V.

Mais, pourrais-tu faire un effort de rédaction en évitant le langage SMS et les abréviations ?

Merci !

 


Guillaume | Le Samedi 27/11/2010 à 22:08 | [^] | Répondre

122 - Re: acier : ATS-34, GV-10 ou S30V ?

oui avec plésir!

mais le buck vantage pro est t'Il le plus résistant?

merci!

 


ti-gui | Le Samedi 27/11/2010 à 22:26 | [^] | Répondre

123 - Re: acier : ATS-34, GV-10 ou S30V ?

Guillaume Les trois se valent. Mais le Vantage est plus ergonomique que les deux autres. Même si je ne suis pas très fanatique du flipper.

 


Guillaume | Le Samedi 27/11/2010 à 22:31 | [^] | Répondre

124 - Re: acier : ATS-34, GV-10 ou S30V ?

ah oki.

alors je serai meux avec un ou sans  étuit?

merci!

 


ti-gui | Le Dimanche 28/11/2010 à 02:08 | [^] | Répondre

125 - Re: acier : ATS-34, GV-10 ou S30V ?

Guillaume Avec, bien sûr !

 


Guillaume | Le Dimanche 28/11/2010 à 10:28 | [^] | Répondre

126 - Un autre sujet sur l'acier, désolé...

Je suis un petit nouveau dans le monde de ce formum, et je change de sujet, désolé.

Vous avez déja traiter de beaucoup de type d'acier, mais je ne trouve rien sur le 420j2, une petite indication ?

Merci d'avance.

 


Cross75 | Le Samedi 04/12/2010 à 00:10 | [^] | Répondre

127 - Re: Un autre sujet sur l'acier, désolé...

Le 420J2 est un acier inox. Sa faible teneur en carbone (0.2-0.3 %) ne lui conférant pas une grande dureté (55 HRc), il demandera un aiguisage fréquent mais facile. Ce type d'acier est utilisé fréquemment pour les couteaux de bouchers.

 


Lemy | Le Samedi 04/12/2010 à 09:03 | [^] | Répondre

128 - Re: Un autre sujet sur l'acier, désolé...

Merci pour cette réponse,

Une petite précision encore ?

Si j en crois certains tableaux sa teneur en Chrome est trop faible pour le rendre inoxydable, j'ai bien compris ?

Merci.

Séb.

 


Cross75 | Le Samedi 04/12/2010 à 12:27 | [^] | Répondre

129 - Re: Un autre sujet sur l'acier, désolé...

Selon le site de Spyderco, le 420J2 contient 12-14 % de Cr. Spyderco indique qu'un acier inox doit comporter au moins 12 % de Cr mais précise que différentes sources annoncent des taux de chrome minimum variant de 10 à 13 % pour faire un acier inox. Cependant, d'autres éléments participent à la résistance à l'oxydation (molybdène, niobium) ou permettent de diminuer le taux d'oxygène lors de la fusion de l'acier (manganèse, silicium). Finalement, un acier inox va finir par rouiller si il est exposé à l'humidité, plus ou moins vite, selon le taux de chrome....

 


Lemy | Le Samedi 04/12/2010 à 18:39 | [^] | Répondre

130 - Re: Un autre sujet sur l'acier, désolé...

Merci pour ces réponses,

Un ami militaire, vient de me faire cadeau d'un AITOR OSO NEGRO, outre sa forme trés agressive, je ne trouve aucune indications sur la composition de acier.

La seule spécification est :

AITOR acier, est fabiqué d'un acier au carbone inoxydable  de trés haute qualité qui a une plage de dureté de Rockwell c55/58 et c'est une amélioration par rapport à l'alliage célébre 440c.

Qu'elqu'un peux m'en dire plus ?

Je précise que au départ c'est un couteau de commando/survie, et que je souhaite évidement l'utilisé pour la "survie"... Et donc le fourreau est vraiment bizzare avec les attaches douteuses, connaissez vous des sites ou des liens de personnes qui personnalisent leurs fourreaux ?

Le cuir est il une bonne idée ? (De toute façon je ne pourrez travailllez que ca...)

A bientôt.

Cross75 a donné 1 couteau à Lemy

 


Cross75 | Le Vendredi 10/12/2010 à 10:00 | [^] | Répondre

131 - Re: Un autre sujet sur l'acier, désolé...

Guillaume Ce modèle est en X42 qui serait du 420 en fait, avec 0,42% de carbone 13% de chrome pour l'inoxydabilité.

Il vaut mieux oublier le cuir si tu veux quelque chose de très résistant. Préfère un étui kydex : www.nikaiasheaths.com/

 


Guillaume | Le Vendredi 10/12/2010 à 20:46 | [^] | Répondre

132 - Re: Un autre sujet sur l'acier, désolé...

Ok, merci pour la spécification. Donc un couteau AITO OSO NEGRO c'est pas super ? L'acier 420 n'étant pas trés "réputé" ?


En tout cas merci pour le lien des fourreau...

 


Cross75 | Le Vendredi 10/12/2010 à 22:20 | [^] | Répondre

133 - Acier X12M

Hello,

En trainant un peu sur le web, surtout en lorgnant sur des couteau russes,
( http://www.kizlyarextreme.ru/nozhi-kizliar/baikier-1-kh12mf-chiernyi-abs )
J'ai vu que l'acier X12M etait asser souvent utilisé et la vient la question : qu'est ce que sa vaut ?
En fouinant un peu j'ai trouvé des caracteristique,
( http://m-s-s.ru/mar/en/e_mat_start.php-name_id=277.htm )
mais le taux de 1.45 de carbon me parait ...enorme ( et a vrai dire c'est pas en voyant des caracteristiques comme sa que je suis avancé )

Avez vous deja entendu parlez de ces aciers ? et qu'en pensez vous ?

Merci,

 


zoupi | Le Jeudi 26/05/2011 à 20:13 | [^] | Répondre

134 - Re: Acier X12M

cardoso5fr Je ne connais pas cette nuance mais il y a pas mal d'acier avec des taux de carbones trés trés élevés.

 


cardoso5fr | Le Jeudi 26/05/2011 à 21:22 | [^] | Répondre

135 - Acier MV-58

maratboo Bonjour,
Je suis à la recherche de renseignements sur un acier ?inox? MV-58.
J'ai noté que cet acier est évoqué parmi les couteaux cuisine Japonais.
De même, un artisan espagnol l'utilise dans sa gamme de couteaux de survie.
J'ai touvé sur la toile une société Lithuanienne, MV Steel, produisant de l'inox et
déclarant fournir des coutelliers.
Merci à l'avance de vos réponses.
Je tiendrais surtout à connaitre la composition de cet acier( sûrement Mo et V en partie, mais combien en C,
Cr. jee ne pense pas Co.)

 


maratboo | Le Mardi 18/09/2012 à 18:12 | [^] | Répondre


137 - Re: Je me sers souvent de ce tableau pour comparer.

 Désolé, je ne sais pas comment afficher correctement ce tableau ...

 


popov | Le Lundi 30/12/2013 à 18:17 | [^] | Répondre

138 - Bonne année 2014

Excellente nouvelle Année à tous les amateurs de couteaux. Quelle belle passion. Et encore bravo pour ce site extraordinaire. Semper Fi!

 


Pico | Le Mardi 31/12/2013 à 18:04 | [^] | Répondre

140 - Re: Bonne année 2014

Guillaume Bonne anné à toi aussi !

 


Guillaume | Le Jeudi 02/01/2014 à 22:51 | [^] | Répondre

139 - Re: Je me sers souvent de ce tableau pour comparer.

Guillaume J'ai redimensionné mais c'est moins lisible. En tous cas merci pour le tableau.

 


Guillaume | Le Jeudi 02/01/2014 à 22:50 | [^] | Répondre

141 - Re: Je me sers souvent de ce tableau pour comparer.

Bonjour,

Ce tableau a le merite d'exister, mais est très  loin de pouvoir donner une idée  des differentes qualitée qui sont mentionnées,  par exemple il n'existe  aucun test objectif  capable de vraiment faire la difference entre les nuances d'aciers Martensitiques  (utilisés en coutellerie) pour le seul  test disponible ISO 8442-1,  tous les aciers sont bons ce qui est loin d'être le cas. Un élémént simple  pouvant être pris en compte et le taux de Carbone  en balance avec le taux de Chrome.  En sachant de plus que le traitement thermique influence  d'une manière très importante cette caractéristique; L'angle de coupe  influence le tranchant, cet angle doit  être adapté a l'usage. La  precision de la temperatutre de fusion de l'acier determine l'absence de carbure primaire avec les aciers qui ont un taux de carbone superieur à 0,5%  et ainsi de suite.
En sachant également que les plupart des aciers utilisés  comme  par exemple la famille des 440 A-B-C n'ont jamais été conçus pour faire des  lames de couteaux, donc la taille de leurs grains de carbures secondaires  et trop important pour être affinée en forme de V, donnant plutôt des scies que des fils de coupe.
Vouloir faire ce type de tableaux  est meritoire mais très subjectif  voir pouvant  provoquer des erreurs  lors du choix d'un couteau   par rapport a un certain type d'utilisation.
Je vous conseille plutôt de lire quelques manuels de metallurgie, chapitre  Aciers Martensitiques   et à partir de là vous faire votre propre jugement par rapport à vos besoins.

 


Excalibur | Le Dimanche 09/03/2014 à 00:37 | [^] | Répondre