Nov. 08
08
Couteaux, lanières, Tip Up et Tip Down
"Tendances" ou utiles ?
Suggéré dans un autre article, je lance un topic sur les lanières et autres cordons que l'on attache aux manches de nos couteaux.
J'en suis adepte depuis toujours
et ce, pour quatre raisons :
1 - Comme le dit Nicolas dans l'article sur les CRKT M16 : le cordon déplié autour du poignet est une assurance contre la chute accidentelle du couteau au fond de la mare ou du ravin.
2 - Comme le dit Jean, dans un de ses commentaires : le cordon sous toutes ses formes permet, lorsque le couteau est au fond d'une poche ou mal positionné, de le récupérer plus facilement.
3 - Le cordon permet le passage d'un mousqueton qui solidarise le couteau au pantalon/veste/équipements : garantie contre la perte.
4 - Enfin, et je l'avoue bien humblement, c'est la façon la plus économique et la plus simple de personnaliser mes couteaux. C'est mon petit "plus", coloré ou non, artistique ou pas. En fait, une forme de jeu de gamin...
Matériaux : Tous. Cuir, lacets de chaussures, cordelette nylon. En bas à droite de ma photo, vous avez une cordelette verte nouée en noeud de pendu : c'est de la suspente de parachute, ce que certains appellent de la paracorde. En fait, la vraie suspente est une cordelette en nylon (l'âme) prise dans une gaine en coton. En effet lorsque que le parachute s'ouvre, il faut quelque chose de très solide pour la suspente. Mais les suspentes frottent très fort et très vite l'une contre l'autre : nylon contre nylon = chaud = casse. D'où le gainage en coton. C'est le même principe d'ailleurs, pour les cordages de bateaux, où il y a même des âmes en Kevlar. Mais M. Jean nous en parlera mieux que moi. Ma préférence en matière de bout marine va au 3mm.
Formes : Indémodable : le fameux "noeud de pendu" : facile à faire, facile à défaire et qui compactera la cordelette correctement. Après tout est possible comme l'énorme scoubidou au bout de mon Pocket Bushman ou des noeuds de touline. J'ai une petite préférence pour une recette simple : quatre noeuds simples alignés : facile à agripper et pratique pour le mousqueton.
Couleurs : Amusez-vous !
Mais je laisse la parole à un grand spécialiste des couteaux et des nouages et des pliages, l'ami TUAN :
Voilà bien un sujet auquel je suis particulièrement... attaché !
J'ai depuis enfant toujours eu cette manie de trimballer couteaux et ficelles en poche, jusqu'au jour où, sans doute inspiré pour la première fois par mon quasi frangin Fred Perrin, j'ai eu l'idée d'associer les deux pour un meilleur confort de port, d'extraction et manipulation... Après diverses formes et longueurs de lanières/dragonnes, j'ai finalement opté pour une paracorde à 2 noeuds d'une longueur/espacement désormais stabilisée à ma main et mon usage.
Voici parmi mes plus courants EDC quelques exemples en illustration (comme je n'ai pas souvent l'occasion de poster ici vous me pardonnerez j'espère la profusion d'images...)
A tout seigneur tout honneur, d'abord quelques modèles tout spécialement choisis pour faire plaisir (ou faire râler) l'hôte de ces lieux :
Les incontournables Bonvents...
Old generation
Le Bonvent nouveau, entouré de quelques pièces d'artisans auxquels j'ai commandité mon style de clip à port profond
Wanless damas, agrémenté d'une lanière que m'avait offerte mon ami Tony Lopes
FB04 custom ; le FB04 production Spyderco est dispensé de lanière car je m'en sert presque exclusivement en cuisine.
Doug Ritter RSK, customisé par Marcins
Hawk Mudd custom et Boker Trance customisé par Michael Potter
Baroudeur d'Eric Parmentier
Un higonokami que j'avais designé pour Patt Art Celtic
XM18 - 3,5" et 3"
DGG Smf & Sng
Pour des couteaux résolument plus petits (ou très légers) parfois une tresse cuir plus traditionelle...
...comme on en trouve habituellement sur les William Henry
Dans le très petit, souvent un seul noeud suffit à la prise en main
Une pièce unique, un Shark Damas, réalisé par mon ami Pierre Henri Monnet (il en a en réalité fait 2 différents exemplaires, l'autre en corne de buffle fut offert à Fred, le créateur de ce design)
Enfin, les couteaux avec lesquels mon attachement à la paracorde a véritablement commencé, incontournables, indispensables et indémodables : les Douk-Douks...
...sans oublier pour terminer mon fidèle SAk qui bénéficie d'une corde particulièrement longue (j'ai besoin d'au moins cette longueur là pour l'extraire non de ma poche mais du fin fond de mon sac...)
Tuan
Voilà ! Ayant lancé le débat, nous sommes un certain nombre à attendre vos commentaires et surtout vos photos !
J'en suis adepte depuis toujours
et ce, pour quatre raisons :1 - Comme le dit Nicolas dans l'article sur les CRKT M16 : le cordon déplié autour du poignet est une assurance contre la chute accidentelle du couteau au fond de la mare ou du ravin.
2 - Comme le dit Jean, dans un de ses commentaires : le cordon sous toutes ses formes permet, lorsque le couteau est au fond d'une poche ou mal positionné, de le récupérer plus facilement.
3 - Le cordon permet le passage d'un mousqueton qui solidarise le couteau au pantalon/veste/équipements : garantie contre la perte.
4 - Enfin, et je l'avoue bien humblement, c'est la façon la plus économique et la plus simple de personnaliser mes couteaux. C'est mon petit "plus", coloré ou non, artistique ou pas. En fait, une forme de jeu de gamin...
Matériaux : Tous. Cuir, lacets de chaussures, cordelette nylon. En bas à droite de ma photo, vous avez une cordelette verte nouée en noeud de pendu : c'est de la suspente de parachute, ce que certains appellent de la paracorde. En fait, la vraie suspente est une cordelette en nylon (l'âme) prise dans une gaine en coton. En effet lorsque que le parachute s'ouvre, il faut quelque chose de très solide pour la suspente. Mais les suspentes frottent très fort et très vite l'une contre l'autre : nylon contre nylon = chaud = casse. D'où le gainage en coton. C'est le même principe d'ailleurs, pour les cordages de bateaux, où il y a même des âmes en Kevlar. Mais M. Jean nous en parlera mieux que moi. Ma préférence en matière de bout marine va au 3mm.
Formes : Indémodable : le fameux "noeud de pendu" : facile à faire, facile à défaire et qui compactera la cordelette correctement. Après tout est possible comme l'énorme scoubidou au bout de mon Pocket Bushman ou des noeuds de touline. J'ai une petite préférence pour une recette simple : quatre noeuds simples alignés : facile à agripper et pratique pour le mousqueton.
Couleurs : Amusez-vous !
Mais je laisse la parole à un grand spécialiste des couteaux et des nouages et des pliages, l'ami TUAN :
Voilà bien un sujet auquel je suis particulièrement... attaché !J'ai depuis enfant toujours eu cette manie de trimballer couteaux et ficelles en poche, jusqu'au jour où, sans doute inspiré pour la première fois par mon quasi frangin Fred Perrin, j'ai eu l'idée d'associer les deux pour un meilleur confort de port, d'extraction et manipulation... Après diverses formes et longueurs de lanières/dragonnes, j'ai finalement opté pour une paracorde à 2 noeuds d'une longueur/espacement désormais stabilisée à ma main et mon usage.
Voici parmi mes plus courants EDC quelques exemples en illustration (comme je n'ai pas souvent l'occasion de poster ici vous me pardonnerez j'espère la profusion d'images...)
A tout seigneur tout honneur, d'abord quelques modèles tout spécialement choisis pour faire plaisir (ou faire râler) l'hôte de ces lieux :
Les incontournables Bonvents...
Old generation
Le Bonvent nouveau, entouré de quelques pièces d'artisans auxquels j'ai commandité mon style de clip à port profond
Wanless damas, agrémenté d'une lanière que m'avait offerte mon ami Tony Lopes
FB04 custom ; le FB04 production Spyderco est dispensé de lanière car je m'en sert presque exclusivement en cuisine.
Doug Ritter RSK, customisé par Marcins
Hawk Mudd custom et Boker Trance customisé par Michael Potter
Baroudeur d'Eric Parmentier
Un higonokami que j'avais designé pour Patt Art Celtic
XM18 - 3,5" et 3"
DGG Smf & Sng
Pour des couteaux résolument plus petits (ou très légers) parfois une tresse cuir plus traditionelle...
...comme on en trouve habituellement sur les William Henry
Dans le très petit, souvent un seul noeud suffit à la prise en main
Une pièce unique, un Shark Damas, réalisé par mon ami Pierre Henri Monnet (il en a en réalité fait 2 différents exemplaires, l'autre en corne de buffle fut offert à Fred, le créateur de ce design)
Enfin, les couteaux avec lesquels mon attachement à la paracorde a véritablement commencé, incontournables, indispensables et indémodables : les Douk-Douks...
...sans oublier pour terminer mon fidèle SAk qui bénéficie d'une corde particulièrement longue (j'ai besoin d'au moins cette longueur là pour l'extraire non de ma poche mais du fin fond de mon sac...)
Tuan
Voilà ! Ayant lancé le débat, nous sommes un certain nombre à attendre vos commentaires et surtout vos photos !
Mots-clés : couteaux
en fait, si je regarde bien la photo de guillaume, la cordelette étant systématiquement placée au bout du manche, le clip doit également y être placé, pas le choix.
![[^]](/public_images/skins/itheme/fleche-haut-13.png "En Haut")
hello, je trouve que la fonction 2 est vraiment très utile au quotidien. Mais elle implique en effet que le clip et le trou pour la lanière soient placés du même côté (ce qui me semble être le bon sens). Or sur certains modèles comme le Styker le clip est du côté du pivot de la lame (et ne peut être mis ailleurs) alors que le trou pour la cordelette est du côté opposé ; il me semble (AMHA !) que c'est une aberration que les fabricants ne devraient plus laisser passer (sinon une fois le couteau clippé en poche on se retrouve avec la lanière coincée au fond de la poche ! pas très malin Monsieur Benchmade, sauf votre respect ! )... même si en effet cela conduit à ce que le pivot s'encrasse un peu... mais en soufflant energiquement dessus, en principe, ça lui dégage les bronches !
En fait sur les couteaux tip-down, la cordette sert justement à attraper le couteau quand il n'est pas fixé par le clip !
Pour ma part, j'ai tellement l'habitude de mes CRKT M16 que je préfère le clip au niveau de l'axe de la lame, la solution du Sebenza me fait faire des manipulations un peu maladroites : quand je sors le couteau de ma poche en tenant l'axe de la lame entre le pouce et l'index, le manche pivote naturellement jusque dans ma paume. Avec le Sebenza, je n'arrive pas à trouver un geste aussi simple.
Salut a tous,
Moi c est surtout le Stryker de chez Benchmade qui s'entrouvre à la prise en main, d'autant qu'il a une ouverture assistée, alors c est un peu limite. ça doit donc dépendre des modèles ! tant mieux si le M 16 ne le fait pas , très bon point pour lui ! :-)
salut 
Le noeud que j'emploie n'est pas une pomme de touline, mais un des noeuds qu'utilisait autrefois ma mère pour confectionner des boutons de robes et tuniques.
Bjr oui comme dis Guillaume chez les ships et aussi chez Decat je pense que demander de la "paracorde" c'est un peu trop spécifique pour la plupart des gens chez un ship on dira du bout ou de la garcette qualité tresse.En général çà va du 2 mm à 30 mm pour les drisses ou écoutes.
Petite colle à 3 pesos :
Bonsoir TUAN,
Bonjour 
Petites lanières...
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