Sep. 15 17

Couteau Eric Plazen Perso suite

Episode 2 - Spécifications en partie Indoor

Un pont vraiment trop loin




Il pleut des chats et des chiens...


Fortes rafales de vent, foudre et pluies. Pas gâté par le temps... J'ai donc profité de la journée d'hier pour réaliser des photos des caractéristiques du en indoor. Il ne faut pas forcer le destin.
Le temps plus clément d'aujourd'hui m'a cependant permis de capturer quelques vidéos. Enfin, plus clément, faut le dire vite...


.zevillage.org/files//tpsclmt.flv

Anatomie du Perso

Je vais à l'essentiel. Je m'appesantis sur les détails importants.

Longueur totale presque 22 cm
Longueur de lame : 102mm


Longueur de manche : 115 mm
 


très équilibré et pas lourd : 155 g et 275 avec l'étui.


Lame sandwich en acier SC145 au milieu et vieux fer sur les côtés.



Le SC145 a été produit pour Achim Wirtz par une entreprise allemande. Il contient 1,45% de carbone, du fer et c'est presque tout. D'où SC pour Super Clean. 1,45 % de carbone, c'est énorme, techniquement on pourrait dire que cela s'approche de la fonte (2%). Et la fonte ça coupe mais ça casse.
La lame fait environ 5 mm d'épaisseur avec 2 mm de SC145 et 1,5 mm de part et d'autre de vieux fer. On voit nettement le sandwich sur la photo.
Tout les détails du SC 145 sur ce merveilleux site de référence : www.zknives.com/knives/steels/sc145.shtml


Il coupe d'autant mieux que la lame est très haute - 32 mm à son plus haut - avec une émouture plate quasi-intégrale qui finit sur un tranchant très légèrement convexe et un fil de rasoir du Barbier de Séville.



Sur des photos prises à réception, on distingue mieux l'émouture et le tranchant, ainsi que la délimitation entre le vieux fer et le coeur en en SC145





La lame se poursuit sur une soie traversante matée sur une rondelle au talon du manche.



Celui-ci est en buis clair très beau et légèrement veiné.


L'arrière du manche a une ergonomie qui permet le bon positionnement du petit doigt et de la paume de la main.



Mais surtout, l'innovation du perso, c'est d'avoir un manche épais et cylindrique à l'avant. Cela prévient en très grande partie un glissement involontaire de la main vers l'avant et donc sur la lame. Si Eric Plazen - himself - a opté pour ce design, c'est qu'il y a bien une raison !



Certains apprécient moins l'esthétique du ainsi modifé, c'est vrai cela fait moins scandinave. Mais c'est très efficace. Je pense qu'Anzio confirmera.

Les prises en main sont efficaces et agréables.


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Bon, allez.... une petite pause. Clope, café (faut que je vous parle de mon mug Camelback). Heureusement les forêts allemandes sont parsemées de huttes et de refuges.



Et croyez-le ou non, c'était ouvert et les tas de bois étaient prêts pour le prochain feu. La Germanie a du bon...

On reprend !

Le est livré avec son étui propre (à lui, pas pas sale) : c'est du sur-mesures, pas du prêt-à-porter. Long de vingt centimètre environ, le s'y loge à la perfection. La rétention est bonne. La couleur est belle.



Un rabat de cuir forme un passant de ceinture.



Pour ma part, je préfère le prolonger par un lacet de cuir pour un port à la scandinave car c'est plus facile de l'en extraire et de l'y faire rentrer. Certes l'étui ballote le long de la jambe mais une introduction en biais de la lame est plus facilement évitable. Car si cela devait arriver, vu le pouvoir de coupe du coutal, l'étui serait proprement cisaillé sur un des côtés.



Ca fonctionne à merveille et le "clop" d'engagement est rassurant.


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Ultime et énorme avantage : si vous partez faire du trek en Papouasie-Nouvelle-Guinée, cet étui vous permettra de faire couleur locale avec les autochtones en l'utilisant comme étui pénien. Pas jusqu'au fond, à moins d'être un castor...
 

Malheureusement...
...on ne peut pas encore transmettre les odeurs par internet ! Or, l'un des aspects vraiment séduisant de ce , c'est qu'en plus il sent bon ! Odeurs du cuir, du buis, le tout imprégné d'huile de lin complètent les plaisirs du touché et de la vue. Ce est sensuel...

Et Heureusement !

Il découle de cette description, compte tenu du type d'acier et de la géométrie de la lame, que ce coupe très très fort mais qu'il faut faire attention au tranchant et à la pointe. Par exemple il ne verra jamais le fond de mon assiette. Pour cela, j'ai un excellent de, en XC75, bien trempé, résilient et facile à aiguiser.
 


Si ça ce n'est pas une épreuve ultime de survivalitude !
 
Le prochain épisode visera à montrer que le Perso est un très solide et extrêmement puissant mais que cette puissance oblige à un bon usage.


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Commentaires

1 - Un immense merci pour ces 2 premiers épisodes !

Anzioluz Salut Guillaume,
Oh que oui, que Anzio confirme que le Perso ainsi modifié en fait enfin un couteau sécurisé !
C'est avec une réelle émotion que je viens de découvrir tes deux épisodes sur ce sublime Perso ; épisodes qui me ramènent longtemps en arrière quand je marchais avec mes brebis sur le Larzac avec mon premier Plazen à la ceinture, quand toi tu venais à peine de créer ton merveilleux site ACT.

Je pense y avoir été pour qqch dans ta passion pour les oeuvres d'Eric Plazen ; et toi, tu m'as fait découvrir le Sebenza de Chris Reeve.

Bien sûr qu'il y a de formidables autres couteaux.. mais bon, ce n'est pas faire injure aux autres talentueux créateurs quand j'ose dire qu'Eric Plazen et Chris Reeve sont number one pour la simplicité, le caractère opérationnel et la beauté épurée de leurs oeuvres.. tout en m'empressant d'ajouter la maxime légendaire d'ACT : "Avis à deux balles, of course ! "..

Merci encore à toi pour tout,
Et félicitations pour ton Perso.

(mes wakisashi et dépeceur, de Plazen ; et mon small classic Sebenza)


 


Anzioluz | Le Jeudi 17/09/2015 à 23:51 | [^] | Répondre

2 -

Nicolas Je n'ai pas de Plazen, mais ils plaisent à tout le monde, alors...

 


Nicolas | Le Lundi 21/09/2015 à 08:39 | [^] | Répondre