Couteau Eric Plazen Perso "tests"
Episode 3 - Coupez !
Une promenade de Lutin et Calvaire
Compte tenu de ce que nous avons vu dans l'épisode précédent, il est évident qu'Eric Plazen a fait des choix radicaux tant pour l'acier que pour la géométrie de la lame. L'émouture abouti sur un fil rasoir dans un acier ultra-pur mais qui peut casser. Donc, avec ce couteau il n'est possible de ne faire qu'une seule chose : couper et rien d'autre. Ce n'est pas une barre à mine, ni un tournevis, encore moins une machette, une hache, ni une pioche.
Si je plantais la pointe dans le bois et que j'exerçais une flexion, la pointe casserait. Je ne vais pas vous faire la démonstration, rassurez-vous. Ce serait idiot et peu respectueux du travail de M. Plazen. De même, si vous prenez un gros clou et que vous tapez avec un couteau en acier moins dur, vous créez un méplat, un arrondi. La matière s'est "tassée", c'est rattrapable. Si vous tapez un clou avec ce couteau, il y a une forte chance que le fil casse, qu'il se crée une "dent", c'est à dire que la matière soit partie. Là, c'est plus ennuyeux.
Du bon usage du couteau
Les vidéos et les photos ont été réalisées pendant plusieurs jours, elles ne sont pas forcément présentées dans l'ordre chronologique. Je n'étais pas satisfait du résultat de certaines séquences et j'ai dû les recommencer. Vous verrez pourquoi...
Avec les appels à la précaution répétés que j'émets, vous allez finir par vous dire que c'est un couteau à mettre sous verre ou uniquement fait pour couper du foie gras le soir de Noël sur une planche de polystyrène montée sur silent blocks. Il n'en est rien. On peut en user et en abuser tant qu'on coupe. Et ça, je peux vous dire qu'il sait le faire.
J'ai donc repris le chemin de la rivière.
a-couteaux-tires.zevillage.org/files//lieserriver__640x480.flv
Et là, que vois-je ?
Oh! La belle truite !
Comment ça coupe ? Un arbre est tombé. Bois très dur. Certainement, je ne suis pas sûr, un hêtre. Ou pas hêtre, telle est la question.
Après plusieurs tests de coupe, le même jour, le fil est toujours parfaitement intact.
Passons au test suivant. Quitte à faire des copeaux autant que cela serve. Les versants n'ont pas encore évacués les pluies des jours précédents, tout est détrempé.
Jusqu'à ce que j'essaye de le filmer. Parce que pour trouver le bon endroit, avec la bonne lumière, le bon angle du couteau, de la branche et de l'objectif, j'ai ramé. Exemple.
Mais, on va le faire.
Une fois fini, cela donne cela. Mais on peut faire encore mieux.
Après avoir consciencieusement éteint le départ de feu - je vous laisse imaginer comment - j'ai repris la progression de la tactique du danger ultime.
Les coupes à la volée ne sont pas le domaine de prédilection de ce couteau. La lame est un peu courte et le poids, donc l'inertie, sont limites. Mais ça coupe les ronces et les arbrisseaux net, Très net...
Et les autres tests ?
Passage obligé à la cuisine, avec sa fameuse tomate de la mort qui tue.
Je vais continuer à m'en servir dans les jours qui viennent avant de rédiger l'épisode 4, final, avec le test ultime, dont le thème sera : tactique ou pas ?
En attendant, je suis très déçu, il n'y a quasiment pas de mûres, que des champignons moches. Je n'ai vu que très peu d'animaux, surtout des rapaces et quelques mulots. Au mois d'août, j'avais vu renard (argenté !!!) et biches.
Mots-clés : Couteaux Eric Plazen
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