Ayant depuis très longtemps renoncé à faire des photos correctes,

notamment lors d'un salon, je ne vais pas vous livrer un reportage exhaustif du SICAC. Je compte sur ceux d'entre vous qui ont pu faire des photos, pour compléter - s'ils le souhaitent - ce bref aperçu.

Cela présente un avantage : cet article sera bref, l'inconvénient, c'est que je vais oublier du monde et ce n'est pas bien.
Cette édition était très bonne pour trois raisons :
1 - Un large public a afflué sur les deux jours, c'est rassurant.
2 - Les "anciens" sont toujours aussi performants.
3 - La "nouvelle" génération monte, monte, monte !
Commençons par les plus "connus" :
Allen Elishewitz était de retour en personne, himself, au SICAC. Impossible de discuter avec lui le premier jour, tant il a été sollicité. Mais le deuxième, j'ai pu bavarder avec lui sur les modèles qu'il ne fera plus (

) et ses envies à venir : plus de matières et de couleurs, et cela se voit :
Eric Parmentier était là lui aussi, accueillant et agréable, toujours prêt à partager. Cette année marque le retour en force de son système Flex que tout le monde lui réclame :
Jean-Pierre Martin, le roi de la finition et des systèmes micrométriques, était présent avec des modèles toujours aussi élégants :
Je n'ai pas de photos de Bud Nealy, d'Ed Schempp, de Fred
Perrin, de Rockstead, des Finlandais et des Japonais toujours fidèles au rendez-vous... Je n'ai même pas eu la présence d'esprit de faire une photo de la table Wildsteer et de son étonnant
pliant outdoor. Je n'ai pas été vraiment performant

.
Pour les exposants les plus récents, il n'y a que des bonnes nouvelles :
Je ne vous montrerai pas de photos de la table de David Lespect, pas parce que j'ai oublié mais il n'y a aucun intérêt à photographier une table vide, vidée en 40 minutes chrono ! Cela m'a au moins permis de papoter tranquillement avec lui, notamment sur sa façon de faire évoluer les designs.
Dans la production super évoluée et avec talent, citons l'excellent Thierry Savidan. Cette année, c'est sa collaboration avec Raphaël Durand, qui a fait la lame, qui m'a vraiment attiré, le Morfalock :
C'est gros et grand mais léger et surtout nickel aux niveaux des finitions et de l'ergonomie. ll y avait d'autres belles choses au demeurant :
Mickael Moing toujours aussi sympa, avec un grand sens de l'humour et un sourire contagieux. Il excelle dans le petit comme dans le lourd comme ce bowie maousse :
Bien connu de certains d'entre vous, Philippe Jourget avait une table remarquable, c'est beau et bien fait :
Le prix de la progression fulgurante et de l'innovation permanente revient à Jérôme "Torpen" Hovaere avec des
couteaux beaux et fonctionnels :
Sacha Thiel, c'est propre, c'est beau :
Enfin, mon coup de

de l'année, c'est Guy Poggetti, des lignes, de la qualité et de la gentillesse :
Pour finir, bien que ce ne soit pas mon style de
couteau, je souhaite souligner le travail de marquetterie extraordinaire de Patrick Famin. On aime ou on n'aime pas mais le travail est formidable :
Les photos des tables de Matthieu Callejon, de Laurent Gaillard et de Richard Ciacherra sont tellement pourries que je ne peux les montrer. J'en suis vraiment désolé et j'espère que d'autres pourront y remédier.
La rencontre avec les couteliers a été formidable. Cela a aussi permis de revoir les amis, couteliers ou non. Ils se connaissent

.
Le SICAC, c'est bien.
Mots-clés : salons de couteaux
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