Déc. 09 14

Couteaux - Japon 2

Quelques Higonokami en direct du Japon



         Je vais vous présenter les petits que j’ai ramenés du Japon. 

 

Tout d’abord, précisons les termes. est une marque déposée, c’est donc un nom propre et, en tant que tel, est invariable et prend une majuscule, comme ou Victor Hugo. Seules deux sociétés gèrent l’appellation.

 

De haut en bas :

- le plus traditionnel, lame trois couches et manche en laiton, acheté dans une petite boutique sous le métro aérien, à deux cents mètres de celui dont je vous ai parlé dans Japon 1 (valeur : deux de base) ;

- en dessous, lame d’acier inconnu et manche en tôle, acheté dans une quincaillerie de la ville de Ôtsu (valeur : trois baguettes de pain) ;

- le même en plus petit ( et quelques miettes de moins), acheté au même endroit ;

- le mastoc à manche plastique acheté dans une quincaillerie de banlieue (valeur : une baguette de pain).

 


 

J’ai distribué les deux du milieu et deux exemplaires de celui en plastique jaune aux amis comme cadeau au retour.

 

Ce qui caractérise le est sa conception simple à friction, un seul clou, manche en métal plié, et blocage de lame avec le pouce sur la mouche. La forme de la lame est également caractéristique : en forme de lame de katana avec la pointe en «  inversée ».

 

Faisons-nous une idée des lames :

 


 

Oh, mais on dirait que le plus prestigieux des quatre aurait la lame un peu voilée !?

 

Absolument. J’ai bien essayé de la redresser, mais l’acier trois couches, ça ne se redresse pas comme cela. Ce serait même un coup à se faire mal. Au bout du compte, je me dis que ça fait partie de son charme.

 

C’est donc celui que j’ai gardé.
 


Voyons ce qui est écrit dessus, parce que les idéogrammes exercent sur nous la fascination du mystère :

 

  
          Si je transcris en romanji (écriture romane), sur la boite et sur le manche en laiton est écrit .
 

 Le modèle le plus traditionnel possède une lame d’une longueur identique à celle du Douk-Douk classique, et son manche a quelques millimètres de moins. L’épaisseur des lames est comparable au ricasso, mais celle du ne s’affine pas en allant vers la pointe. Ce détail et la qualité de l’acier trois couches en font une lame beaucoup plus robuste que celle du Douk. En revanche, j’ai l’impression que le laiton du manche risquerait de plier à un effort latéral bien plus facilement que la tôle du Douk.

 


 

Ce qui m’étonne, c’est l'incroyable qualité de la lame relativement à sa destination bureautique : a-t-on besoin d’un acier triple couche pour tailler des crayons ou pour ouvrir du courrier ? Le papier étant certes abrasif, un acier dur suffirait, non ? D’autant que le fait qu’il n’y ait pas de blocage réserve son emploi à l’intérieur de la maison, ce n'est pas vraiment un d'extérieur.

 

L’ouverture à une main est possible, mais pas très rapide ; tandis qu’il se ferme facilement d’une seule main

 


 

Le modèle le moins traditionnel est quand même une étrangeté extraterrestre :

 



         Sur la lame de ce drôle d’oiseau à manche plastique bizarre, quelques idéogrammes :



qui signifient niu higo, qui est la transcription phonétique de new higo. Je présume que, dans l’esprit de ses concepteurs, ce est le « nouveau petit à tout faire et pas cher ».
 

          Lame 6,5 cm, longueur hors tout 16,5. La prise en main n’est pas fabuleuse, mais elle suffit pour le dépannage et les petits travaux de la maison.

 


 

On ne lui demandera pas d’abattre un arbre ou de servir un rhinocéros, mais on peut manger avec, et même préparer ce qu’on mangera. Un système de vis-écrou, si bien qu'on peut affermir le serrage de la lame et si le manche venait à lâcher (ce n’est que du plastique de base), rien n’empêcherait le bricolo avisé de s’en rebidouiller un vite fait avec un bout de tôle, pliée bien entendu, et un petit perçage basique.

 

Pas d’ouverture à une main, mais fermeture à une main facile.

 

 

 

         Une dernière photo de famille et faire de beaux rêves :





P.S. : Législation japonaise – mots clefs : voyage Japon.

 

Depuis qu’une femme a tué un homme à coups de  dans une gare et un accès de folie, porter un est passible de 500.000 yens (environ 3700 €) d’amende et de trois ans de prison. C’est la bonne vieille technique : calmer l’opinion en légiférant  sur le moyen et en évitant surtout de se questionner sur la cause. Ainsi, de nombreux couteliers japonais, depuis cette date assez récente (de l’ordre de un, deux ou trois ans, je ne me souviens plus), ont dû fermer boutique.

 

Le coutelier : « Je ne vous conseille pas de porter un sur vous, pas même un . Là, ça va, parce que vous avez la facture avec la date d’aujourd’hui, mais sinon, il ne vaut mieux pas. »

 

C’était un message à tous ceux qui voudraient se faire une petite virée à travers le Japon avec un « naïhu » (transcription phonétique de knife) dans la pocket.

 

Finalement, on n’est pas mal lotis en France. Au lieu de râler.



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Commentaires

1 - passion Higo

leonidas Bravo Nicolas pour ce second opus fort bien détaillé ! J'adore ce petit couteau qui reste un modeste assemblage de métal mais qui, comme le Kiridashi, donne une dimension intemporelle à l'art coutelier Japonais. 
Même si le modèle jaune en plastique pour le manche manque singulièrement de charme, cela reste un objet très interessant. Sans doute facile à l'entretien et qui ne craint pas grand chose et personnellement, j'en ferais bien un outil exotique à mon travail, ce qui ne manquerai pas de faire baver d'envie mes collègues inconditionnel de l'eternel cuter (pouahh qu'est ce que c'est laid !)
Merci de cette belle revue... Vivement une prochaine.

 


leonidas | Le Lundi 14/12/2009 à 20:53 | [^] | Répondre

2 -

Tuan Merci Nicolas pour cette seconde revue. J'adore le gros kiri jaune et sa lame généreuse. Si jamais tu en avais rapporté douze douzaines et qu'il t'en restait en stock je t'en débarasserais volontiers d'un.
(d'ailleurs c'était bien la Saint-Nicolas le week-end dernier, non ?...

Une des caractéristiques intéressante à mes yeux de l'higonokami, c'est qu'en théorie on ne peut guère se tromper sur sa vocation : c'est avant tout un outil. Et à l'instar des flammes de vétérinaires et autres instruments spécialisés, le manche en simple tôle pliée sert surtout à transporter cette (ces) lame(s) très tranchantes refermées. L'ergonomie et la prise en mains ne sont donc parfois pas optimales.

Voici quelques exemples de la diversité de ces ustensiles...



Ceci pour le versant "outils". Il existe aussi un autre aspect de ces instruments plus orienté sur le couteau d'art et de tradition, et dont mon ami M.M. (dit Aliaswonder) parlerait avec une passion plus grande et plus érudite que la mienne.

gm67

 


Tuan | Le Lundi 14/12/2009 à 21:37 | [^] | Répondre

3 -

guy Le Nagao que tu as gardé me rappel bien des souvenirs, ces Higonokami là sont increvables.
Que tu ailles du mal a redresser un sandwich blue steel et white steel, ça se comprend.
Par contre j'ai toujours eu peur de le refermer à une main, j'ai la crainte que le fil s'abime en "frappant" le laiton.

Par contre, le "moderne" avec le manche en plastique est... particulier, d'où le charme.

 


guy | Le Lundi 14/12/2009 à 21:40 | [^] | Répondre

4 - Re:

cardoso5fr Chouette article. Je n'aurais pas cru que les japonais seraient aussi stricte avec les couteaux.

 


cardoso5fr | Le Lundi 14/12/2009 à 21:42 | [^] | Répondre

5 -

Nicolas Du moins selon ce coutelier, car, n'ayant pas d'autres sources, les informations restent à vérifier. Mais ça ne m'étonne qu'à moitié, car, au Japon, l'ordre prévaut la liberté (selon mon ressenti).
Pour l'ouvrir à une main, il faut finalement s'entraîner quelques minutes et puis ça va. Pour le refermer, il faut faire doucement et la lame vient toucher le laiton sans le frapper ni abîmer le fil.
Et merci à tous pour votre chaleur.

 


Nicolas | Le Lundi 14/12/2009 à 22:00 | [^] | Répondre

6 - les lames du soleil levant

maxos  Cette mini série sur les lames nippones "de notre envoyé spécial au Japon pour ACT" a beaucoup de charme !

... mais comme ces idéogrammes sont beaux et  compliqués pour juste écrire la marque du couteau ! 

Enfin, j'ai appris récemment que la différence entre un douk douk et un higo serait (si ma mémoire ne me trahit pas) que le premier doit biller dans les 53 54 et le second dans les 57 58. Donc la différence de dureté est claire !  J'en déduis que les Japonais traitent globalement leurs lames dans la tradition du super hard, tandis que le douk suffit pour retenir le calendos qui se sauve. 

Edit : ah oui, j'ai un peu sous évalué le Rockwell des lames japonaises, qui, comme le précise Tuan plus loin, est donc encore plus élevé que je n'ai dit ! (merci de la rectification !)

 


maxos | Le Lundi 14/12/2009 à 22:01 | [^] | Répondre

9 - Re: les lames du soleil levant

Nicolas Merci, Maxos, pour tes compliments.
Je défendrais tout de même le Douk, car j'ai fait tout mon camping de cet été avec, sans aucune autre lame, pour voir ce que ça donnerait.
Nickel.
Bon, ce n'était pas l'Amazonie, le far-west ou une mission ninja, mais il est à la hauteur du travail quotidien.
D'ailleurs, je me demande si le Higonokami et le Douk sont vraiment comparables dans leurs usages. Pour moi, le Higonokami a le manche bien trop fragile.
Appel à témoin : quelqu'un a-t-il eu un emploi tactique du Higo ?

 


Nicolas | Le Lundi 14/12/2009 à 22:41 | [^] | Répondre

11 - Re: les lames du soleil levant

maxos hello, ce n'était pas du tout (du tout du tout) une critique du douk, mais juste une façon un peu en plaisantant de marquer la différence. En vérité, on peut vivre sans un rockwell de 65, et donc le douk est très bien pour son usage : je ne portais pas de jugement de valeur, mais plutôt un constat sur des traditions artisanales différentes mais toutes deux également respectables à mes yeux. D'ailleurs je serais curieux de voir un higodouk qui synthétiserait ces deux traditions, lesquelles en l'occurrence font quand même des couteaux assez apparentés dans leur esprit, me semble-t-il (petit utilitaire domestique à manche plié).

 


maxos | Le Lundi 14/12/2009 à 23:17 | [^] | Répondre

24 - Re: les lames du soleil levant

Nicolas Je pense, comme notre ami Vélocyraptore, que le Higonokami n'est pas fait pour manger. Il lui manque pour cela que la lame puisse tenir en place. Le cran forcé du Douk et son émouture intégrale (tranchant fin) en font un couteau possible pour la nourriture, mais il a ausi sa limite.

 


Nicolas | Le Jeudi 17/12/2009 à 13:54 | [^] | Répondre

35 - Re: les lames du soleil levant

 Un gros défaut du manche de l'Higonokami, contrairement au Douk, réside aussi dans le fait que rien ne retient l'index de glisser vers la lame. Pour résoudre ce problème j'ai creusé à la meuleuse un renfoncement pour l'index. Allié à une réduction du manche de 12 à 11 cm (je ne désirais pas mettre de lanière), la prise en main est grandement améliorée, tout en améliorant la mise en poche (sans oublier les 4 grammes en moins ! )

 


tictouque | Le Jeudi 11/04/2013 à 21:34 | [^] | Répondre

7 - Traditions !

navydog

Merci Nicolas, pour ce 2ème volet   J ponisant...
Concernant la détention d'armes blanches ; il est vraiment regrettable  d'apprendre que les traditions se perdaient aussi dans ce pays, riche d'une grande histoire en la matière et d'un grand savoir faire..pourvu qu'il ne se perde pas non plus  


 

 


navydog | Le Lundi 14/12/2009 à 22:20 | [^] | Répondre

8 -

Tuan En réalité le coeur en shirogami ou en aogami (le white paper steel et le blue) bille la plupart du temps en standard au delà de 60 HRC, jusqu'à même 66-67 HRC comme l'AS qu'utilise par exemple Takeda.



gm67

 


Tuan | Le Lundi 14/12/2009 à 22:24 | [^] | Répondre

10 - Re:

Nicolas AS ? 
Takeda... le maître de sabre ?
Ce dernier higo est très beau.

 


Nicolas | Le Lundi 14/12/2009 à 22:46 | [^] | Répondre

12 - Re:

Tuan Non, Takada Gakudô Sensei ne forge pas de lames à ma connaissance. Il s'agit ici de Shosui Takeda, issu d'une famille qui depuis trois générations forge des outils tranchants et couteaux de cuisine.

L'AS, Aogami Super Steel est justement beaucoup employé pour les couteaux de cuisine japonais.

gm67

 


Tuan | Le Lundi 14/12/2009 à 23:34 | [^] | Répondre

13 - Re: maîtres Takeda

Nicolas Merci Tuan, pour ces précisions. En fait, je pensais à un autre maître de sabre : Takeda Sôkaku, qui enseigna le sabre au fondateur de l'Aïkido.

 


Nicolas | Le Mardi 15/12/2009 à 10:47 | [^] | Répondre

16 - Re: maîtres Takeda

Tuan Euh oui... sauf que Sôsaku Takeda est mort il y a plus de 60 ans !



gm67

 


Tuan | Le Mardi 15/12/2009 à 12:19 | [^] | Répondre

17 - Re: maîtres Takeda

Nicolas

Aussi m'étonnais-je que tu en parles au présent. 
D'où te vient cet intérêt pour ces choses, si ce n'est pas indiscret ?

 


Nicolas | Le Mardi 15/12/2009 à 16:02 | [^] | Répondre

19 - Re: maîtres Takeda

Tuan Non ce n'est ni secret ni indiscret, j'ai été formé au iaido école Muso Shinden Ryu.

gm67

 


Tuan | Le Mardi 15/12/2009 à 22:37 | [^] | Répondre

22 - Re: maîtres Takeda

Nicolas Et continues-tu cette recherche ? 
Ta passion pour les couteaux est-elle en lien avec ton intérêt pour le katana et la façon de le faire jaillir ?

 


Nicolas | Le Mercredi 16/12/2009 à 10:51 | [^] | Répondre

23 - Re: maîtres Takeda

Tuan Et bien... ce n'est pas trop en rapport avec le sujet, ici donc sans trop détailler oui mes passions pour les lames courtes ou longues sont indiscutablement liées, j'ai pratiqué également l'escrime occidentale et les armes chinoises. J'enseigne par ailleurs en Tai Ji depuis de nombreuses années le sabre et l'épée. Si tu souhaites d'autres précisions mieux vaut me les demander en privé.

gm67

 


Tuan | Le Mercredi 16/12/2009 à 13:34 | [^] | Répondre

18 - Re: Retour vers le futur

navydog

Je trouve que l'Higonokami du "Futur" d'Alexandre, a comme une fortuite ressemblance avec celui du "passé" de Shosui 




 

 


navydog | Le Mardi 15/12/2009 à 22:15 | [^] | Répondre

20 - Re: Retour vers le futur

Tuan Cet higonokami particulier de Takeda n'est pas un modèle inspiré du passé. Chez beaucoup d'artisans japonais contemporains la tradition, qu'ils savent honorer avec rigueur et fidélité, n'est pas figée. Elle est vivante, en permanente évolution, au présent et en devenir. Les higonokami d'Alexandre alternent quant à eux résolument entre ré-interprétation et... anticipation high-tech :







gm67

 


Tuan | Le Mardi 15/12/2009 à 22:51 | [^] | Répondre

21 - Re: Retour vers le futur

navydog Autant pour moi Tuan, j'avais pas bien suivi le fil de l'histoire, lorsque "3ème génération Takéda" a été évoquée puis il y a "60 ans" avec le maître Sôsaku Takéda, j'ai cru que tu postais un "higo" de ces années là

 


navydog | Le Mardi 15/12/2009 à 23:46 | [^] | Répondre

14 -

xavier

Merci Nicolas pour cet article enrichissant .

Je n'ai pas encore franchis le pas de l'higo, mais un jour viendra .

Merci en tous cas de nous faire partager cela.

 


xavier | Le Mardi 15/12/2009 à 11:08 | [^] | Répondre

15 -

VELOCYRAPTORE Merci Nicolas pour cet article sympa. J'ai découvert ce couteau par hasard et j'en suis l'heureux possesseur de 2 exemplaires. C'est vrai que ce couteau a une "âme", on sent très bien que c'est le côté utilitaire qui a été privilégié.  J'ai essayé de m'en servir à table , c'est pas fait pour ça.

 


VELOCYRAPTORE | Le Mardi 15/12/2009 à 11:33 | [^] | Répondre

25 - ACHAT

JEAN Bonjour  Nicolas
Merci pour tes articles qui m'ont fait découvrir ce monde des couteaux japonais .
Si je t'en parles c'est que je souhaiterais tout compte fait en avoir au moins un dans ma collection.
Or il se trouve que mon ex assistante viens de m'annoncer qu'elle partait travailler 2 ans au Japon pour la sté qui m'employait.
Si ......elle devait m'en ramener UN  représentatif et pas trop onéreux  ,je pense que tu me conseillerais un Higonokami !   Peux tu me conseiller  et déjà me dire si çà vaut le coup que je l'embête avec çà  , plutôt que de choisir la solution du NET ? Et si c'est mieux de passer par elle (je ne connais pas encore son lieu de résidence) peux tu me donner une référence. (Mon email par Guillaume s'il veut bien ).
Merci d'avance si çà ne te dérange pas.
kenavo
jean

 


JEAN | Le Mercredi 27/01/2010 à 16:03 | [^] | Répondre

26 - Demande de conseils d'achat

matmas  Bonjour.

Je vais profiter du voyage au Japon (région de Tokyo) d'un ami pour le missionner sur l'achat d'une lame locale. Par contre je dois avouer ne pas trop savoir quoi lui demander de ramener.
Sauriez-vous m'indiquer un modèle courant, qui ait de la gueule, facile à trouver là-bas, dans un budget de 30 euros environ ? (Ben voyons...)

Merci !

 


matmas | Le Lundi 22/02/2010 à 17:26 | [^] | Répondre

27 - Re: Demande de conseils d'achat

JEAN Bonsoir
va sur les sites de  HATTORI  et de OHTA
A+
JEAN

 


JEAN | Le Lundi 22/02/2010 à 21:32 | [^] | Répondre

28 - Re: Demande de conseils d'achat

matmas  Merci Jean.

Hattori, ça semble magnifique  !
Le hic c'est que ça doit coûter un bras et demi des couteaux pareils...  

 


matmas | Le Lundi 22/02/2010 à 22:30 | [^] | Répondre

29 - Re: Demande de conseils d'achat

Nicolas Tou est relatif, disait Einstein. Va voir . Il fait ses lames en AUS-8, mais tu auras du travail d'horloger et une finition de Rolls-Royce.
Dans ta fourchette de prix, je te conseille un Higonokami, du type de celui que je présente dans l'article, avec manche en laiton. Ou bien un kiridashi.
J'espère ne pas te répondre trop tard !

 


Nicolas | Le Samedi 27/02/2010 à 10:01 | [^] | Répondre

30 - Je suis japonisé!

JEAN Bonsoir
Nicolas m'en avait donné l'envie , ils sont là et je ne suis pas déçu surtout par le modèle réalisé par Mr HATTORI. Higonokami HATTORI Une lame magnifique

 


JEAN | Le Mardi 16/03/2010 à 22:05 | [^] | Répondre

31 - Re: Je suis japonisé!

cardoso5fr En effet une lame magnifique.

 


cardoso5fr | Le Mercredi 17/03/2010 à 08:45 | [^] | Répondre

32 - Re: Je suis japonisé!

Nicolas Eh bien, Jean, quand tu y vas, tu ne fais point dans la demi-mesure ! Cinq d'un coup ! C'est moins que le petit tailleur, mais tout de même plus que moi qui n'en ai conservé qu'un seul que j'utilise tous les jours à mon bureau. Il marche très bien : il coupe très bien n'importe quelle enveloppe et taille à peu près n'importe quel crayon !

 


Nicolas | Le Mercredi 17/03/2010 à 13:18 | [^] | Répondre

33 - Moi je ne le suis plus...

Amarok Je viens d'offrir le mien (manche laiton, lame acier 3 couches) à une amie, et depuis il me manque... Ces higos sont vraiment de belles lames, et le prix reste correct même en France... Mais celui que j'avais était trop petit pour mes grosses pattes. Si je trouve plus grand, je retenterai l'expérience, mais trouver un higo à Marseille relève du coup de chance. En tout cas je me suis régalé à lire ton article Nicolas, bravo.

 


Amarok | Le Jeudi 10/01/2013 à 11:47 | [^] | Répondre

34 - Re: Moi je ne le suis plus...

Nicolas Cet Higonokami Nagao ne quitte mon bureau où il ouvre toutes les lettres et taille tous les crayons (je n'écris pas à la plume...)
Il y a son utilité pratique et la qualité de son fil, et il y a son esthétique : tons discrets du laiton sur le bois, élégance, sobriété. C'est en outre le premier couteau japonais que j'ai acheté, il contient une charge émotionnelle forte.
Quoi qu'il en soit, merci Amarok.

 


Nicolas | Le Jeudi 10/01/2013 à 15:33 | [^] | Répondre