Oct. 08 22

Couteaux : nouveau magasin Kindal

Kindal ouvre à nouveau

La façade Kindal, avenue de l'opéra
 
C'est officiel depuis quelques temps mais à la fin de cette semaine, ce sera chose faite : "la maison" Kindal ferme définitivement ses portes. C'est une très mauvaise nouvelle car Kindal pour les collectionneurs était une référence dans le choix de tous types de . Une institution s'écroule...

Kindal

L'accueil y était parfait et tout le monde se souviendra de cet "intérieur" chaud et convivial, avec ces présentoirs magnifiques.

Kindal

On y trouvait de tout, accompagnés de bons conseils, de l' :Kindal

Aux customs et damas :

Kindal

Et même, de la coutellerie comme il ne s'en fait plus :

Kindal

Alors, une fois n'est pas coutume, je vais pousser un coup de gueule : arrêtons la paupérisation du monde coutelier français !
OK, c'est très bien d'acheter des sur internet quand il n'y a pas de mauvaises surprises de livraisons, de taxes ou de modèles défaillants.
Mais où sont les conseils, la possibilité d'avoir le modèle en main, de le comparer à d'autres, de contrôler la finition ? C'est bien de faire jouer la concurrence mais pour ma part, je préfère encore et toujours acheter chez un "pro", quitte à payer un peu plus cher.

Si vous souhaitez continuer à acheter sur internet, alors faites le là :

www.kindal.fr

Ce ne sera qu'un juste retour des choses, pour 110 ans de bons et loyaux services !

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Commentaires

1 -

yaya Au même titre que les grandes surfaces tuaient le petit commerce de proximité, et continuent de le faire d'ailleurs, internet en rajoute une couche.
Ces mêmes grandes surfaces se sont également faites surprendre par internet, à tel point qu'elles se sont elle-mêmes clonées sur le net pour toucher un maximum de monde.
Ce que je viens de dire est simplifié à l'extrême, mais groso modo c'est ça.

C'est finalement toute une liste d'ingrédients qui contribue à la mort des spécialistes et de leur petit commerce : évolutions technologiques, consommation de masse, baisse du pouvoir d'achat (notion qui existe depuis des années mais qui est à la mode en ce moment au même titre que l'écologie, pire encore, ces 2 notions sont devenues des slogans marketing), et j'en passe.

Le problème est que les cyber-marchand proposent, grâce à la livraison à domicile, une plus grande proximité qu'aucun commerçant ne pourrait offrir, tout en garantissant des prix jusqu'à 3 fois moins chers.
Finalement que reste-t-il au commerçant? du conseil? ce conseil que l'on vient chercher sur des sites spécialisés, forums, blogs? La parole du commerçant vaut-elle plus que celle de milliers d'internautes qui s'expriment par le biais d'une note totalement subjective laissée sur une fiche produit?

Je garde aussi en mémoire certains commentaires laissés sur ce blog, narrant que le coutelier le plus proche de chez eux leur conseillait de ne pas acheter du spyderco ou du bench ou que sais-je qui, on le sait ici plus qu'ailleurs, mérite le détour. Bon commerçant, mauvais commerçant, bon conseil, mauvais conseil... Un bon Luc Sévilla sur ladansedeslames.com vaut peut-être mieux qu'un mauvais coutelier-petit-commerçant de trifouilli-les-oies (oui, je sais que Luc a sa/ses boutiques sur Montpellier)...
Qui n'a jamais voulu faire l'effort de favoriser un petit commerçant plutôt qu'une grande surface, et que, arrivant dans cette petite boutique, prêt à payer plus cher un objet convoité se voit finalement mal reçu sans plus de conseil, ce qui du coup nous fait regréter notre démarche?

Au demeurant, lorsque l'on voit ce qu'à apporté l'internet en terme de criminalité (vente de drogues, pédophilie, piratage des medias...), il est difficile d'en faire l'appogée.
Pourtant je vois le confort (car il ne s'agit que de cela et de rien d'autre) que cela m'a apporté. Mouai. On l'aime bien notre petit confort, dur de s'en séparer quand on s'y est habitué.

Alors quoi? Ben alors on sort la vieille phrase bateau qui pourrait sauver le monde : si tout le monde y mettait du sien, on pourrait changer les choses.
Seulement voilà, personne ne veut plus y mettre du sien. Triste monde dont nous sommes à la fois acteur et spectateur.
Seule une poignée de personnes feront cet effort de vouloir "sauver" le petit commerce, mais au final, c'est bien internet qui l'emporte.

Comme beaucoup de cyber-acheteurs (pour ne pas dire "comme tous"), je suis un feignant qui calcul le moindre euro  pour se faire un peu plus plaisir.
Je reconnais également que j'ai éprouvé un véritable plaisir avec un coutelier et sa petite boutique qui m'avait bien conseillé et qui ne s'était pas foutu de ma gueule. Oui j'avais payé 2 fois plus cher, mais j'étais content d'avoir payé quelqu'un qui a mis une bonne partie de sa vie dans cette petite boutique.

Je fais cet effort de temps en temps, mais je sais que je regarde ce commerçant sombrer sans pouvoir y faire quoi que ce soit.

On peut interprêter mon poste de différentes manières, en positif ou en négatif. Je te rejoins Guillaume à 100% sans nul doute. Mais regarde, es-tu en train de m'écouter à la table d'un café, juste à côté de ce commerçant? Ou es-tu en train de me lire sur cet écran d'ordinateur, irrémédiablement lié à cet internet ravageur?

J'ai discuté au SICAC avec une coutelière Genèvoise à la table d'un café, avec son mari et mon père. Elle me disait que la coutellerie aujourd'hui n'est plus ce qu'elle était. Elle mettait beaucoup en avant le manque de créativité de la part des artisants. Je lui ai parlé du "problème internet". Nous sommes finalement tombés d'accord sur le fait que les artisants (de manière générale), s'ils voulaient vivre de leur passion, devaient faire du design industriel, ce même design industriel que l'on retrouve sur la plupart des couteaux vendus 2 à 3 fois mons chers sur internet. Sa coutellerie se porte encore relativement bien, mais elle est très loin de vendre ce qu'elle vendait avant l'internet.

Bon allez j'arrête de vous soûler ! ça devient trop long et c'est le genre de sujet dont on pourrait parler pendant des heures.

 


yaya | Le Mercredi 22/10/2008 à 23:21 | [^] | Répondre

2 - Stupéfait !

leonidas Que dire de cette nouvelle qui "courrait" depuis quelques temps déjà ? Que dire ? Que répondre à Yaya qui dit tellement ? Quoi penser de tout cela, de notre perte d'identité ? Notre artisanat et pas seulement coutellier se perd, irrémédiablement, immanquablement. Bien sur certains résiste ! Mais à quel prix ?
A celui de se séparer d'une qualité d'un savoir faire au détriment d'une productivité mondialisante qui ne nous laisse finalement plus aucun répit !
Toujours plus, toujours moins finalement, moins cher, moins bon aussi... mais plus de productivité !
Nous le voyons bien près de chez nous, tout se mondialise à une vitesse qui nous dépasse !
Mais finalement comme le dit Yaya, il faut reconnaitre aussi que cela nous arrange.
Nous achetons différement, peut être un peu plus, pour une question de facilité, de confort surtout !
Le problème aussi c'est que cette perte d'artisanat ne se remplace pas.
Près de chez moi il n'y a plus de coutellerie depuis longtemps !
Force est de constater que comme beaucoup aussi j'achète sur internet, je n'ai pas le choix !
Parceque finalement, il n'y a plus de coutellerie digne de ce nom !
Pourtant depuis tout temps notre savoir faire en matière de coutellerie n'est plus à démontrer.
Certains l'oublient peut être mais nous étions pendant des siècles le fleuron du savoir faire coutellier en Europe et dans le monde, bien avant que le nouveau continent ne soit connu !
Promulguer le savoir faire, le transmettre n'est plus une priorité, la priorité c'est la productivité galopante qui tue, étouffe peu à peu ce savoir encestral !
Comme le dit Yaya, rien ne remplacera jamais le plaisir de toucher avant d'acheter l'objet de notre convoitise. Le plaisir d'écouter parler celui qui vend, parce qu'il vend par choix du plaisir et non du profit !
Pas de fatalisme, mais il est vrais une tristesse certaine face à cette perte qui ne se remplacera jamais...

 


leonidas | Le Jeudi 23/10/2008 à 00:00 | [^] | Répondre

3 - Re: Stupéfait !

Bonjour,
Oui, vive le petit commerce, personnellement j'achète chez les détaillants en magasin même si c'est vrai le tarif est un peu plus cher. J'en manipule un ou deux, je me fais une idée du poids, de l'ergonomie et du budget. Je pars, je reviens, je lèche la vitrine et j'achète un bel objet. J'en profite pour manipuler un autre couteau. Et l'accueil devient meilleur quand on fréquente souvent, quand on pose des questions, quand on s'intéresse. Je suis tombé amoureux du Caledonian Edge de Cold Steel dans un magazine, mais en main c'est monstrueux, mais j'y pense quand même. Heureusement que je n'ai pas acheté ça sur internet, j'aurais été déçu, un peu. J'aimais pas trop la gueule des couteaux Spyderco, mais en main c'est le grand pied. Je viens de m'offrir un Tenacious, je dors avec presque. Internet ne m'aurait pas proposé ce détail : l'essayer en main, en poche. J'ai acquis il y a quelques temps un 1515 sur mesure. Le contact avec son fabricant a été beaucoup plus enrichissant que n'importe quel article du oueb. Noël approche et ce mini skirmish en vitrine me fait de l'oeil et en main c'est un régal on dirait qu'il est fait pour ma main droite. Et j'en passe.
Merci à tous ces détaillants !
Nicolas

 


nicopinel | Le Jeudi 23/10/2008 à 03:07 | [^] | Répondre

4 - Re: Stupéfait !

yaya j'avais oublié de préciser, en faveur d'internet, le choix que l'on peut avoir sur le net, contrairement à la coutellerie.
Mais à quoi cela sert-il d'avoir du choix si l'on ne peut pas essayer le couteau? Pour un néophyte, le fait d'essayer peut paraître anodin, mais j'ai fait 2 ou 3 acquisitions que je regrette, faute d'avoir pu les essayer. Tant pis pour moi (qui a dit "bien fait pour toi"??? je vous ai entendu ).

Dès que je vais dans un bled que je ne connais pas, je cherche systématiquement la coutellerie du coin. Et y'en a ! Mais là encore, attention. Il y a coutellerie et coutellerie. Il y a celle qui va faire du "tout-venant" (marques inconnues et qualité merdique, donc dangereuses) avec, entre 2 couteaux, un moulinet pour canne à pêche et une casquette de militaire, et il y a les coutelleries façon Kindal, les vraies selon moi.

Ce sont ces coutelleries qui ne doivent pas disparaître. C'est un peu sectaire mais c'est mon sentiment.
Au passage, je ne suis jamais entré chez Kindal, mais quelle classe cette boutique ! On dirait celle d'un joaillier.

 


yaya | Le Jeudi 23/10/2008 à 10:06 | [^] | Répondre

5 - Re: Stupéfait !

je comprends très bien ta position yaya, de telles coutelleries ne devraient pas avoir à disparaitre, mais pour ma part, je ne juge que pour les coutelleries de ma ville: Grenoble. 
J'ai le choix actuellement entre un coutellier qui n'a pas grand chose en magasin, et ne passe pas commande. Un autre qui est extrèmement désagréable et ne connait rien aux produits qu'il vend (je connais mieux ses produits que lui, et je suis loin d'être expert) et un autre qui ne s'occupe presque plus de couteaux depuis des années..........et j'ai pourtant tout acheté dans ces trois magasins, à prix bien supérieur à ce qu'on trouve sur le net (à croire que je suis maso).
Bref, pour les gens qui sont dans mon cas, je les incites à ne pas faire mon erreur, et à se tourner vers le net. Voilà pour mon "contre"-coup de gueule, héhé.

 


Conway | Le Jeudi 23/10/2008 à 13:54 | [^] | Répondre

6 - Encore un nouveau!

Bart Récement inscrit, je vous lis depuis quelque temps déjà.
Passionné évidement, collectioneur également.
Il est vrai qu'il est navrant de voir une coutellerie disparaitre surtout quand celle-ci est de qualité et qu'elle à une riche histoire.
Et c'est pour cela que je franchi le pas pour écrire à mon tour.

Moi-meme j'ai vu il y à plusieurs mois disparaitre la boutique de la coutellerie tourangelle (où je me rendais 2 à 3 fois par semaine toutes les semaines) car l'activitée internet étais plus rentable que la boutique et plus agréable pour ce charmant couple.
Aujourd'hui je suis toujours client mais par internet où quand je me rend sur rdv à leur domicile.

Je pense qu'il faut savoir conjuguer avec le net, car nous sommes je crois tous heureux un jour ou l'autre d'y trouver l'objet de notre convoitise et également de pouvoir le payer un peu ou beaucoup moins cher.
Mais le net ne véhicule pas la passion que nous partageons.
Le problème n'est-il pas que trop de personne ont tendance à aller dans les coutelleries pour flaner, se renseigner, toucher pour acheter ensuite sur le net.

L'argent ne prendrais-t-il pas le pas sur l'amour ?

 


Bart | Le Jeudi 23/10/2008 à 14:45 | [^] | Répondre

8 - Mon coeur balance !

Nicolas

On parle beaucoup de cette boutique, il est vrai que c'était quelque chose : déco à l'ancienne très élégante , situation unique sur l'avenue de l'Opéra, pièces exceptionnelles... mais jamais je n'ai pu m'acheter une lame là-bas. J'ai même vu un Bob Loveless à 2.250 € (que je n'ai même pas pris en main tellement je l'ai trouvé quelconque) et d'autres noms légendaires que je connaissais par La passion des couteaux. J'étais heureux que la boutique existe, car je pouvais me rincer l'oeil gratos, mais ce qui m'intéressait là-bas a toujours été pour moi beaucoup trop cher.
Pour exemple, j'ai payé mon Sebenza 200 € de moins par internet qu'en boutique (réelle ou internet), sinon je ne l'aurais pas acheté. Alors : je fais travailler Chris Reeve et je me fais plaisir, ou je ne fais travailler ni Chris Reeve ni Kindal et je me le mets sur l'oreille ? 
De plus, j'avais entendu là-bas des choses décevantes, par exemple que Roselli était seulement un forgeron, qu'il ne faisait pas de couteaux complets... Tout ça parce qu'il y avait une lame Roselli montée sur un manche custom d'un autre artisan, ce qui en faisait un objet plus cher qu'un Roselli normal. Par rapport à leur standing de haute coutellerie, de telles erreurs sont déplacées, qu'il s'agît en l'occurrence d'ignorance ou de vénalité.
Et pourtant, quoiqu'à l'époque j'étais arrivé sous la forme d'un jeunot en jogging et cheveux longs, je ne me souviens pas qu'on ait une seule fois rebuté mon désir de tenir en main une pièce rare, visiblement hors de ma portée ! 
Ô dilemne cornélien !
Car je comprends par ailleurs très bien Guillaume, puisque j'en étais justement à me demander si j'allais ouvrir une coutellerie dans les mois à venir ! et je vois un peu mon idée foutre le camp dans des rêves devenus bien gazeux, comme en ce moment les milliards dans les banques.
Mes états d'âme à deux dollars.
So...
... bonne soirée à tous.

 


Nicolas | Le Jeudi 23/10/2008 à 18:41 | [^] | Répondre

9 -

Guillaume Je vous remercie tous pour vos réactions très équilibrées, alors que c'était un billet "d'humeur".

C'est un vrai débat : donc il n'a pas de réponse unique ! Juste une approche individuelle voire sentimentale !

Kindal pour moi, c'est la découverte du Sebenza en ??? Je ne me souviens plus de l'année

 


Guillaume | Le Jeudi 23/10/2008 à 21:14 | [^] | Répondre

10 - Re:

Nicolas Oui, c'est sentimental, au plus haut point. Comme pour moi la coutellerie Fatout, à Cherbourg. Quand elle fermera, ça me fera quelque chose... parce que, enfant, mon père me montrait les Martiini en vitrine : "Ce sont de bons couteaux" ; parce que, ado, j'y ai acheté mon suisse, mon Bargeon, une dague squelette (donnée), plus tard mon Le Thiers complètement nul, et leur vitrine a toujours eu de belles pièces... 
Souvenirs, souvenirs... je te comprends, Guillaume.

 


Nicolas | Le Vendredi 24/10/2008 à 22:25 | [^] | Répondre

11 - Times are changing, dears..

Anzioluz Ma première visite chez Kindal remonte à 1988..
Je venais de débarquer à Paris pour mon nouveau job ; et je voulais enfin trouver un excellent petit fixe après des années de couteaux de m.. achetés auprès d'aigrefins ou d'incompétents.
Je me souviendrai toujours de cette ambiance feutrée et bourgeoise (au bon sens du terme), du temps que m'avait accordé le vendeur, du nombre considérable de couteaux qu'il m'avait fait essayer sans jamais paraitre excédé..
Je m'étais décidé (au bout de la troisième visite !!) sur un adorable fixe de la guilde allemande du couteau, un Speltke (?), à lame ultra courte de 6,5 cms, recurve, et épaisse de 4,5 mm.. un vrai démonte-pneus, que je n'utilise plus aujourd'hui que pour ouvrir les huitres..
Depuis, je n'achète jamais un coutal sans l'avoir auparavant bien senti en mains.. ce que ne permet pas internet..
Oui, merci à cette maison ainsi qu'à tous ces pro de la coutellerie française qui se cassent le bol pour nous offrir de la qualité et du conseil.. même si c'est forcément un petit peu plus cher que par le web.
Merci à AB pour ses conseils d'affutage des Plazen,
Merci à Luc (site "la dance des lames") pour sa disponibilité et son professionnalisme,
Et merci aussi à toi, Guillaume, pour ton splendide site,

 


Anzioluz | Le Samedi 25/10/2008 à 16:23 | [^] | Répondre

12 - Re: Times are changing, dears..

Yaya avait tout dit, les autres commentaires , complètent sans pouvoir conclure .... Est-ce démoralisant ?
Et si ceci ne concernait que la coutellerie.
Les fringues c'est terrible, un pote dans le sportswear : un type rentre demande à essayer une référence précise, 30 minutes plus tard, part avec la phrase qui tue, qui pousse à bout les vendeurs : "bon ben, je vais réfléchir" deux semaines de plus et le type a les chaussures, mais pas achetées là.

Dans mon domaine, l'épicerie fine, les chocolats, ça commence aussi.

Mais la coutellerie, pour collectionneur, appartient à une niche : sans internet, nous ne sommes pas non plus au courant de ce qui existe, puisque nous sommes au courant, les coutelleries de province qui proposent tous les Opinel, des Mongin, des Nontrons, les thiers et laguiolles,  et .... c'est tout, nous laissent sur notre faim.

Le commerce mute, pour le moment, le consommateur, s'en sort pas trop mal, quand il n'y aura plus de choix, plus de vraie concurence...

 


| Le Mercredi 29/10/2008 à 19:03 | [^] | Répondre

13 - internet ou un coutelier ? ça peut dépendre... non ?

sebduf Bonjour,

je suis nouveau aussi. Je réagis car je trouve dommage effectivement que les coutelleries ferment alors qu'elles manquent cruellement dans certains coins notamment. Alors, moi aussi j'achète sur internet mais je découvre aussi des artisans à qui on peut téléphoner et acheter par internet leur production. C'est ce que j'ai fait en revenant de Thiers... Depuis, ma femme appelle cet artisan que que j'ai rencontré et elle lui commande mes envies.
A côté de ça, internet est une fabuleuse boutique. Il faut juste faire attention à qui met en vente les produits me semble t-il et les connaître a minima par la marque représentée par exemple... j'ai tout de même un coutelier dans mon coin. Et oui, et pourtant, il m'a scié. Déjà, il est loin du coutelier très simple avec qui on peut causer couteaux de manière sympathique, simplement quoi. Il a la veste et ressemble à un commercial. Il est plutôt froid et hautain, plein de fierté. On ne voit pas son atelier, que son magasin plutôt bourge et n'aime pas beaucoup qu'on ne soit pas d'accord avec lui, ses façons de penser... Alors merci. J'aime mieux internet (je n'ai guère le choix) et certains sites sérieux qui m'ont toujours donné satisfaction (jusqu'à présent).Mais soyez assurés que si j'avais de mon côté un coutelier digne de ce nom, sympa et ne rechignant pas à vous montrer les choses, leur amour du métier, presqu'un enseignant.... j'irais là et pas ailleurs sur la toile. Par rapport à Kindal, je suis désolé car j'avais très envie d'y aller un jour ù je serais de passage à Paris comme quand je passe dans des villes où il y a un coutelier sur la route des vacances. Les photos du magasin sont superbes et ça fait envie : de beaux présentoirs, des tas de modèles.... Dommage.

SD

 


sebduf | Le Dimanche 03/05/2009 à 19:03 | [^] | Répondre

14 - Une bien bonne nouvelle : Kindal est ouvert de nouveau !

Guillaume

Couteaux Kindal
 
C'est fait depuis quelques mois mais j'attendais d'y être allé pour en faire état : le magasin "physique" Kindal a ouvert à nouveau ses portes à Paris.

Une ambiance chaleureuse, cosy et intimiste règne dans ce magasin où tout collectionneur peut trouver son bonheur.
 
Couteaux Kindal

La déco est soignée et conviviale.

Couteaux Kindal

Et les couteaux au rendez-vous.

Couteaux Kindal

23 bis rue de Constantinople Paris 8ème, du mardi au samedi de 11h à 18h.
Ne vous privez pas d'une visite.

 


Guillaume | Le Samedi 24/04/2010 à 16:55 | [^] | Répondre