Moisson de couteaux
SICAC 2006
Réveillé dès l'aube, ayant fait le pied de grue à l'entrée de la Mutualité aux aurores pour ne pas rater le début, aujourd'hui je suis allé au Salon International du Couteau d'Art et de Collection. Cette année, j'ai enfin pu aller au SICAC.
Après avoir bravement franchi l'entrée, j'ai accédé aux tables, du liquide dans une poche, le chéquier dans l'autre, l'appareil photo numérique encore dans une autre, des couteaux dans une autre - j'ai combien de poches moi ? ... Ah oui, c'est vrai, j'avais un sac à dos aussi pour ramener mes achats !
Bref, la bave aux lèvres et l'esprit fébrile, j'avais un plan et un budget.
Phase 1 : Fred Perrin et le PPF.
J'avais vu le prototype il y a quelques temps et je savais que je devais attendre le SICAC pour en avoir un.
Le PPF : Perrin - Perotti Fighter. Un couteau conçu à la base pour le terrain : de l'utile et que de l'utile. Taille et poids raisonnables et surtout totalement optimisés pour un usage quotidien et pratique. Philippe Perotti et Fred Perrin sont vraiment des champions !
Ceci m'a permis de revoir le Grand Héron Cendré dans ses oeuvres :
Phase 2 : PHM - visite obligée.
Une belle table bien pourvue
Et j'ai donc craquer pour ce petit neck sheepfoot (pied de mouton) ergonomique et léger à souhait : un régal.
Merci Pierre-Henri Monnet.
Phase 3 : Alain Descy - achat prémédité de longue date...
Je voulais un bon pliant custom, je voulais un Bon Vent. Pas de Bon Vent mais ce joli pliant "Resquiu" avec plaquettes en fibres de carbone. Un peu rugueux au premier abord mais plein de ressources et de bonnes surprises...
...comme M. Descy que je rencontrais pour la première fois. Mais j'espère pas la dernière... Un personnage au regard intense comme ses couteaux.
Les plus : une ergonomie géniale, la fibre de carbone, un bon clip et un verrouillage très solide. Un tranchant exceptionnel. J'ai été long à me décider mais je ne regrette pas. J'était d'ailleurs conseillé par un gars avec des couteaux plein les poches qui écrit dans un magazine de couteaux...
Phase "je ne sais plus" : Dérapage
Certainement énervé par une bande de gars en T-Shirts blancs en train de flipper des papillons dans tous les sens, je me suis rué, les yeux exorbités, vers la table d'Armand Palacio où je me suis saisi de ce Bali Kiridashi pour ne plus le lacher.
Les gars de France Balisong sont vraiment très cool.
Y'avait le gars avec des couteaux plein les poches dans le coin aussi...
Phase "delirium coutelier" : je ne me sens plus très bien.
Attablé avec des camarades, l'un d'eux - plein de talent - sort cet opinel customisé. Moi : "Rhaaaa, vu photos, moi vouloir". La fièvre était intense, j'avais du mal à respirer...
Merci Cardoso !
Phase "fauquejemetiravand'exploserlecomptenbanque" : j'ai failli perdre pied.
Découverte de la table de Mathieu Callejon. Homme sympathique et inspiré, minutieux et artiste, je pense que je ne vais pas tarder à rédiger un article sur lui et ses pliants utilitaires très sobres.
C'est curieux, y'avait encore ce gars avec des couteaux plein les poches qui me sussurait à l'oreille : "prends le Beluga, c'est le dernier... le laisse pas passer..."
A ce moment là, mon électro-encéphallogramme était plat.
Donc avant de sombrer définitivement dans la folie, j'ai pris la poudre d'escampette.
Morale de l'histoire : méfiez des gars avec des couteaux pleins les poches. Surtout s'ils écrivent des articles dans les magazines couteaux.
Deuxième morale de l'histoire : j'ai passé une excellente journée avec des gens charmants et plein d'humour. Unis dans une même passion. Et ça, ça n'a pas de prix... (oui ! je sais c'est une pub ! Et alors ?)
D'ailleurs, à table, on a vidé nos poches :
Belle photo de famille.
Mots-clés : salons de couteaux
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