Nov. 16
29
Couteau Böker Plus Kihon
Une custom collaboration de Lucas Burnley
Le Kihon est une custom collaboration du talentueux Lucas Burnley avec Böker Plus qui vient d’être commercialisé en fin d’année 2016.
C’est un framelock très bien réalisé qui reprend une forme de lame japonisante du type Kwaiken, en faisant légèrement varier sa géométrie. Il s’agit bien sûr de la version industrielle d’un couteau custom très intéressant de Lucas Burnley.
Comme le laisse supposer la dénomination "Böker Plus", il s’agit sans doute d’une production taiwanaise ou chinoise de très haut niveau.
Le Kihon est un couteau de taille moyenne avec 11,30 cm fermé pour une longueur totale de 19,90 cm, pour une masse de 111,13 grammes, disons que l’encombrement général et la masse le placent dans la même catégorie que le Paramilitary-2, ce qui en fait un EDC tout à fait raisonnable.
Mécaniquement, le Kihon est un Reeve Integral Lock (RIL) modifié avec une platine dont le ressort ne comporte qu’une seule découpe, mais a été doté d’un dispositif Lock Bar Stabilizer.
Cette platine verrou est un modèle du genre avec un fonctionnement régulier et un blocage complet et immédiat de la lame. Il n’existe aucun jeu fonctionnel une fois la lame verrouillée.
L’extrémité du frame n’a pas été dotée d’un insert anti-usure en acier trempé. Certaines informations font état d’un traitement de carbidizing pour accroître sa résistance à l’usure, il s’agit toutefois d’une information de seconde main, provenant d’un site de vente américain et je n’ai rien trouvé dans la documentation Böker.
Cette platine verrou est un modèle du genre avec un fonctionnement régulier et un blocage complet et immédiat de la lame. Il n’existe aucun jeu fonctionnel une fois la lame verrouillée.
L’extrémité du frame n’a pas été dotée d’un insert anti-usure en acier trempé. Certaines informations font état d’un traitement de carbidizing pour accroître sa résistance à l’usure, il s’agit toutefois d’une information de seconde main, provenant d’un site de vente américain et je n’ai rien trouvé dans la documentation Böker.
Les côtes en titane correspondent à un alliage classique en coutellerie le Ti6 Al4 V (grade 5) et possèdent une épaisseur de 3 mm.
Les côtes sont allégées par la découpe de figures géométriques en forme de trapèzes ou de rectangles y compris la côte recevant le frame lock bien que celui-ci ne soit pas concerné par l’évidement pour d’évidentes raisons de résistance.
La finition des côtes est remarquable, les états de surface sont parfaits et le titane reçoit une finition stonewashed du plus bel effet, complètement homogène.
Les côtes sont allégées par la découpe de figures géométriques en forme de trapèzes ou de rectangles y compris la côte recevant le frame lock bien que celui-ci ne soit pas concerné par l’évidement pour d’évidentes raisons de résistance.
La finition des côtes est remarquable, les états de surface sont parfaits et le titane reçoit une finition stonewashed du plus bel effet, complètement homogène.
Les côtes ne sont pas crantées à l’exception du frame, pour faciliter son dégagement qui est d’ailleurs très souple, mais même avec cette souplesse fonctionnelle très impressionnante je suis très content de voir un dispositif de type Rick Hinderer pour limiter le débattement du frame lors de la fermeture du couteau.
Le Kihon possède une forme rectiligne qui en fait esthétiquement un objet très pur. On peut toutefois regretter en termes d’ergonomie et de grip d’avoir fait l’impasse sur une zone de crantage sous le manche du couteau.
Le Kihon possède une forme rectiligne qui en fait esthétiquement un objet très pur. On peut toutefois regretter en termes d’ergonomie et de grip d’avoir fait l’impasse sur une zone de crantage sous le manche du couteau.
Je pense qu’une telle zone aurait été très efficace avec des mains humides ou simplement moites. J’ai utilisé le Kihon comme EDC pendant une quinzaine de jours et je n’ai pas eu de problème de prise en main, toutefois j’aurais tendance à déconseiller fortement cette architecture trop lisse pour un couteau à vocation tactique pure.
Le manche possède une épaisseur de 10 mm et une hauteur de 24 mm à l’aplomb du frame lock, le manche s’épaissie vers l’arrière pour atteindre 28 mm, ce qui est suffisant pour bien verrouiller le couteau en main lors des opérations de coupe.
Le clip est trop brillant à mon goût et surtout trop dur, à la limite d’être inutilisable sur mon exemplaire : c’est tout à fait déplaisant. C’est aucun doute la faute de goût absolue sur un couteau par ailleurs superbe.
La lame du Kihon possède une allure générale qui plaira à tous les amateurs de couteaux japonisant, on peut considérer qu’il s’agit d’un croisement entre une lame Kwaiken et une géométrie drop point classique avec un résultat très intéressant sur le plan esthétique. La ligne est relativement tendue, sans être aussi agressive que certaine lame tanto, même s’il existe, en fait, fort peu de lame agressive par nature…
Le choix de Böker Plus s’est porté sur l’excellent acier VG-10, dont le traitement thermique paraît tout à fait maîtrisé dans la mesure où l’on retrouve un résultat très proche des lames de Spyderco qui demeurent la référence en matière de VG-10 japonais.
La lame du Kihon mesure 88 mm avec un tranchant lisse utile de 85 mm, c’est un minimum compte tenu de la courbure du tranchant qui peut facilement ajouter 1 mm supplémentaire.
L’épaisseur de la lame est de 3 mm, le dos de la lame est plat avec une pointe qui possède un méplat en forme de losange gage d’une certaine robustesse.
Malgré la présence d’un faux contre-tranchant non affuté, la lame possède une émouture dont la géométrie est intégralement plane. Le tranchant est très puissant et accroche fortement la matière lors des tests de coupe.
L’épaisseur de la lame est de 3 mm, le dos de la lame est plat avec une pointe qui possède un méplat en forme de losange gage d’une certaine robustesse.
Malgré la présence d’un faux contre-tranchant non affuté, la lame possède une émouture dont la géométrie est intégralement plane. Le tranchant est très puissant et accroche fortement la matière lors des tests de coupe.
La lame est montée sur roulement à bille, on serait enclin à penser à un système IKBS, toutefois, l’absence du sigle sur le couteau et la non mention de cet élément technique laisse envisager un autre système Ball bearing.
Toutefois, ce couteau est un flipper incroyablement rapide, peut être un des plus rapides de ma collection. La détente est parfaitement réglée et une impulsion sur le flipper entraîne l’éjection ultra-rapide de la lame. On doit souligner qu’il n’est possible d’ouvrir facilement la lame par gravité sur l’exemplaire évalué.
Toutefois, ce couteau est un flipper incroyablement rapide, peut être un des plus rapides de ma collection. La détente est parfaitement réglée et une impulsion sur le flipper entraîne l’éjection ultra-rapide de la lame. On doit souligner qu’il n’est possible d’ouvrir facilement la lame par gravité sur l’exemplaire évalué.
Les deux thumbstuds servent à caler la lame sur des logements usinés dans les côtes en titane, il s’agit de la modalité de verrouillage dont la paternité serait celle de Butch valloton, tandis que le système à flipper est souvent attribué à Kit Carson. Il est parfaitement possible d’éjecter la lame à l’aide de l’un des ergots, et l’éjection est là aussi extrêmement rapide.
En bref, un excellent couteau fermant à l’actif de Böker Plus avec une réalisation de très grande qualité, à l’exception notable du clip.
Le rapport qualité prix est tout à fait correct, même si dans le passé, pour a peu près le même prix, Böker a réussi à commercialiser des couteaux munis de lame en CPM-S35VN.
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Mots-clés : Couteaux Boker
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