Couteau Spyderco Grasshopper
Un Bug utilisable
Dans le même esprit que le Bug, Spyderco a sorti deux autres couteaux : le Honeybee et le Grasshopper.
Voici une petite revue de ce dernier.
Je laisserais ici de côté le Honey Bee, pour la simple et bonne raison que je ne le possède pas, ce qui m'empêche évidemment d'en faire la revue.
Le Bug, qui a déjà été examiné sur ce blog par Bart, est le plus petit de la gamme. Le Grass Hopper, le plus grand.
Le Grass Hopper mesure, ouvert, 12,8 cm, pour un tranchant de 5,2 cm.
Ses 7 cm de long une fois fermé, ainsi que ses 39 grammes le rendent réellement très discret.
La prise en main, plutôt hasardeuse sur le Bug...
... n'a rien à voir avec celle du Grass Hopper. En effet celui-ci se cale dans le creux de la paume tout naturellement.
Côté lame, il en va de même.
Là où le Bug ne propose qu'un cure-dents tranchant...
... le Grass Hopper propose une lame suffisante pour le saucisson et la plupart des tâches urbaines.
Ce n'est évidemment pas un Sebenza : sa finesse le prédestine plutôt à des tâches plutôt légères. Pour exemple, j'utilise le mien principalement pour des travaux de couture. Mais sa construction lui permet tout de même de s'attaquer à des cibles un peu plus conséquentes, comme les très gros colliers d'électricien. D'ailleurs, la finesse de son émouture plate le fait exceller pour ce travail et la découpe de saucisson.
L'acier est du banal 440. La tenue du tranchant est correcte mais sans plus. En revanche, la géomètrie de la lame en fait un petit rasoir particulièrement efficace.
Côté finitions, elles sont très correctes pour un couteau de ce prix.
Pour conclure cette petite revue et à titre uniquement anecdotique, vous remarquerez sur les deux photos suivantes que pour un encombrement très inférieur, le Grass Hopper propose un tranchant supérieur à celui d'un Dragonfly.
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Mots-clés : Couteaux Spyderco
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