Couteaux Cold Steel Bushman et Bushman Bowie
Des fixes polyvalents à prix légers
Voici les caractéristiques détaillées :
Caractéristiques :
Marque : Cold Steel
Nom commercial : Bushman/BushmanBowie.
Longueur totale : 31cm (12,2").
Poids : 286gr (10,1oz) /278gr(9,8oz)
Fabrication : Etats-Unis (made in USA).
Lame :
Longueur : 17,80cm (7")
Hauteur : 4cm (1,58")/5,30cm (2,08")
Epaisseur : 2,50mm (0,1")
Matériaux : acier SK-5.
Emouture : Creuse très basse
Revêtement : traitement de surface protecteur noire.
Manche :
Longueur : 9,80cm (3,93").
Passage pour dragonne : 4 ,00mm (0 157").
Cold Steel :
La marque de Lynn Thompson est connue pour ses tests d’un genre assez particulier mais surtout pour la qualité indéniable de ses produits qui reprennent tous les grands classiques du monde entier et de tout temps, de l’opinel au bowie américain en passant par le tanto et le katana ; en essayant toujours d’en améliorer la qualité, les matériaux…(exepetion faite du katana japonais).
Bushman :
Les Bushmen du désert Africain du Kalahari sont des chasseurs/cueilleurs réputés pour leur aptitude à la survie dans le milieu naturel hostile où ils vivent.
Le Cold Steel Bushman se veut donc l’outil pouvant répondre aux exigences suivantes : la survie (terme qui veut à la fois tout dire et rien dire), la chasse, la lance/l’épieu.
C’est le manche creux qui permet d’utiliser le Bushman comme lance ce qui hors loisir est fort peu recommandable ne serait-ce que compte tenu du risque de perdre le couteau. Toutefois le Bushman au bout d’une branche peut hypothétiquement servir d’épieu pour par exemple pour cueillir des fruits hauts perchés.
Ce manche creux peut servir de logement pour une réserve de paracord ou pour un kit pharmacie, bobologie, survie…
L’étuis en nylon possède une pochette frontale qui peut accueillir divers objets : petite pierre, affuteur type crock stick, couteau pliant jusqu’au Pocket Bushman, un portable, une boussole plaquette, de la paracord ou un kit…Perso j’y met souvent mon swisschamp, un briquet ou un firesteel monté sur bois gras, un peu de paracord, ma DC-3 et 1 clou.
(La forme de la lame est intérréssante pour le batonnage car l'avant de celle-ci offre une surface de frappe plate et parallèle au sol et ce à un angle quasi-parfait pour le batonnage.)
(L'utilisation Lance/Sagaie/Epieu n'est intérréssante que sur un plan ludique)
Pour moi c’est un couteau de camp et de ballade en forêt.
Sur ce je vous laisse avec la jolie balade de Blue Dog qui présentera d’avantage son Bushman, son usage…
L’Arbre à Golf
Mythe, légende, existe-t-il vraiment ? Personne ne le sait. Des histoires circulent dans le Bas-Languedoc : "Mon beau-frère, il a un voisin qui connaît la tante du coiffeur de l’homme qui a vu l’arbre à golf ! Eh ouais !"
Bref, rien de fiable et surtout aucune preuve photographique.
Aujourd’hui, profitant d’un temps couvert et lourd, je me suis mis en quête de l’arbre à golf.
M’aventurant dans des contrées peu sûres, j’emporte avec moi mon APN et mon fidèle Cold Steel Bushman.
Un couteau tout simple, tout métal, dont le manche creux est formé dans le même acier que la lame, enroulé sur lui-même. Un généreux acier chinois (SK-5), au carbone, de 2,5mm d’épaisseur.
La lame présente un profil simple, pas désagréable à l’œil, et mesure 17,5cm. Le manche est rond, glissant, mais j’ai résolu ce problème depuis un moment en l’entourant d’une jolie ficelle bleue.
Tout le couteau est recouvert d’un revêtement noir pour le protéger de l’oxydation.
Il est livré avec un étui nylon basique, mais bien fichu. Surtout la grande poche avec son rabat velcroc. Elle permet de stocker de la ficelle, un briquet (déconseillé par temps de sécheresse), un petit suisse (le pliant, pas le yaourt, quoique…)…etc. Pour ma part j’y glisse deux barres de céréales pour mon goûter.
Je me suis laissé dire que certains « survivalistes » (par là j’entends des gens qui osent s’aventurer à plus d’un kilomètre d’un centre commercial) fabriquent deux bouchons pour obturer les extrémités du manche, et s’en servir pour stocker moult artefacts indispensables à la (sur)vie en milieu hostile (par hostile, j’entends sans bus, sans internet, sans télévision, et sans macdo).
En témoignent, les propos de John R. recueillis par mes soins :
« Moi, dans mon bushman, j’y mets une photo plastifiée de ma môman, ça m’aide à tenir quand je suis seul le soir dans la forêt. C’est un truc que m’a donné Bear G., un copain des bois ! »
Mon ami John m’a aussi dit qu’on pouvait le lancer (le couteau, pas John, quoique…). Mais bon, c’est mal équilibré et vu la finesse de la lame je doute qu’il encaisse ad vitam.
Je ne parlerai pas de l’utilisation « sagaie » de ce couteau (en l’emmanchant sur une branche ou un bâton), ça ne sert à rien.
Ca peut aussi servir de pelle, et vu le prix (dérisoire) de l’outil, on ne va pas s’en priver !
(Comment ça, c’est pas la saison des truffes ?)
Mais foin de digressions, tel Rahan et son coutelas d’ivoire, je poursuis mon périple sur les sentiers de l’arbre à golf….
Dans les hautes vallées de l’Hérault, on dit que les pieux dévôts parcourent des kilomètres pieds-nus dans la garrigue, pour venir déposer leurs offrandes au pied de cette arbre unique, auquel on prête des vertus mystérieuses.
C’est bon, j’ai ma photo ! Le coin est tout sauf amical, je ne vais pas m’attarder ici. Je n’ai plus de barres de céréales, il fera nuit dans 8 heures, et en plus ils passent «
Dans une prochaine aventure, je vous raconterai comment j’ai retrouvé le cimetière perdu des Rônault 12, là où elles vont pour mourir. Avec juste un couteau de cantoche…
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Mots-clés : Couteaux Cold Steel
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