Une petite démonstration des
couteaux pas chers et utiles, connus de tous, mais parfois laissés de côté... A tort pourtant... La preuve par neuf... Images.
Pourquoi laisser de côté des compagnons qui ne payent pas de mine au premier abord et qui pourtant peuvent se révéler bien utiles ? L'existence même d'un outil, quel qu'il soit, c'est qu'il doit servir pour ce à quoi il est destiné, sa fonction première. Ce
couteau suisse de la marque
Victorinox est l'exemple même de ce que nous sommes en droit d'attendre d'une lame, servir. Mais la plupart des
couteaux que nous possèdons tous, ne servent pas toujours, plus particulièrement pour manger.
Loin des réalisations très soignées que nous recherchons dans une lame, ce
couteau doit toutefois retenir notre attention pour deux choses. La première c'est sa simplicité de conception, de matériaux.
La deuxième c'est le prix que l'on ne peut écarter.
Ce
couteau comporte à l'extrémité du manche deux accessoires incontournables de la marque.
Un cure dent (d'un point de vue hygiénique contestable) et une pince à épiler... Les sourcils !
Ce
couteau nommé Sentinel, possède une lame en acier inox 440 de 8,5 cm pour une épaisseur de 2,6 mm. Idéal en cuisine, et pour tout dire, parfaite pour les repas au quotidien tant la forme de la lame se prête à cet exercice.
Le manche de 11 cm est composé de deux platines en acier inox recouvertes de côtes en Zytel à l'ergonomie étudiée.
Une fois de plus l'image parle d'elle-même concernant la prise en main. Le
couteau est fin, mais la tenue et bonne. Le tranchant est de bonne facture, l'affûtage facile. Je l'ai utilisé pendant plus d'une semaine pour manger à table, que cela soit sur le steak ou pour le poulet, dans l'assiette le fil ne s'émousse pas facilement.
Le liner lock est très tendu, il faut une bonne pression pour le libérer, malgré tout, il prend un peu de jeu vertical à l'usage. Et remarquez une singularité, il faut exercer une pression latérale gauche pour le rabattre comme pour les gauchers.
En poche, malgré la légèreté il faut adjoindre un lacet ou tout autre tressage de petite corde afin de pouvoir le saisir facilement. Il existe un étui en cuir prévu pour le Sentinel, mais honnêtement il s'avère inapproprié.
Finalement, écarté au premier abord, je suis tombé nez à nez avec ce
couteau au détour d'une rue chez un buraliste. Il trônait là dans une vitrine au milieu de ses compagnons d'infortune, soldé à un prix bien inférieur à sa valeur d'origine déjà très basse. Je l'achetais donc sans remord et l'utilisait avant la fin de cet été, le testant partout où les victuailles se présentaient.
Une bonne rencontre pour une somme modique, un service sans faille, une satisfaction qui se suffit à elle-même !
La touche finale, sans donner de leçon, c'est que ce type de
couteaux se prêtent autant que tout autre, sans doute plus, à l'usage alimentaire et quotidien. Ne les dédaignons pas.
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Mots-clés : couteaux victorinox
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