Nov. 13
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Spyderco Domino
Un EDC distingué et efficace
Pendant fort longtemps Spyderco a estimé que les couteaux dotés d’un flipper étaient sans intérêts pour sa gamme de produits, compte-tenu du fait que le Spyderhole offrait des capacités de déploiement aussi rapide. Ce constat n’était pas faux, néanmoins il a été décidé fin 2012 de lancer un premier couteau doté d’un flipper avec une collaboration avec Brad Southard, dont le résultat est un magnifique couteau sur lequel je reviendrai en détail. Il semble que Sal Glesser ait voulu rester prudemment dans la course au moment où les dispositifs de déploiement Ball Bearing, avec le KVT et l’IKBS commencent à se répendre de manière significative sur le marché industriel. Après le succès initial du Southard il a été décidé de commercialiser au second semestre 2013 un nouveau couteau disposant d’un flipper mais cette fois avec une lame caractéristique de la firme de Golden.
Le Domino est le second flipper conçu par la firme de Golden, avec le très remarquable Southard. Il s’agit d’un design d’Eric Glesser, dont le monogramme est présent sur la lame. Le couteau a pour objectif de combiner le déploiement de la lame avec un flipper avec les capacités de coupe et l’ergonomie qui caractérisent les couteaux de la firme.
Le Domino se positionne ostensiblement dans le domaine des EDC de qualité avec un format compact sans être petit. Il mesure 11,5 cm fermé pour 19,5 cm lame déployée. La masse du couteau est de l’ordre de 119 grammes. Donc on le voit des caractéristiques très intéressantes.
Le couteau est construit autour du système Reeve Integral Lock (RIL) avec deux côtes en titane. La platine verrou possède une épaisseur de 3 mm : elle est équipée d’un liner en acier qui assure le contact avec le talon de la lame.
Le liner est fixé au verrou en titane par deux vis torx invisibles depuis l’extérieur. Le liner interne en acier possède aussi la caractéristique d’être un mécanisme qui limite le débattement externe du verrou à l’instar du Lock Bar Stabilizer. Ce type de mécanisme est de plus en plus courant sur les framelocks industriels.
La côte de titane opposée possède une épaisseur de 1,5 mm et reçoit une plaquette qui est un mélange de fibre de carbone et de G-10 noir laminé. Sans être d’une texture abrasive cette plaquette donne une prise en main très correcte et est aussi un élément luxueux qui contribue à la personnalité du Domino.
Du fait de la forme du manche et de l’utilisation du flipper comme petit quillon avant, l’ergonomie du Domino est exceptionnelle. Elle en fait un outil de coupe qui donne l’impression de manier un couteau beaucoup plus grand.
Le manche possède une épaisseur de 12 mm pour une hauteur de 2,1 à 3 cm vers l’arrière. Il est assemblé au moyen de 6 vis torx de bon diamètre, 3 vis de chaque côté du manche.
On peut penser que le Domino est une très bonne alternative au Sage titane pour ceux qui redoute une usure prématurée de la platine verrou. Les deux couteaux sont fabriqués par le même sous-traitant de Spyderco à Taïwan, avec une qualité qui pour chacun d’eux force le respect.
Le clip est le clip Spydie ordinaire mais noir ce qui est un plus en terme de discrétion. Il possède 4 emplacements ce qui est toujours bien, même s’il reste un couteau de droitier.
On retrouve donc la fameuse lame en fer de lance réalisée dans un acier Carpenter issu de la métallurgie des poudres, le CT-HXP, déjà utilisé sur le modèle Techno en série. Cet acier est une sorte de D2 modifié avec un titre en chrome élevé une dureté de l’ordre de 61/62 RKC, offrant un tranchant puissant et durable. L’émouture est de type plate intégrale.
La lame est parfaitement centrée en position fermée. Elle ne dispose pas d’un stop pin classique mais possède deux butés symétriques situées dans les platines en titane de part et d’autre de la lame. Ce montage inauguré avec le Southard et de rigueur sur de nombreux couteaux disposant de l’IKBS, dont un certain nombre de CRKT me donne toute satisfaction : il est très solide.
La lame est remarquable, elle mesure 8 cm avec un finger choil assez important, quadrillé sur plus d’1 cm. Le tranchant mesure 75 mm ce qui reste correct. La lame est épaisse de 3 mm et reçoit un crantage sur 1,5 cm en arrière du Spyderhole. Elle possède une hauteur maximale de 3 cm.
Le tranchant est réellement redoutable, il accroche fortement la matière même en faisant des tests avec des papiers très fin du type facturette de carte bancaire, et montre en outre une aptitude à couper les cartons d’emballage les plus résistants, ce qui tend à démontrer que l’émouture plate réaliser sur un bon acier disposant d’un traitement thermique approprié est une configuration très intéressante et très polyvalente.
Avec le retour d’expérience dont je dispose, il est possible d’affirmer qu’en termes d’usages et de pérennité des tranchants les aciers Carpenter offrent des avantages identiques aux CPM de Crucible. Après, tout est affaire de sensation et de goût personnel !
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Revue complète et pleine de connaissance comme à l'accoutumée. Le domino a fait partie des modèles que j'ai étudié dans le cadre de mon nouvel achat. Il est comparable en bien des points au ZT 0801 dont tu as déjà réalisé une revue, j'ai cependant une préférence pour ce dernier 
. Leurs points communs, le flipper, un roulement à bille et du titane.
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![[^]](/public_images/skins/itheme/fleche-haut-13.png "En Haut")
Very good review old chap, Soleil Noir,
Hello maratboo,
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l. I really like the Crucible S30V/S35VN I have good feeling and pretty good egde with this too steel with Spyderco knives.
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