Couteau 1515 François 1er par Manu Laplace
Une élégance simple
C'est la première review que je vais tenter de rédiger ici
Je viens de recevoir d'un échange un 1515 réalisé par Manu Laplace.
Premières impressions
Il s'agit d'un couteau d'une belle taille : 12 cm fermé, d'un certains poids (133g) qui dégage une certaine puissance tout en étant trés "classe".
Son poids (133g) et son épaisseur (1,6cm) font qu'il se tient fermement et qu'il est assez agréable en main. Par contre, je l'ai reçu avec un étui de ceinture et une boite métallique. Je pense que l'étui se justifie car en poche, le dit poids peut se réveler assez ennuyeux.
Le modèle
L'inscription sur la lame, 1515 François 1er Thiers France avec une salamandre en logo, fait un peu panneau publicitaire. (je n'apprécie pas quand il y a trop de littérature sur une lame)
Pour la petite histoire François 1er (né en 1494 à Cognac, ma ville natale) avait pour emblème la salamandre accompagnée de la devise : « Nutrisco et extinguo » (Je m'en nourris et j'éteins), qui peut s'interpéter comme je nourris le bon feu et j'éteins le mauvais (celui des mauvaises passions)
D'où le logo.
La technique
Le modèle que j'ai en main dispose d'une lame de 8 cm de tranchant et de 3mm d'épaisseur en 12C27. L'émouture est plate sur toute la hauteur et le tranchant est réellement redoutable.
Les platines internes sont en Z40 de 1,5mm d'épaisseur. Le liner est ferme, il claque bien, aucun jeu vertical ni horizontal. (rondelles en teflon). Le liner est particulièrement doux mais claque bien lorsqu'il s'enclenche. Le rattrapage de jeu est super important malgré l'angle assez faible ce qui est trés appréciable. La butée est solidement ancrée dans les platines.
Vous pouvez remarquer que même la fausse pièce interne (apparement en xc100) est intégralement guillochée. (tant à l'intérieure qu'à l'extérieure). C'est un petit raffinement sympatique qui montre que Manu Laplace va vraiment jusqu'au bout des choses.
Les côtes extérieures sont en bois d'amourette vissées par des vis M2 tête BTR. Elles s'ajustent parfaitement tant au "mitres"du talon qu'aux platines.
Tout est donc parfaitement ajusté et réellement doux à l'usage (il est possible de l'ouvrir d'une main sans aucun problème). La lame est parfaitement centrée en position fermée (chose qui n'est pas toujours si évidente puisque le liner vient faire pression d'un coté.)
En conclusion, il s'agit d'un trés beau travail. D'un couteau costaud et fonctionnel, agréable en main et mécaniquement irréprochable.
Le bois d'amourette lui donne un coté "luxueux", et ses lignes simples mais élégantes en font un bon couteau urbain "politiquement correct" malgrés sa taille et son poids (hormis le fait qu'il s'agit d'un liner).
De plus la petite histoire autour du nom et du logo peuvent succiter l'intèret et faire "paraitre" cultivé .
("la culture c'est comme la confiture, moins on en a..... Plus on l'étale....." )
Personnellement, je n'accroche pas particulièrement sur ce couteau, justement à cause de ce côté trop propre qui ne correspond pas exactement à mon style de lame. Je l'ai surtout échangé pour voir, je ne vais pas le conserver.
Mais pour tout individu normalement constitué. Amateur de beau objet tranchant. Je pense que cela peut être un trés bon choix.
Ils ont lu aussi :
Mots-clés : Couteaux Manu Laplace
Derniers commentaires
→ plus de commentaires