Couteau Ontario Quartermaster
le tactique s'invite en cuisine et à table !

Je ne vous cacherai pas que cet article m'a directement était inspiré par celui (excellent) de Tuan, présenté dans le non moins excellent magasine n°99 mai-juin-juillet de LPDC !
Nous sommes nombreux, sans doute, à posséder des fixes de tous ordres et non moins nombreux aussi à les conserver pour des usages extérieurs. Le fixe présenté ici ne se prête guère à l'usage policé d'une balade tranquille en campagne. Ce qui m'oblige à le conserver dans son étui sans l'en sortir et ce pendant parfois de longues semaines, tant son profil en font un couteau difficile d'emploi en public.
Comme beaucoup de passionnés, j'ai cherché à acquérir un couteau de camp solide, fiable, avec un profil de lame polyvalent et d'un entretien facile, ce qui explique le choix de cet Ontario en manche synthétique plutôt que traditionnel en rondelles de cuir. Je le destinais en effet à la randonnée quelqu'en soit les conditions météorologiques.

Le manche d'un bon confort et d'une grande résistance étant moulée sur la soie, le grip et de fait excellent sous la pluie ou simplement avec les mains humides.
Mais il faut l'avouer, il nous arrive parfois d'acheter des couteaux que nous utilisons peu souvent, voir pour ainsi dire jamais.
Que faire alors de ces objets remplacés avantageusement par d'autres plus fonctionnels ?
Il nous reste le choix de la vitrine (ce à quoi je me refuse) le tiroir, la revente... Ou l'usage inattendu dans un univers qui ne l'est pas moins ! Ce qui est le cas de ce quartermaster.

Fort est de constater qu'avec son profil de lame, son épaisseur de 5 mm, sa longueur de coupe utile de 14 cm, ce couteau se prête finalement assez bien pour la découpe de la viande fraiche.

Son acier carbone V permet des coupes finalement précises tout en permettant une force d'appui indiscutable face à certains os de poulet qu'il permet de sectionner sans effort !

Il est vrais qu'il est difficile parfois de sectionner un os avec un couteau de cuisine traditionnel sans user d'une feuille de boucher lorsque la viande n'est pas cuite. Tâche dont le Quartermaster s'acquitte sans problème ici.

A gauche une découpe "traditionnelle" avec un couteau de cuisine classique, impossible de sectionner l'os de ce pilon de poulet. A droite qu'importe la zone de coupe, l'Ontario se charge de réduire à néant toute résistance.

Détourné de son usage premier, avec ses 28 cm de long et son ratio manche/lame très équilibré, ce Quartermaster saura ravir ses utilisateurs en cuisine. Bien entendu ne cherchez pas des découpes d'une très grande précision et pour tout avouer l'usage de cette lame est à proscrire sur les légumes.
Mais ne négligeons pas nos lames outdoor pour cet usage en cuisine. Nous aurrions pu parler d'autres lames toutes aussi pratiques finalement dans cet univers pas si féminin que cela, à l'images de celles-ci qui, je peux vous l'assurer, donnent bien plus de plaisir que de les voir trôner dans une vitrine poussièreuse.

Shadow III, Pocket Bushman ou encore Finn Bear remplissent parfaitement ces usages pour lesquels, au départ, ils n'ont pas étés conçus...
Ils ont lu aussi :
Mots-clés : Couteaux Ontario
Derniers commentaires
→ plus de commentaires