Mai 09 08

Couteau Ontario Quartermaster

le tactique s'invite en cuisine et à table !

  • Currently 3.9/5

Note : 3.9/5 (12 notes)



Je ne vous cacherai pas que cet article m'a directement était inspiré par celui (excellent) de Tuan, présenté dans le non moins excellent magasine n°99 mai-juin-juillet de LPDC !

Nous sommes nombreux, sans doute, à posséder des fixes de tous ordres et non moins nombreux aussi à les conserver pour des usages extérieurs. Le fixe présenté ici ne se prête guère à l'usage policé d'une balade tranquille en campagne. Ce qui m'oblige à le conserver dans son étui sans l'en sortir et ce pendant parfois de longues semaines, tant son profil en font un difficile d'emploi en public.

Comme beaucoup de passionnés, j'ai cherché à acquérir un de camp solide, fiable, avec un profil de lame polyvalent et d'un entretien facile, ce qui explique le choix de cet Ontario en manche synthétique plutôt que traditionnel en rondelles de cuir. Je le destinais en effet à la randonnée quelqu'en soit les conditions météorologiques.



Le manche d'un bon confort et d'une grande résistance étant moulée sur la soie, le grip et de fait excellent sous la pluie ou simplement avec les mains humides. 

Mais il faut l'avouer, il nous arrive parfois d'acheter des que nous utilisons peu souvent, voir pour ainsi dire jamais. 
Que faire alors de ces objets remplacés avantageusement par d'autres plus fonctionnels ?
Il nous reste le choix de la vitrine (ce à quoi je me refuse) le tiroir, la revente... Ou l'usage inattendu dans un univers qui ne l'est pas moins ! Ce qui est le cas de ce quartermaster.



Fort est de constater qu'avec son profil de lame, son épaisseur de 5 mm, sa longueur de coupe utile de 14 cm, ce se prête finalement assez bien pour la découpe de la viande fraiche.



Son acier carbone V permet des coupes finalement précises tout en permettant une force d'appui indiscutable face à certains os de poulet qu'il permet de sectionner sans effort !



Il est vrais qu'il est difficile parfois de sectionner un os avec un de cuisine traditionnel sans user d'une feuille de boucher lorsque la viande n'est pas cuite. Tâche dont le Quartermaster s'acquitte sans problème ici.



A gauche une découpe "traditionnelle" avec un de cuisine classique, impossible de sectionner l'os de ce pilon de poulet. A droite qu'importe la zone de coupe, l'Ontario se charge de réduire à néant toute résistance.



Détourné de son usage premier, avec ses 28 cm de long et son ratio manche/lame très équilibré, ce Quartermaster saura ravir ses utilisateurs en cuisine. Bien entendu ne cherchez pas des découpes d'une très grande précision et pour tout avouer l'usage de cette lame est à proscrire sur les légumes.

Mais ne négligeons pas nos lames outdoor pour cet usage en cuisine. Nous aurrions pu parler d'autres lames toutes aussi pratiques finalement dans cet univers pas si féminin que cela, à l'images de celles-ci qui, je peux vous l'assurer, donnent bien plus de plaisir que de les voir trôner dans une vitrine poussièreuse.



Shadow III, Pocket Bushman ou encore Finn Bear remplissent parfaitement ces usages pour lesquels, au départ, ils n'ont pas étés conçus...

Ils ont lu aussi :



Mots-clés :

Découvrez l'auteur


Commentaires

1 -

Bart Très belle revue Léo! 
Audacieu de "vendre" un quatermaster (déscendant de l'USMC) pour un usage cuisine.
Et il est pourtant si vrai que nos lames sont très à l'aise en cuisine (fixes ou pliants) et quel plaisir d'attaquer la viande avec une telle lame. Il m'arrive également d'utiliser mes fixes en cuisine (quel plaisir).
Je pense que la cuisine permet de lier l'utile à l'agréable, l'utilité indéniable du couteau (nécéssité même) et le plaisir du collectionneur en utilisant ses tactiques... plutot des couteaux de cuisine (un contraste si plaisant).
Il en est de même dans l'assiette, hier encore la pizza récalsitrante du diner n'a pas fait la maline devant le Tenacious.
Dans la lignée effectivement de l'article de Tuan, les fixes tactiques comme couteau de (sur)vie donc.
Merci Léo pour ce moment de plaisir appétissant!
J'en redemande!

 


Bart | Le Vendredi 08/05/2009 à 15:01 | [^] | Répondre

2 - Re:

cardoso5fr C'est dingue quand même comme ces couteaux sont efficaces en cuisine

 


cardoso5fr | Le Vendredi 08/05/2009 à 16:58 | [^] | Répondre

3 -

xavier Bravo pour cette belle revue que j'apprécie  !
Je possède deux ou trois couteaux de cuisine, mais je préfère dans la plupart des cas utiliser mes couteaux de camps ou pliant EDC. Cela fait toujours rire mes amis qui me prennent pour un excentrique !
Mais le vents tourne quand je suis chez eux et que la plupart du temps leur couteaux ne coupe pas et sont dans des aciers innommables et inafûtable.
Et la je sort un EDC pliant ou fixe et je finis par cuisiner, alors je ne suis plus l'excentrique dangereux psychopathe mais le sauveur du repas  !

Encore Bravo pour ta revue et beau couteau qui il est vrai ressemble à mon Kabar

 


xavier | Le Vendredi 08/05/2009 à 18:43 | [^] | Répondre

4 - Le clan Kitchenpowaaa !...

Tuan Très appétissante revue Léo... Mais... peut-on en savoir un peu plus sur ce poulet ? On dirait qu'il sort d'une marinade avant de se faire découper ? Ton article nous laisse un peu sur notre faim de ce point de vue...

grandmarmiton67

 


Tuan | Le Vendredi 08/05/2009 à 18:52 | [^] | Répondre

5 - la fête au poulet !

leonidas Bonsoir à tous et merci de vos impressions et commentaires. Pour tous je suis persuadé que vous avez déjà testé ces usages de nos fixes favoris.  Pour te remercier Tuan de cette inspiration, je vais donc te donner "la recette" du poulet "Indi". Rien de très sorcier à vrais dire, il suffit de choisir un beau poulet en fonction du nombre de convives.

12 heures minimum sont nécessaires à la préparation du plat. 

1° la découpe. Tout le monde sait découper un poulet dans les règles de l'art, frais c'est plus délicat. Il vous faut donc... Un bon couteau !! Arf ! Cela est préfèrable avec une lame fine bien sur, ce que j'ai réalisé avec le Fin Bear.
 2° préparer une marinade. Pour la "Indi" il vous faut :
- quatres gros citrons frais.
- du paprika moulu
- trois ou quatres clous de girofle
- deux étoiles d'anis séchée
- du piment en purée.

Dans un saladier, versez le jus des citrons avec la pulpe. Soupoudrez une cuillière à café de paprika sur le jus, mélangez, versez une petite cuillière à café de piment en purée, mélangez de nouveau, puis jetez y les deux étoiles d'anis, les clous de girofles, rajoutez une pincée de sel et de poivre, mélangez bien.

Réservez au réfrigérateur sous couvert pendant 6 heures minimum, ceci afin que toutes les saveurs se mélangent.
Lorsque c'est fait, vous allez déposer dans un grand plat les morceaux de poulet que vous plongerez dans la marinade préparée. Soupoudrez une nouvelle cuillière à café de paprika sur les morceaux, couvrez, remettez au réfrigérateur 6 heures minimum.

Préchauffez votre four à 180°, sortez vos morceaux de poulet de la marinade (mais conservez la) séparez les pillons des cuisses avec votre fixe favori, déposez les dans un plat que vous aurrez pris soin de beurrer légérement dans le fond afin de colorer les morceaux. Enfournez, à mis cuisson sortez le plat, versez à nouveau un peu de la marinade sur les morceau, finissez de cuire...

Et voilà ! Bon appétit !

Un vin sympathique accompagnant l'ensemble, la garniture étant composée de riz trois variétés.

 


leonidas | Le Vendredi 08/05/2009 à 19:20 | [^] | Répondre

6 - C'est malin, j'ai faim maintenant!

Blue Dog Une revue assurèment original mon Léo!
Cependant, il y a un truc qui me chiffonne, c'est le revètement noir de la lame.
Je ne pense pas qu'il soit prévu pour un usage alimentaire, et j'aimerais savoir ce que ça va donner au fil des années par rapport à l'usure en usage "cuisine".
Je méfie de ces revètements qui pourraient avoir des effets toxiques lors d'un emploi à long terme.

 


Blue Dog | Le Vendredi 08/05/2009 à 19:30 | [^] | Répondre

7 - Re: C'est malin, j'ai faim maintenant!

cardoso5fr Et avec la recette qui va bien . C'est quand même drole moi j'utilise plutot des couteaux types hocho pour la cuisine, mais cela me donne envie de sortir mes petits camps

 


cardoso5fr | Le Vendredi 08/05/2009 à 19:35 | [^] | Répondre

8 -

leonidas Oui mon Grand Chien !! Mais nous arrions pu le faire avec ton Rat aussi !! Mais tu as raison concernant l'usage de ces couteaux pourvus de ce genre de revêtement, il faut sans doute faire attention sur la durée.  Mais rassurons tout le monde, je ne fais pas la cuisine tout les jours avec ce genre "d'outil", mais souvent avec mes pliants, à tel point que mes amis me traitent de psychopathe culinaire ! Oui Ben pour les Hocho !! Bah je vais tester mon Léoframe sur la viande à fondue demain soir ! Miammm !

 


leonidas | Le Vendredi 08/05/2009 à 19:43 | [^] | Répondre

9 - Re:

xavier Merci pour ta recette Léo je vais rapidement l'essayer !
Mais pourquoi ces revêtements seraient ils toxique ?
Il y a beaucoup de fixe certes pas prévus au départ pour cuisiner, mais il y a aussi de nombreux pliant avec ces revêtements et si s'est toxique, s'est inquiétant  !

 


xavier | Le Samedi 09/05/2009 à 19:45 | [^] | Répondre

10 - Re:

leonidas Bonsoir Xavier. Pour suivre cette reflexion sur l'usage en cuisine de ces lames pourvues de revêtements spécifiques, après prise de renseignements à gauche et à droite afin d'en savoir plus, il est vrais comme le dit Notre Grand Chien, que l'utilisation à long terme peut comporter un risque ceci en fonction du traitement utilisé sur le couteau et de la quantité de ce traitement absorbé par l'organisme. 
Mon médecin (qui est aussi un ami de la famille) m'assure qu'au regard de la résistance du traitement, il y a peu de chance d'en ingérer de façon importante et donc qu'il y est des répercutions sur la santé.
Mais il faudrait connaitre la composition exacte du revêtement et effectuer une étude sérieuse afin d'en tirer des conclusions vérifiables, ce qui, vous en conviendrai, est impossible, tant sur le nombre différent des revêtements ou traitement sur les lames que de l'usage du couteau. 
Bref, pas de quoi s'alarmer. Dixit mon médecin : "l'usage des poëles au teflon qui, au cour des mois perds de son traitement et s'incorpore à la nouriture, n'en comporte pas moins un risque qu'il est impossible de mesurer aujourd'hui".
Donc usage de nos lames traitées pour cuisiner de façon occasionnelle oui, de façon intensive... Pas de réponses vérifiables. 

 


leonidas | Le Samedi 09/05/2009 à 20:56 | [^] | Répondre

11 -

Tuan Ah ben voilà une revue digne de ce nom ! On devrait peut-être même rendre obligatore l'adjonction d'une recette à chaque article qui met en scène de la nourriture, non ?

 


Tuan | Le Samedi 09/05/2009 à 21:56 | [^] | Répondre

12 - Re:

leonidas Ou une rubrique spécifique à la cuisine ?

 


leonidas | Le Samedi 09/05/2009 à 22:41 | [^] | Répondre