Le teneur élevé en chrome en fait un acier qui possède la même résistance à la corrosion que le 440C qui sert de référence pour cette qualité, tandis que la résistance à l’usure est supérieure à celle du D2 ordinaire."

A savoir que cet acier a été remplacé par le S35VN sur les productions les plus récentes.

J'ai modifié le tranchant plat très bon en sortie de boîte par un tranchant convexe plus conforme à mes usages et habitudes. Et il demande très peu d'entretien. Et il va jusqu'au ricasso plutôt que de s'arrêter 2 mm avant...
 

2 - La ville n'étant plus qu'un vague souvenir que je ravive parfois, mes pratiques vont plus vers les grands couteaux. Et là, j'apprécie tout particulièrement le manche surdimensionné qui permet des prises en main très diverses et variées.
Et toujours en sécurité grâce au G10 texturé et au petit quillon.

Bon... Ca fait quand même un manche de 13 cm pour une lame de 8,8 cm. Le ratio, dans ce cas, est secondaire car c'est l'ergonomie qui est valorisée.
140 grammes donc c'est déjà du lourd.

Ca se porte bien en poche avant de jean car le manche bien arrondi n'est pas trop épais. En poche arrière c'est moins fun... car c'est vraiment grand.
 

3 - Au moment où Cold Steel avait commercialisé le Tri-Ad lock d'Andrew Demko - qui est aussi le designer du UH - une personne m'en avait parlé avec un enthousiasme non-feint, c'est Fred Perrin.
Selon Fred, c'est le mécanisme le plus sûr, le plus solide et le plus fiable de couteau fermant qu'il ait jamais testé. Et quand Fred teste, il teste...

Pas comme les tests absurdes et destructifs de la marque, digne d'un marketing destiné à des QI négatifs. Comme le nom de ce couteau d'ailleurs.

Bref, je voulais essayer et je ne suis pas déçu. Le Tri-Ad lock est un verrou à pompe auquel on a ajouté un stop-pin. La lame est donc en appui sur le stop-pin et non sur le verrou.
Toutes les explications sont là : www.coldsteel.com//tri_ad_lock

Ca claque et ça ne bouge plus d'un poil dans tous les sens. Vraiment, c'est top qualité !

Je m'interroge en revanche sur le fait qu'il n'y ait aucune platine interne en métal. Tout le mécanisme et la lame reposent directement sur le G10.
C'est certainement pour gagner du poids mais les concepteurs, au lieu de suspendre des haltères au couteau, auraient peut-être dû s'interroger sur la durabilité de ce dispositif.
Le G10 d'un Spyderco Military de première génération, par exemple, lui n'a pas résisté aux outrages du temps...

C'est peut-être aussi pour cela qu'il y a double rondelle : une en bronze phosphomachin contre la lame et une en téflon par dessus au contact du G10.
Et c'est aussi peut-être pour cela que les vis du manche sont décalées pour ne pas prendre au même endroit sur le G10 et l'entretoise en alu.
 

1/2 - Il existe en orange ! Depuis que je ne suis plus obligé de tout avoir en noir, vert, kakhi ou cam, je porte du orange et j'aime bien


En vrac : le clip est bon, le thumbstud est bon, les deux sont inversables pour les gauchers, la finition est top de chez top.

Points négatifs : ce couteau n'est pas un EDC urbain et la lame se raye facilement du fait de sa finition.

Je me demande d'ailleurs comment les gars ioutoubers, qui en ont fait la revue, ont essayé ce couteau : leurs lames de UH sont nickels !

En résumé, ce couteau est une vraie bonne alternative à un couteau fixe. C'est d'ailleurs plus un couteau de sac à dos que de poche.
Reste à voir comment le G10 vieillira mais je l'ai bien éprouvé ces derniers temps et pour l'instant, il n'y a rien à dire.

Pour finir, une bonne nouvelle : il ne rouille pas ! J'ai testé cela la semaine dernière