Mars 14 20

Couteau LionSpy C157 GTIP

Une collaboration Spyderco Lionsteel

  • Currently 3.5/5

Note : 3.5/5 (4 notes)

 
Le qui fait l'objet de cette collaboration est un puissant à structure composite, avec une architecture G-10/ pour le manche. Ce est le résultat d'une collaboration entre et Lionsteel, le produit est un "heavy duty folder" capable d'entrer en concurrence avec la production de Strider et a fortiori avec celle de KAI/Zero Tolerance. Cela paraît bien être le choix explicite de Sal Glesser. La compagnie Lionsteel a été fondée en Italie, à Maniago, en 1969 par Giani Pauletta et son épouse. Cette société est actuellement gérée par les trois fils du fondateur : Gianni, Daniele, Massimo.

 

 
Le est inspiré par le fermant conçu par Gianni Pauletta et commercialisé sous la dénomination de SR-1 (Moletta). Ce remarquable a reçu le prix du étranger le plus innovant lors du Blade Show US de 2010, ce qui n'est pas quantité négligeable sur le marché américain. Cette réalisation présente, selon Sal Glesser, plusieurs innovations technologiques qu'il considère comme majeures : la fameuse poignée en monobloc usinée dans un gabarit en par des machines CNC, doté d'un mécanisme Reeve Integral Lock (RIL) particulièrement puissant qui est complété par le système de verrouillage de sécurité Rotolock/Rotoblock, et par la présence d'une interface en acier trempé destinée à limiter l'usure du verrou en

 

L'ensemble de ces éléments a attiré l'attention du patron de , qui a pris l'initiative de contacter Lionsteel pour établir une collaboration. Cette collaboration est désormais disponible sous la forme du trés impressionnant
 

Le petit fascicule livré avec le dans un étui identique à celui du Civilian (le mal nommé!) montre clairement que Sal Glesser est un admirateur inconditionnel de la technologie utilisée pour la réalisation du du SR-1, il faut dire que Lionsteel a réussi à perfectionner ce mécanisme là ou a partiellement échoué en tentant d'insérer un liner en acier à l'intérieur du verrou.
 

 
Le mesure 12,2 cm fermé pour une longueur de 21,2 cm lame déployée pour une masse de 168 grammes. Je précise tout de suite que le est fort bien équilibré, et qu'il se fait oublier en poche, comme le modèle 0560 de ZT.

 

 
Le manche possède un structure hybride avec un plaquette en G-10 noir rainurée en relief pour former des stries de préhension identiques à celles présentent sur la platine en

 


L'épaisseur de cette plaquette est de l'ordre de 3 mm, avec une texture trés agréable au touché.

 

 
La platine en est réalisé en alliage 6AL4V grade 5 qui est le standard industriel en la matière. Elle est totalement identique à celle du SR-1, avec un système Rotoblock facile à manipuler, qui se verrouille dans le sens horaire des aiguilles d'une montre

 

La platine s'engage immédiatement et assure dés l'origine un verrouillage trés efficace et dépouvu de tout jeu. L'action du système Rotolock vise à transformer le en une sorte de petit fixe trés solide.

 

 
Le renfort en acier trempé inséré dans la platine en a fait l'objet d'un ajustage trés serré, il est fixé à l'aide de deux vis torx de petit diamètre. Cet interface possède une durée identique à celle de la lame et permet donc, au moins en théorie, de limiter l'usure du verrou.
 
 

Le talon de la lame est particulièrement bien dessiné et ajusté afin d'offrir une surface d'appui suffisamment rectiligne, qui semble être la clef du succès du système conçu par Gianni Pauletta. La platine en possède une épaisseur moyenne de 3 mm.
 

 
La hauteur du manche est de 3 cm pour une épaisseur de 11 à 12 mm, la poignée est légèrement galbée pour une meilleure ergonomie et l'on constate la présence d'un quillon inférieur qui vient sécuriser la prise en main. Le clip minimaliste est identique à ceux utilisés sur les SR-1 et SR-1A. ce clip en acier inox trés discret est long de 3,7 cm pour une largeur de 5 mm environ. Sa capacité de rétention est excellente, et autorise un port en poche profond sans difficulté.

 

 
La lame possède le profil drop point classique des utilltaires, à l'instar du SR-1. Elle est réalisée en acier ELMAX, sa dureté thérorique peut être comprise entre 58 et 61 RKC selon le traitement thermique retenu par Lionsteel. Pour les SR-1, cette société a retenu une dureté de 60/61 RKC pour l'acier Sleipner et le D2. On peut supposer un choix similaire sur le .
 

 
La lame possède une épaisseur de 4,5 mm, elle est longue de 95 mm de la pointe à la naissance du ricasso, avec une zone coupante de 87 mm. l'épaisseur pouvait faire redouter le pire concernant la qualité du tranchant. 
 

 
La lame possède une émouture en creux trés haute, avec un tranchant à géométrie convexe ultra puissant. La lame est haute de 33 mm et possède une zone crantée de 1 cm permettant de poser le pouce d'une manière confortable. Le spyderhole (qui reçoit le nom de round Hole TM) possède un diamètre de 15 mm. Le déploiement de cette lame massive est trés fluide.
 

 
L'objectif de était, selon Sal Glesser, de créer un "hard use folding knife", ce qui est effectivement le cas, en revanche le postulat selon lequel ce devait permettre de mettre à portée du plus grand nombre la technologie du SR-1 est un échec avec un prix de détail de 399 $!!!

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Commentaires

1 - comparaison avec le SR-1 A

Bonjour Darksun et merci pour cette belle revue.

Je possède un SR- 1 A Moletta et je trouve que le manche en alu est assez glissant avec des rainurages peu efficaces pour bloquer la main quand on déploie la lame. Est-ce que la structure Titane/G10 améliore les choses sur ce point ?

 


patrick_g | Le Jeudi 20/03/2014 à 19:05 | [^] | Répondre

2 - Re: comparaison avec le SR-1 A

Darksun Bonsoir Patrick,

la réponse est oui, je pense même que c'est la raison d'être de ce modèle, plutôt que d'économiser du titane.

Sur le plan de la prise en main on retrouve le grip excellent des couteaux Strider, mais avec plus de finesse et des crantages mieux adaptés à des mains moyennes ou grandes.

Il est probable que le couteau soit trop cher pour une version industrielle : il a bien marché aux Etats-Unis même si les amateurs ont quand même commencé à tiquer sur le prix.

A ma connaissance sa carrière en France et en Europe est quasiment inexistante.

C'est dommage car j'aime bien l'idée d'une collaboration Spyderco .

C'est une reconnaissance de la qualité de réalisation européenne.

 


Darksun | Le Jeudi 20/03/2014 à 19:51 | [^] | Répondre