Couteau Spyderco Endura 4 Wave
Lors d'un échange, j'ai récupéré quelques Spyderco dont le "nouvel endura". En fait il s'agit de l'endura 4 avec le système wave breveté par Emerson en 1999. (Pat#5.878.500).
Il y a de la litérature sur la lame. Mais pour une fois fois cela ne me dérange pas.
J'ai déjà eu deux endura par le passé (et il m'en reste un sur les deux). Pour la petite histoire. L'endura est le premier "Vrai" couteau industriel que j'ai eu (en fait le second aprés un puma, mais le premier américain). Il fut acheté (quand j'étais étudiant) dans une coutellerie poitevine qui a fermé depuis lors, et j'ai bien du le porter pendant 3-4 ans. C'était là le début d'une collection est d'une grande "amitié" avec la marque de Golden.
Technique
Comme vous le savez l'endura est un pliant d'une bonne taille (22,4 cm de long ouvert) qui peut être difficilement considéré comme une Petite Lame Urbaine.
Ses 12,7 cm fermé sont tout aussi "déraisonnable". Par contre ses 103g savent se faire oublier dans la poche grace au clip.
Ce fameux clip qui fait partie intégrante de la personnalité des Spydies. Il est sur ce modèle plus "doux", le coating est plus épais que sur l'ancien modèle, et les angles ont laissés place à des courbes agréables.
L'araignée de la marque y est gravée profondément.
De plus il est fixé par trois vis et le clip est non seulement réversible, mais il peut être aussi inversé pour un port Tip Up ou Tip Down. Une nette amélioration par rapport à l'endura 2 que j'avais à l'époque ou le point de fixation n'était qu'une seule vis et un chanfreinage dans le FRN. On pouvait seulement le changer de coté pour un port gauche-droite. Ce qui était déjà une innovation par rapport aux premiers clip moulés dans le FRN. En clair le clip chez spyderco évolue et en bien.
Vous apprécierez que le clip est percé pour pouvoir de surcroit y passer une cordelette ce que certains apprécient. (pas forcément mon cas, mais bon il faut signaler l'effort).
Le manche est en FRN (nylon renforcé de fibre de verre). Cela n'a pas changé depuis le début de l'histoire endura, par contre la structure de ce FRN a grandement changé. Cette version est particulièrement agréable en main et offre un grip plus que sécurisant. Les "picots" en écailles opposées son d'une grande efficacité.
Le logo spyderco et le modèle sont marqués dans le FRN sur une surface plane et ce de chaque coté du manche. Le manche est aussi un peu plus bombé que sur l'endura 2 qui était trés plat. Cela donne une prise en main encore amélioré.
Vous pouvez aussi remarquer que l'amélioration majeure par rapport aux anciennes versions c'est que l'ensemble est entièrement démontable. Et que la lame n'est plus monté sur un rivet mais sur un pivot à vis dont on peut régler la tension.
La lame est en VG10, excellent acier que Spyderco sait traiter à merveille. Au sortir de la boite (même si c'est un échange, il est neuf de chez neuf), le tranchant est redoutable. Un vrai rasoir, et je suis sur que l'on peut encore amplifier le pouvoir de coupe avec quelques passes sur les barres fines du 204. Tranchant plein (rare dans les spyderco que j'ai) à tout épreuve. Mes expériences avec le VG 10 me disent que c'est un acier qui tient bien la distance même sur des coupes de matériaux abrasifs (genre carton) et qui de surcroit s'affute trés facilement. Un excellent choix selon moi pour un utilitaire qui est sensé pouvoir encaisser des travaux rigoureux.
Ouverture
On retrouve maintenant le logo de la firme du Colorado, en dessous de la "griffe" du wave.
Le spyderhole est toujours aussi efficace pour l'ouverture d'une main, Mais le système wave est tout bonnement génial.
Je voulais le tester depuis longtemps et je suis impressionné par sa simplicité et son efficacité. La griffe s'accroche dans un revert de la poche lorsqu'on attrape le clip. La lame se déplie toute seule, la main vient prendre place sur le manche naturellement. Aprés le seul souci pour ce genre d'ouverture, c'est que dans certains cas , on ne veut pas ouvrir la lame dés qu'on sort le couteau de la poche.
Vraiment une bonne lame, un poil longue, mais dans cette configuration seul les deux trois premiers cm sont en contact avec l'assiette préservant tout le reste de la lame.. Le système à pompe a fait ses preuves, toujours aussi efficace, en plus avec le petit creux (dont j'ai oublié le nom du père de cette modification) évite qu'une pression accidentelle de la paume de la main vienne déverrouiller l'ensemble.
Une petite nouveauté, le striage au dos du spyderhole et du manche augmente réellement la préhension.
Cette lame se comportera aussi bien sur des activités de plein air, que sur un chantier pour couper des matériaux divers et variés. C'est un couteau fiable, sans fioriture, mécaniquement simple, il a peu de chance d'être pris en défaut. Sa lame sera aisée d'entretien, mais elle ne nécessitera pas forcément un passage trop fréquent sur la pierre (bon comme je trouve l'affutage relaxant, chaque lame utilisée dans la journée passe sur la pierre le soir.... Mais c'est plus un tic qu'autre chose.)
2 et 4 ne font pas 6
Une petite comparaison par rapport à l'endura 2 que je cite plus haut.
Le design a quand même pas mal évolué tout en conservant sa personnalité.
Les lignes sont plus douces, toutes en courbes.
L'ats 55 a cédé sa place au VG10 mais sérieusement, les deux sont pour moi équivalent, ou tout du moins pour mon utilisation, ils sont tout aussi pertinents pour ce type de couteau.
Pour conclure, l'Endura 2 fut mon premier Spyderco. Le 4 ne sera surement pas le dernier.
Et pour re-conclure sur l'intérêt que je porte à Spyderco, je viens juste d'obtenir de la firme à l'araigné le droit d'utiliser leur "Trademark" !
Affaire à suivre.
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Mots-clés : Couteaux Spyderco
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