Juin 10 06

Couteaux Ernest Emerson et le CQC-7 

Histoire, spécifications et éléments de comparaison

  • Currently 3.3/5

Note : 3.3/5 (15 notes)


 
Le en question est loin d'être une nouveauté, mais je crois savoir qu'il n'a pas fait l'objet d'une présentation de fond sur le site.

Les deux pliants de facture industrielle à l'origine du succès d'Ernest Emerson sont le CQC-6 Raven (Ex-Viper 6) et le CQC-7, qui ont été crées en 1990/1991. L'acronyme CQC correspond à Close Quarter Combat qui est une variante du close combat, autrement dit du combat rapproché. En la matière, on peut indiquer qu'Emerson, à l'instar de Fred , possède de solides compétences dans le secteur des arts martiaux philippins, Kali et Escrima, complétées par du Jiu-jitsu. Les informations disponibles permettent de préciser qu'Ernest Emerson a développé un système de défense original, l'Emerson Defense System, enseigné aux Navy SEALS, aux SWAT Teams et aux High Risk Entry Team du FBI.

Je considère que l'appellation CQC est une approche marketing importante sur le marché américain et auprès de certains utilisateurs professionnels. En revanche, la mention "Combat" introduit le fantasme néfaste du " de combat". Je préfère voir la gamme des Emerson comme un remarquable ensemble d'outils coupants à usage professionnel, donc entrant dans le domaine du "tactical gear" et rien d'autre.

Ernest Emerson est diplômé en histoire du monde de l'Université du Wisconsin, mais a surtout acquis une formation technologique et a exercé les fonctions de "prototype machinist" pendant 15 ans chez Hugues Aircraft. Les forums anglo-saxons attribuent à Ernest Emerson la qualité de "design engineer". Il est évident qu'Ernest Emerson est un technicien de première force. Par conséquent il convient de lui accorder un crédit particulier, aussi bien dans la définition d'une gamme de tactiques de qualité que dans la maîtrise des matériaux et des processus industriels de fabrication. Initialement, son incursion dans le secteur de la coutellerie industrielle se fait via deux "customs collaboration". La première avec Timberline pour la fabrication d'un fixe trés réussi mais onéreux, le Specwar (émouture chisel et pointe modifiée). La seconde est conclue avec en 1994 et porte sur le CQC-7, qui devient disponible à partir de 1995 sous la référence BM 970. La vis à tête plate du pivot et les autres vis Phillips sont renplacées chez par une visserie Torx. Par la suite, des désaccords seraient intervenus entre Lester de Asis et Ernest Emerson, sans que les raisons précises soient clairement expliquées. Il est possible qu'Emerson ait souhaité conserver le monopole du CQC-7 pour son compte personnel, dans la mesure où Emerson Knives Inc est créé à compter de janvier 1996 à Torrance en Californie. Le credo d'Emerson Knives est "hard use knives in the world".

Pour beaucoup de commentateurs, il existe un césure entre la période avant l'apparition du CQC-7 et la période suivante. C'est partiellement vrai, dans la mesure où Emerson et fixe un cahier des charges qui sera beaucoup repris depuis lors : lame en inox de qualité (initialement l'ATS-34), des platines en avec des plaquettes en G-10 fournissant un excellent grip, parfois un peu abrasif. On aperçoit aussi l'entretoise en G-10 que l'on retrouve de manière systématique sur les Emerson.

Après la rupture avec , le CQC-7 va rapidement posséder une lame en acier 154CM qui est l'équivalent américain de l'ATS-34 japonais. Cette nuance d'acier a surtout été utilisée par Bob Loveless après l'échec des travaux de Boeing pour la fabrication de certaines pièce du réacteur du 747 (tuyère). La visserie à tête plate de l'axe de pivot réapparait ainsi que la visserie Phillips, seul le clip fait l'objet d'une visserie Torx. Ces différents éléments sont sur les photographies incluses ci dessus.
 


Le CQC-7 est disponible en deux versions, la version A correspond à un disposant d'une lame spearpoint et la version B à un doté d'une lame surbaissée, avec une émouture chisel redoutable. Les lames sont disponibles en version avec tranchant lisse (BT) et tranchant avec serrations (BTS) avec ou sans le dispositif Wave.
 

Le CQC-7 ordinaire mesure 20,22 cm, ce qui en fait un de dimension moyenne dans la gamme Emerson. Il s'agit d'un raisonnablement compact, avec une lame dont la dureté est comprise entre 57 et 59 sur l'échelle de Rockwell. Chez Emerson les lames possèdent une épaisseur standard de 3,14 mm et ne s'affinent que trés légèrement vers la pointe. Si la platine verrou est bien en , la seconde platine possède une trés faible signature magnétique qui indique une matière aussi amagnétique. Le CQC-7 est disponible en version mini et en version "super". Le super CQC-7 conserve le design original avec une augmentation du volume qui le fait passer à 22,5 cm environ.
 


Je n'ai jamais été en mesure d'en acquérir un exemplaire, le marché américain semble absorber la quasi-totalité de la production. Par ailleurs, si les capacités de production d'Emerson Knives ont constamment été augmentées depuis 1997, le succès est tel que les modèles sont fréquemment en rupture de stock. Donc, si vous êtes intéressés par un Emerson, et si celui-ci est disponible, portez vous acquéreur immédiatement.

J'ai possédé depuis 1995 trois exemplaires de CQC-7, dont l'un fabriqué par . Ce premier exemplaire a été utilisé comme utilitaire à tout faire dans un environnement tropical saturé d'humidité et avec la présence d'un sable corallien abrasif. Il s'est acquitté avec brio des tâches de coupe assignées (cartons et cordes en nylon), mais le revêtement de protection de la lame a rapidement rendu l'âme. Je m'en suis séparé pour une somme modique en 1999. J'ai fait l'acquisition de mon premier CQC-7  de chez Emerson, et je dois reconnaître que le niveau de fabrication avait encore progressé de manière significative. Concernant la lame, le pouvoir de coupe est réellement exceptionnel, l'émouture chisel réalisé par Emerson Knives est plus haute que celle du modèle industriel initial, mais son entretien est en contrepartie plus difficile, l'aiguisage et l'affilage sont à mon avis à faire exécuter par un spécialiste.

Ce qui n'a pas été rédhibitoire, puisque le pouvoir de coupe est préservé sur une base constante pendant au moins 3 ans.

Le dernier CQC-7 qui illustre cette présentation date de 2007 et devrait rester en service pour une période indéfinie. Pour réaliser des travaux de coupe plus puissants, on peut utiliser avec profit le CQC-13 Bowie ou faire appel au CQC-15 dont la lame est hybride entre celle du CQC-7 et celle recurve du Commander. En revanche, la taille de ces modèles comparées à celle du CQC-7 fait que l'on quitte définitivement la dimension de l' pour entrer dans celle du "lourd" dont le port sera à réserver à un environnement privé ou professionnel.

Dans l'ensemble, il s'agit d'un matériel excellent, avec une ergonomie étudiée. De prime abord, l'apport réel d'un liner en paraît évident, mais il convient d'être prudent, car les forums anlo-saxons font état de désengagement du liner de verrouillage sur des modèles CQC-7 et CQC-8, et j'ai fait l'expérience d'une telle mésaventure sur mon CQC-13 qui figure sur la photographie ci-dessus. Le CQC-13 possède un manche de 127 mm qui protège remarquablement la main de l'utilisateur et une lame de plus de 95 mm utilisables.

La conception générale des ne semble pas en cause et les incidents ne sont pas forcément reproductibles mais l'élasticité du pourrait favoriser un déplacement limité du liner lorsque l'index appui fortement sur le verrou linéaire. J'ai observé un phénomène similaire sur mon Stryker D2 Nitrous mais sans aucun désengagement du locking liner. La dernière photographie montre la différence de débattement entre les deux linerlocks du CQC-7 (en haut) et du Stryker (en bas). Je n'ai jamais eu de problème avec mes CQC-7 qui ont toujours verrouillé sec et possèdent en outre des manches particulièrement rigides.

A l'heure actuelle, j'utilise de manière alternative mon dernier CQC-7 et un Stryker D2 Nitrous. A peu de chose près les deux outils fournissent des prestations similaires mais ma préférence d'utilisateur et de collectionneur donne un bonus ergonomie/puissance de coupe aux Emerson. 

Je vais prochainement tester une version à finition satin du CQC-8 à titre privé, une version du CQC-10 et un A-100 mais j'attendrai d'avoir un retour d'expérience suffisant pour me prononcer sur le fond.

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Commentaires

1 -

maxos  J'aime bien cet article détaillé et nuancé sur une gamme dont on parle peu ici, mais qui a ses lettres de noblesse. Merci !  Ce qui est un peu surprenant, c'est le choix du chiesel, mais en même temps, c'est une spécificité, comme une signature.... 

 


maxos | Le Dimanche 06/06/2010 à 18:47 | [^] | Répondre

3 - Re:

Darksun Bonsoir,

en principe l'émouture chisel devait seulement équiper les lames d'inspiration tanto modifiées, mais Emerson a décidé de généraliser cet élément à l'ensemble de sa gamme. Sur son site plusieurs couteaux sont proposés avec un émouture "V Grind" mais après examen, il s'agit seulement du maintien de l'émouture chisel légérement modifiée, y compris sur le CQC-8 que je suis en train de tester. Concernant la gamme Emerson celle-ci souffre toujours d'une distribution anecdotique en France, avec une trés faible disponibilité réelle des produits. Cela peut se concevoir par le fait que le marché français est un objectif marginal pour EKI, contrairement au marché nord-américain.

Voici une photographie de famille, temporaire de mes couteaux Emerson préférés, exception faite du CQC-7 qui est, par excellence, mon outil de prédilection.

 


Darksun | Le Lundi 07/06/2010 à 20:17 | [^] | Répondre

5 - Re:

maxos  j'aime bien le premier en partant du haut, mais vraiment je n'arrive pas à les identifier !! CQFD 

 


maxos | Le Lundi 07/06/2010 à 21:22 | [^] | Répondre

2 -

Nicolas Long article, bien renseigné et bien écrit. Merci !

 


Nicolas | Le Lundi 07/06/2010 à 13:02 | [^] | Répondre

4 -

Anzioluz Technique, précis, et interessant.

Mais ça ne change rien au fait que je n'aime ni les tantos, ni les serrations ; et en règle générale je n'apprécie guère les couteaux trop "tactiques". Mis à part ceux de Fred Perrin pour leur géniale ergonomie.

Merci pour ta revue extrêmement fouillée.

 


Anzioluz | Le Lundi 07/06/2010 à 20:20 | [^] | Répondre

6 -

xavier Merci Darksun pour cette revue très complète sur ce couteau de légende .
Bien que je n'accroche pas sur le coté hyper tactique de certain couteau dont le CQC7, j'apprécie ta revue est très explicite et ont prend plaisir à la lire. On sent l'expérience de l'utilisateur, le vécu, ce qui donne en tout sont intérêt à cette revue.
Encore bravo  

 


xavier | Le Mardi 08/06/2010 à 07:48 | [^] | Répondre

7 - belle revue...

leonidas Très interessante revue et bien ficelée. Dommage que ce CQC7 ne tienne pas ses promesse à l'usage, non pas à l'émouture particulière ni même au profil de lame, mais bien à la résistance du revêtement noir qui disparait plus vite que sont ombre et qui lui donne alors l'aspect d'une mauvaise production chinoise. De ce fait après avoir retiré complètement la peinture, de graves défauts sont apparus sur la lame (marquage et striures en tout genre) ce qui fait que je m'en suis séparé, échange effectué contre un Dejavoo.
Il est vrais que mes couteaux servent (ils sont fait pour ça) et que ce genre de revêtement n'est pas conseillé dans un usage intensif.
Un avis qui n'engage que moi.

 


leonidas | Le Mardi 08/06/2010 à 14:01 | [^] | Répondre

8 - Re: belle revue...

Darksun Bonsoir,

Oui je confirme bien que le revêtement noir est particulièrement sensible à l'abrasion, toutefois j'ai utilisé ce type de matériel dans un contexte militaire, ou la présence d'une protection, non réfléchissante était fortement conseillée, même si elle offrait une protection limitée contre la corrosion.
 
Si vous n'avez pas ce genre de contrainte, la nouvelle version à finition satinée qui combine une zone centrale avec un traitement de type stonewashed et des parties brillantes me paraît être une option trés correcte. Le traitement de surface noir utilisé par EKI semble être une peinture avec du téflon. Une nitruration à base de titane est sensiblement plus résistante, mais pas immortelle. Sur le plan industriel, pour des applications aéronautiques, il existe des traitements capables de figer de manière définitive la couleur d'une pièce et de la rendre totalement insensible à la corrosion, mais le procédé est toxique et affecte le métal jusque dans sa microstructure, il nécessite un contrôle chimico-métallurgique impossible à transposer à l'industrie coutellière.

Pour le reste je possède et j'utilise régulièrement des lames polies en CPM-S30V, VG-10, D2, et plus récemment M 390 (Benchmade 755 MRP qui entre en service cette semaine).

 


Darksun | Le Mardi 08/06/2010 à 19:22 | [^] | Répondre

9 - CQC-7 - CQFD

navydog


Darksun, Belle collection à thème  et riche rédaction  qui dédiabolise ce genre de coutal « Takeutikeul » ;  oublions en effet, le Close Quater Combat, mais privilégions plutôt l’acronyme CQC comme Coutal Qui Coupe !

Je ne possède point l’Emerson CQC-7, quoique…il m’a rappelé de suite mon p’tit EDC du boulot donc nous sommes dans le professionnel !
 
 
Même si je n’en possède qu’une pâle copie dont je ne connais l’origine , je dois dire que ses caractéristiques me donne l’occasion d’apporter mon point de vue quant à l’utilisation pratique du Coutal Tanto qui plus est serrated…
 
 


Liner plus que fatigué...c'est pas du Titane
 
 
Etre dans le domaine de l’intervention sous-entend beaucoup d’actes utiles et/ou urgents nécessitant forcément une réponse rapide…
Des exemples "Takeutikeul ",  pour faire cour, cela va du coupage de pain, et saucisson (of course), dans les moments de détente mais aussi du scénario catastrophe …vous avez un véhicule dont l’habitacle prend feu puis dont la conductrice en détresse, coincée par sa ceinture, tarde à s’extraire et c’est là que le couteau « Tactique » pour moi, prend son véritable sens !  

Eh oui ! cela rappelle également l'oubli, pour certains citoyens qu’un couteau peut aussi sauver une vie  tout au moins éviter quelle se complique !
La dernière pour la fin, (avertissement au Tantophile ; les récits qui vont suivre peuvent heurter votre sensibilité) Il m’est arrivé malheureusement, faute de tounevis, d’utiliser mon chisel pour visser et dévisser retirer des clous, raboter… J’arrête là, désolé !

 


navydog | Le Samedi 12/06/2010 à 18:23 | [^] | Répondre

10 - Re: CQC-7 - CQFD

Darksun Bonsoir,

je suis d'accord avec vous, entre les mains d'une personne expérimentée, et pour la bonne cause, une pointe tanto avec une lame assortie de serrations constitue un système tout à fait opérationnel, dont on aurait tord de se priver. Le profil de lame tanto j'y suis venu par curiosité, je l'ai conservé par conviction sur mes deux principaux EDC. Pour le reste j'aime beaucoup les lames de type clip point qui permettent également un contrôle trés précis des coupes, et sont trés polyvalentes à l'usage, et pour la saucisse aucun problème dans les deux cas !

 


Darksun | Le Samedi 12/06/2010 à 19:05 | [^] | Répondre

11 - Re: CQC-7 - CQFD

leonidas merci a vous deux, je me sens moins seul tout a coup !

 


leonidas | Le Samedi 12/06/2010 à 23:27 | [^] | Répondre

12 - Choix emerson

Ronin Bonjour,
J'interviens sur ce poste plutôt que de réagir sur l'endura limited, car il me semble que c'est plus approprié.
J'ai fais mon choix, ce sera un emerson, la raison principale est le wave, c'est une option sur laquelle je ne veux pas faire l'impasse. Mais voilà j'hésite entre un horseman, le mini cqc15 ou le cqc7. Je veux un modèle stonewash, et sans serrations. Je pense que celles-ci ne sont pas pratiques, à part pour les professionnels bien sûr.
Merci pour les conseils car ces trois modèles se valent et le choix semble être difficile.

 


Ronin | Le Dimanche 27/10/2013 à 12:08 | [^] | Répondre

13 - Re: Choix emerson

Darksun Bonjour,

je suis un utiisateur et un collectionneur de couteaux Emerson depuis la fabrication par Benchmade du CQC-7, ce qui est déjà assez ancien... Le temps passe vite, pour le meilleur et pour le pire.

Je possède plusieurs CQC-7 avec ou sans dispositif Wave dans la mesure ou ce dernier a été introduit à posteriori en 2002 sur ce modèle au sein de la production Emerson.

Les premiers CQC-7B que j'ai possédé étaient dépourvus du système Wave. Ils m'apportent toujours satisfaction.

Personnellement j'utilise actuellement deux CQC-7B utilisant le Wave : une version à lame noire sans serrations et une version stonewashed avec serrations. Dans les deux cas le système Wave s'est montré très sûr d'emploi à condition de s'entraîner à manier le mécanisme et à choisir une position de port en poche bien calée pour permettre l'extraction complète de la lame. La traction exercée sur le manche doit être forte et rectiligne, il faut donc être dans une position ou rien ne risque de faire obstacle en arrière (surtout pas une autre personne...).

Si la lame du CQC-7B d'intéresse tu peux opter pour un CQC-7 V qui possède un tranchant chisel mais une lame symétrique, ce qui permet éventuellement de passer à une émouture en V classique avec l'aide d'un coutellier.

Des modèles V sont disponibles chez Armes Bastilles.

Je possède un mini CQC-15 à lame noire sans serrations et je l'utilise régulièrement : le Wave fonctionne correctement après une période de rodage, toutefois je le trouve moins fiable que le CQC-7, mais c'est un problème de dimension du Wave : cela reste un excellent couteau avec une lame de 85 mm.

Le mini-Commander avec une lame stonewashed est excellent, le tranchant monoface sans serrations fait bien le boulot et l'éjection de la lame est parfaite à l'identique du CQC-7 B et V.

Je ne possède pas de mini CQC-8, toutefois, les informations font état d'un Wave un peu court, mais cela reste à vérifier d'une manière plus sérieuse. Sa lame est très polyvalente.

Voici les éléments factuels que je peux soumettre à ton appréciation.

 


Darksun | Le Dimanche 27/10/2013 à 14:03 | [^] | Répondre

14 - Merci

Ronin Merci pour la rapidité de la réponse.
Je prendrai en compte tes observations dans mon choix, je vous tiendrai au courant de l'achat et j'essairai d'effectuer une revue si celle-ci n'existe pas déjà.
A bientôt sur le blog.

 


Ronin | Le Dimanche 27/10/2013 à 16:26 | [^] | Répondre

15 -

J'apporte ma contribution avec ma dernière acquisition. Un CQC-7F en 154CM, numéroe de série 0065.
Je retrouve tout ce qui a été déjà décrit concernant les couteaux Emerson. La prise en main est très sécurisante et puissante, le grip en G10 est très rapeux, le clip tient très fort. C'est un outil fort et un fort bel outil.
Le flipper permet un déploiement très rapide de la lame, rendant le thumbstud obsolète. Le système "Wave" est assez génial et très pratique quand il s'agit de pouvoir se servir très rapidement de la lame. Il fournit aussi un très bon appui pour le pouce.

 


NIKO | Le Mardi 18/07/2017 à 15:04 | [^] | Répondre

16 - Re: superbe

Darksun

Bonsoir NIKO,

j'ai toujours considéré le CQC 7 comme un très bon couteau tactique un peu sous-estimé et pénalisé par la mauvaise réputation (badhass) de Emerson. Je le considère pourtant comme un très grand coutelier et un homme fort intelligent.

Le CQC7 que tu possède doit être de la première série limité avec lame en 154 CM et Flipper : une petite merveille selon moi.

Actuellement il existe deux productions de série : une identique à ta série limitée et une seconde avec une lame en acier CPM-S35VN : une vraie révolution chez Emerson!!!!

J'espère bien rajouter cette dernière version à ma collection dés que possible : il y a vraiment abondance de bon couteaux en 2017 .

Darksun a donné 2 couteaux à NIKO

 


Darksun | Le Mardi 18/07/2017 à 19:04 | [^] | Répondre

17 - Re: superbe

Couteau tactique, un grand OUI, sans problème. Il se complait dans la découpe de cartons, de coupes de cordelettes, j'ai même "batonné" avec... même si c'est une gageure aux yeux de certains de pratiquer cet exercice avec un pliant.
Le fil tient très bien, bien mieux que celui du Griptilian...
Il s'agit d'un couteau de terrain, inapte à découper du tournedos Rossini en milieu huppé.
Je ressens les mêmes sensations qu'avec mon ZT 0301: un outil costaud, sûr, sur lequel je peux compter.
Et en effet, concernant M Emerson, ce couteau n'est pas né du fruit du hasard...!

 


NIKO | Le Mardi 18/07/2017 à 23:26 | [^] | Répondre