Couteau Benchmade Griptilian 551
Un couteau vraiment "sensas" !
Je cherchais depuis quelque temps un pliant de bonne facture destiné à faire le lien entre le Small Sebenza (mon EDC pour la vie « courante »), et les fixes réservés aux longues randos et au trekking. Bref, un couteau pratique pour une journée d’escalade ou de canöé, ou tout simplement pour une promenade familiale en forêt.
Personne n’étant parfait, je précise être gaucher, et avoir des mains plutôt énormes (songez que le manche du Shadow IV de CRK est trop petit pour moi..).
Il me fallait donc un couteau qui colle au cahier des charges suivant :
- Bonne prise en main pour mes « patasses »
- Alignement des dos du manche et de la lame, comme le Native de Spyderco.
- Mécanisme souple et permettant une utilisation ambidextre.
- Lame d’une taille légèrement supérieure à celle du Small Sebenza.
- Poids modeste
J’ai eu un vrai coup de foudre pour le Griptilian 551, un des fleurons de la gamme bleue de Benchmade qui le remet chaque année au catalogue.
D’aspect général, il est tout simplement beau. Il respire la solidité, la simplicité, et la sécurité. Sans être un énorme machin, on devine qu’il sait bosser dur.
Caractéristiques :
- Poids : 110 grammes
- Ouvert : 20,6 cms
- Fermé : 11,6 cms
- Longeur lame : 8,6 cms
- Epaisseur lame : 3 mms
- Largeur lame : 3 cms
- Emouture plate
- Acier inox type 154 CM
- Mécanisme type Axis Lock
La prise en mains est tip-top : manche confortable, tout en rondeurs bien galbées, dans une matière synthétique rigide assez quelconque, certes (c’est le seul petit bémol), mais sa surface quadrillée ainsi qu’un demi quillon bien étudié sont franchement sécurisants. J’ajoute que l’opposition du pouce sur le dos strié de la lame est un vrai bonheur.
Tranchant laser garanti, ce qui est appréciable quand on doit rapidement couper de la sangle sur un relais précaire d’escalade ; et aiguisage de préférence à la pierre de coticule bleue.
Mécanisme des plus simples : une petite tige montée sur un ressort, perpendiculaire à la lame, bloque l’arrière de celle-ci. Il suffit de tirer vers soi un des deux boutons du ressort pour libérer la lame.
La qualité du montage est impressionnante : pivot sur rondelles en bronze phosphoré, pas un poil de jeu (ni latéral ni vertical), et la lame fermée est parfaitement logée au milieu du manche.
J’ai vraiment été « bluffé » par l’ergonomie, la conception, et la qualité de ce couteau dont le prix est franchement abordable.
D’autres versions du Griptilian existent : il y a le mini, celui doté du « spyderhole », celui avec des « serrations », etc.., que j’aime beaucoup moins.
Well, dears, I really love the fantastic Griptilian 551 !
Merci à Guillaume qui, vu mon blocage en matière d’informatique, s’est coltiné la mise en page de l’article...
Merci à Luc, de « la Danse des Lames », qui, me connaissant bien, m’a fait découvrir ce merveilleux couteau.
Enfin, contrairement à ce que dit mon fils, mes doigts ne sont pas sales !! Ce sont les doigts de quelqu’un qui passe ses week-ends, suspendu dans ses arbres pour les élaguer...
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Mots-clés : couteaux Benchmade
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