Ayant un peu de courage ce soir, je m'attaque à une revue que je devais faire depuis plusieurs
semaines mois...
Les pliants de David Lespect sont bien connus et largement adulés, c'est plus que mérité ! J'en ai un que je porte régulièrement en acier qui rouille, j'en avais fait une revue là :
Correspondant à une utilisation courante, il demande un entretien régulier. Rien de très contraignant mais une attention que certains ne peuvent pas toujours porter à leur
couteau. C'est pourquoi, au dernier SICAC, j'ai acquis la version en acier fritté RWL34. Qui ne rouille pas.
Une destination automnale, moins exotique, m'a néanmoins permis de faire quelques photos potables.
Premier constat, quel que soit le type d'acier, le tranchant en ogive (convexe) est absolument redoutable, on se rase avec. Comme souvent le RWL34 a une tenue de coupe plus que performante, l'affilage est requis au bout d'un bon moment, c'est remarquable.
Le montage et les finitions sont toujours aussi précis, c'est parfait et le
framelock verrouille solidement sans défaut. Le satinage du manche résiste globalement bien aux rayures autant que le
Titane le peu. Le clip port profond assure une excellente sécurité.
La lame type "Nessmuk" est très agréable à l'usage et permet, avec la géométrie du manche et de la lame, une utilisation complète du tranchant de 8,6 cm. L'émouture plate et quasi intégrale est très efficace et les aliments n'adhèrent que peu sur les flancs de la lame.
Bien sûr, avantage de l'acier inox, on peut tout couper sans avoir à nettoyer la lame, y compris les aliments les plus acides. La préhension du
couteau est assuré (très) fortement par l'encoche du petit doigt, c'est le principe du grip du golfeur comme l'expliquait Danlam. L'ouverture "à la burger" est souple grâce aux rondelles en Téflon.
Mes deux Frameless ont trouvé leur place dans mes usages : le qui-rouille pour un usage urbain plutôt alimentaire, le qui-rouille-pas pour la "verte". Mirabelle remercie, aussi, vivement M. Lespect pour son talent, sa gentillesse et son remarquable travail.
En définitive, si vous révez d'un custom, il faut craquer de toutes urgences, c'est un
couteau à vivre - bien.
Prochain épisode : le Diabolo Max d'Eric Parmentier.
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Mots-clés : Couteaux David Lespect
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