Avr. 12
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Couteau Spyderco Sage 2 C123 TIP
Un couteau luxueux
Le Spyderco Sage 2 est le 2ème modèle de la famille des Spyderco Sage. Le premier exemplaire, à mécanisme Liner Lock est dédié à Michael Walker qui a perfectionné ce mécanisme et lui a donné sa forme moderne, le 2ème, qui fait l'objet de cette revue, possède un mécanisme Reeve Integral Lock (RIL) et rend hommage à Chris Reeve
. La 3ème version utilise un système de blocage de la lame axial imaginé par feu Walter "Blackie" Collins, le Bolt Action, et enfin le dernier modèle en date, le magnifique Sage 4 rend un hommage appuyé à Al Mar pour le mécanisme Lock Back utilisé sur les Spyderco. Pour la petite histoire, lorsque Sal Glesser commença ses activités de coutellier industriel, c'est Albert Mar qui lui communiqua la liste de ses contacts japonais et le conseilla pour l'adoption du système de pompe Middle Lock encore utilisé sur les Spyderco
.Pour revenir au second modèle du Sage, il convient de noter qu'il s'agit d'une remarquable fabrication d'origine taiwanaise (Taichung) qui, avec la Navaja et le Sub Hilt, nous a déjà donné des exemples de trés belles réalisations, avec un niveau de qualité et d'ajustage similaire à celui des couteaux fabriqués par Spyderco à Golden dans le Colorado
. Précisons aussi que Taiwan reste à ce jour une province autonome de la RPC, est doté d'un régime démocratique de type parlementaire sur le modèle occidentale.
Le Sage 2 mesure 10,7 cm de long fermé pour 18,1 cm lame déployée. Nous sommes donc en présence d'un couteau de dimension raisonnable, totalement compatible avec un usage EDC
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Le couteau est construit selon une structure open frame avec deux plaques de titane d'une épaisseur similaire de 3 mm environ
. La platine de droite qui assure la fonction de verrou possède une découpe assez longue de ce dernier qui évoque fortement le Sebenza, ce qui est tout à fait normale dans ce cas.
. La platine de droite qui assure la fonction de verrou possède une découpe assez longue de ce dernier qui évoque fortement le Sebenza, ce qui est tout à fait normale dans ce cas. 
Cette platine assure un trés bon verrouillage de la lame, ce verrouillage est immédiat et le blocage de la lame est parfait, on ne détecte aucun jeu vertical ou bien latéral. Ce verrouillage place le Sage 2 au niveau des meilleures réalisations, au moins au même niveau que le Bradley Alias 1 dont je me suis servi comme élément de réference
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Le manche possède une hauteur de 2,8 cm avec une épaisseur de 9 mm. Ce manche est trés correctement galbé et la découpe avant des plaques de titane forme un quillon inférieur, la prise en main est excellente.
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Le déploiement de la lame est onctueux en raison de la présence de deux rondelles en bronze phosphoré de part et d'autre de l'axe de la lame. Le Spyderhole possède un diamètre de 8 mm, il est trés bien adapté à la lame.
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Le clip utilisé par Spyderco est du type trombone, il présente l'avantage d'être trés performant et discret, contrairement à d'autres clips beaucoup trop ostentatoires. Il mesure 5,2 cm de long, pour une largeur approximative de 6,5 mm.
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Cette lame est présentée dans la petite notice qui accompagne le couteau comme étant une sorte de synthèse Spear Point des lames du Native et du Caly 3
. L'acier utilisé pour la fabrication de la lame est le toujours excellent CPM-S30V, avec une dureté probable comprise entre 59 et 60 RKC.
La lame mesure 8 cm de la pointe à la naissance du ricasso, pour un tranchant utile de 70 mm environ. Le ricasso est utilisé d'une manière désormais classique chez Spyderco pour prendre une prise en main avancée afin d'effectuer des coupes de précision
. Le ricasso est donc cranté.
. Le ricasso est donc cranté. 
La lame est dotée d'une 2ème zone crantée située juste derrière le Spyderhole sur approximativement 1,7 cm. La lame possède une épaisseur maximale de 3 mm, avec un profil dégressif vers la pointe, sa hauteur maximale est de 30 mm. La lame possède une émouture plate intégrale qui permet l'obtention d'un tranchant rasoir trés durable.
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Pour conclure cette petite revue, nous sommes en présence d'un "gentleman folder" luxueux, qui fait partie de mes EDC Spyderco actuels qui sont au nombre de 3 : Native 5, Sage 2, et Caly 3.5. Ces couteaux de taille raisonnable permettent de couvrir tous mes besoins ordinaires de coupe. Toutefois, je ne les utilise pas comme couteaux de travail.
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Mots-clés : Couteaux Spyderco
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Merci pour la revue.
![[^]](/public_images/skins/itheme/fleche-haut-13.png "En Haut")
Bonjour Durandal, désolé pour le retard.
Bonjour Durandal,
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Pas le temps de faire une revue du small Seb mais, en deux mots, grande capacité de coupe polyvalente sous faible encombrement. Et, si tant est qu'on y soit sensible, élégant à mon sens - tous les goûts sont dans la nature (humaine) !
Merci pour cette revue "à postériori"... en effet, lecteur passif depuis un certain temps, j'ai regretté de ne pas trouver d'avis concernant ce couteau sur le blog alors que j'en envisageais l'achat. Il est maintenant mien depuis presque un an et j'en suis très content (tellement que je poste mon 1er commentaire, c'est pour dire!). C'est vrai qu'à part le "made in Taiwan" peu sexy, je n'ai vraiment rien à lui reprocher: plutôt léger, bien fini, simple et facile à nettoyer, efficace en force comme en finesse... et puis le toucher titane (c'est mon 1er frame titane)... et c'est le plus "people friendly" de mes couteau EDC, celui qui n'effraie personne, même pas ma femme, loué plus d'une fois pour son tranchant par des néophytes couteliers, alors que c'est l'un des seuls de ma collection que je n'ai jamais affuté... 
Bonjour, j'ai les quatres Sages en ma possession. Vraiment j'adore ce couteau en 4 déclinaisons. Je n'ai pas le Native5. En EDC je porte un benchmade barage ou un buck vantage pro. J'ai 58 couteaux CRK, Busse, Opinels, Douk², Spyderco et cie... J'ai porté longtemps le Sage I en EDC, le 2 moins longtemps, le 3 (poignée texturée très salisante) encore moins et le 4 presque pas. Sur la photo suivante Sage I, IV, II et le III.
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chez Spyderco, j'utilise un Endura, à la place de mon ancien Sage. Mais je n'ai pas le full flat grind. Du coup j'hésite entre l'Endura lull flat et le military. Mais le Manix 2 est aussi à prendre en considération, efffectivement. J'hésite ! Je suis preneur de tout avis et conseil ! 
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. Certes après traitement thermique il va avoir une limite élastique de 780MPa ce qui en fait un matériau très noble surtout quand on compare cette valeur avec sa densité (environ 4,4) mais 780MPa convertit sur l'échelle de Rockwell ça ne fait que 27 HRC 
. Par conséquent l'usure sera toujours plus importante qu'avec un liner en 420 bien traité qui sera à 52HRC sans aucun soucis.
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. Reste à voir si je peux implanter la visserie sans qu'elle ne débouchent afin de conserver l'aspect extérieur comme à l'origine 
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