Ca y est ! Enfin le temps de publier une revue ! Il était temps puisque j'ai les deux protos depuis février dernier... Désolé Renaud .

Dans la lignée des SMJ déjà vu sur ce site et ailleurs, voici deux nouvelles variantes qui ont fait l'objet de tests fin juin et en juillet. Tests limités dans le temps mais assez soutenus dans le cadre de mes activités bucoliques.

Les traits communs :

Profil du SMJ classique mais plus grands : 20 cm au total pour 9 cm de tranchant.
Anneau à l'arrière.
Lame sheepfoot, émouture plate symétrique. Revêtement Teflon.
Plaquettes en G10.
Etui plastique moulé avec système de fixation multimodal. Fixation de sécurité par élastique sur l'étui.
Prise en main très intuitive, poids ridicule ainsi que l'encombrement.
 

 

Le Rescue :
 

 

Le Air Water Rescue se distingue par la présence d'un démanilleur et une lame totalement dentée. L'acier employé est le 420J2. Il est à l'évidence destiné à couper cordage et matières résistantes.

Le FSK :
 

 

Le "Force Spéciale" est en AUS8 avec une partie dentée de 3 cm (un tiers).

Les observations :

La prise en main est très bonne, y compris avec des gants. La rampe crantée très longue sur le dos des lames remplit parfaitement son office et permet des coupes en force.
 

 

Les serrations sont très efficaces et attaquent la matière avec beaucoup d'agressivité. Il n'y a pas à dire : ça coupe !
 

 

Le FSK est naturellement plus polyvalent avec sa partie de lame lisse et permet des découpes plus fines.
 

 

La bonne nouvelle, c'est que le revêtement en Teflon résiste bien, même après des fouilles intensives, il y a des rayures mais pas de gros accrocs.
 

 

Les aciers choisis se comportent bien et sont, a priori, bien traités : résistances très correctes et aiguisage facile. Les serrations coupent très bien et sont résistantes.
La rétention des couteaux avec l'élastique dans le crochet de l'étui fonctionne très bien.
 

En revanche, compte tenu des tailles des lames et des profils des manches, ce sont bien sûr des couteaux d'appoint qui ne sont ni des couteaux de camp, ni des couteaux de cuisine !

Conclusion : Avec ces couteaux, on est quasiment (voire complètement) sur de l'outillage professionnel. C'est léger et pratique, des outils d'urgence et de circonstances. A des prix raisonnables. Ils ne constituent pas la réponse ultime à toutes les situations mais s'utilisent facilement.

Conclusion de la conclusion : N'en déplaise à certains intégristes du couteau, je n'ai pas bâtonné avec, je n'ai pas cherché à les casser ni à casser des parpaings avec, je ne m'en suis pas servi d'escalier, je ne me suis pas battu avec des cartons dans mon salon. Bref, je les ai utilisés comme des couteaux, dans un contexte qui est celui de mes acivités "taquetiqueul houtedore".
Mais cela, les mêmes intégristes s'en moquent car eux seuls détiennent la sainte vérité et tous ceux qui n'adhèrent pas à leur mouvement et à leurs vénérés gourous doivent être systématiquement rejetés.

 

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