Bonjour,

Petite revue sur un passaround des couteaux de l'ami Torpen, jeune coutelier de Talent :-)

J'ai recu il y a peu, 2 couteaux de camp auxquels j'ai voulu ajouter un Perrin military à tester dans les mêmes conditions.
Je suis allé dans mon spot habituel de test.
Je précise que le bois était déjà coupé (réouverture d'un chemin de randonnée) et que les sapins poussent comme du chiendent, donc je n'ai pas massacré un bout de forêt juste pour mes tests et pas de batonnages car ce n'est pas une technique que j'utilise, pour moi un couteau n'est pas un coin ou une barre à mine


Voici les 3 protagonistes



1°) LE 1ER  PROTO : LE  FULL CAMP



Ce couteau n'est pas un couteau de camp à proprement parlé.

Je remets ici la démarche de son concepteur :

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TORPEN :

"Ce n'est pas un couteau de camp à proprement parler, selon la définition de couteau de camp lue ça et là, il serait trop petit et trop léger.

Par contre, mon but : obtenir un couteau aisément transportable, relativement léger et offrant la plus grande puissance de coupe possible aux vues de sa taille et de son poids.
J'ai eu envie de faire ce type de couteau suite à mes fréquentes promenades de "hors la loi" , en effet mon grand dada à une époque c'était de me promener partout sans demander la permission à personne.
A cette époque donc, je me baladais avec un hissatsu et un pliant, j'aurais pu me trimballer ma machette mais...
Gros soucis, une machette c'est hyper voyant, en plus ça bat contre la cuisse quand on marche, bonjour la tête du mec que vous croisez avec, qui plus est si vous êtes chez lui sans autorisation en train de traverser un champ (c'est pas méchant mais on a pas le droit c'est comme ça).

Donc à force j'ai défini mon besoin : une lame suffisamment courte pour être portée au besoin à l'horizontale dans le dos (très discret si on a un sac à dos en plus), avec une force de frappe suffisante pour traverser un talus d'épineux ou de ronces sans problème, sans devoir viser individuellement chaque brindille (le hissatsu était insuffisant pour ça, trop léger). De plus une ergonomie qui fait que le couteau ne se barre pas continuellement de la main et qui permet de prendre le couteau "par le cul" pour gagner en inertie et protéger sa main pour la coupe d'épineux.

Voilà, généralement lors de mes balades je coupais pas mal de ronces par que ça, ça gêne souvent, des ajoncs parfois, quelques fois du bois type saule (le long des rivières par exemple), prunelier sauvage, aubépine et autres...

Je l'ai donc conçu pour celui qui se promène comme pour celui qui trekke dans les bois, au moins je sais qu'on peut compter dessus pour couper du bois si il faut, même si une tronçonneuse ou une hache voire une hachette conviennent mieux pour les grosses sections, qu'on peut en jouer comme d'une machette si il faut sans que ça devienne trop pénible."

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A mon tour

test sur une grosse buche de 15 cm
ça passe sans problème
le couteau tient vraiment bien en main
ça tranche bien, le couteau rentre vraiment bien dans le bois sec
aucun souci au vu de l'epaisseur et du poids ça tient bien la route
je trouve que ce couteau est vraiment un bon compromis pour la rando
il tient vraiment bien main
pour tailler une buche ca passe sans probleme
et le couteau rase même apres avoir bien bourriné sur du bois sec







test à la volée sur un sapin
ça passe en 2/3 coups



après pour les travaux fins,  ça ne le gêne pas du tout
il y a juste la garde à repenser car c'est trop carré, ça pourrait être blessant




petit apparté pour la prise en main :
voici la methode que j'utilise pour sécuriser le couteau et utiliser au maximum le système de levier
système "piqué" de l'ami Fred Perrin  :

drisse assez longue  obligatoire
enrouler la drisse autour de la main
quand on "choppe" on tient "à peine" le couteau en fin de course











2°) le 2eme PROTO



très beau couteau
un peu "léger" pour chopper du gros bois

je m'attaque à une grosse buche
le couteau manque de poids pour attaquer suffisament le bois
et surtout gros probleme; le couteau glisse entre les doigts
ça enlève beaucoup de puissance et c'est dangereux sans drisse
pour moi cette forme de manche est bien adapté pour  des coupes soft mais pas pour bourriner sur des bûches
du coup j'ai pas eu le courage de finir la bûche
pour les travaux fin il va nickel
bonne prise en main
pour la coupe de sapin il m'a fallu 7/8 coups au lieu des 2/3 pour le full camp
faut aussi dire que j'ai peut être  pas un technique de coupe de maitre samourai













3°) MILITARY BOWIE par Fred PERRIN



J'ai voulu tester mon military car je ne l'avais pas encore testé en forêt et en taille il correspondait à peu pres aux 2 autres
je fus vraiment impressionné
il est léger mais envoie sévère
sur la grosse buche où le 2eme ne passait pas il envoie sans problème
pas autant que le 1er car plus leger
apres il rase toujours sans probleme
niveau prise en main il va nickel, il ne glisse pas entre les mains
contrairement au 2eme
une piste à suivre pour améliorer le 2eme au niveau prise en main pour le manche, je pense
pour la coupe à la volée, il coupe le sapin en 2 ou 3 fois
mais je pense que quelqu'un comme Fred tombe le sapin en 1 seule fois vu sa technique de coupe
pour les travaux fins avec l'encoche de doigt on peut vraiment bosser avec precision











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Merci à Jérôme aka Torpen pour avoir rendu ce test possible
cela permet de comparer, de voir et d'améliorer pour avancer.

Vous pouvez  retrouver sa prod sur son site

COUTEAUX TORPEN


Merci de votre attention

@rzh

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Mots-clés : Couteaux Torpen