Jan. 16 08

Couteau Kizer Intrepid

Une custom collaboration de Ray laconico

  • Currently 3.5/5

Note : 3.5/5 (2 notes)

La firme Kizer poursuit son irrésistible ascension qualitative. Cela était prévisible mais l’on pouvait s’interroger légitimement sur la poursuite de fabrication copiant les designs américains et juger que ce n’était pas une démarche très honorable. Il est probable que les dirigeants de Kizer qui souhaitent produire des chinois de qualité étaient eux-mêmes très conscients de ce problème en termes d’image de marque.

C’est pourquoi dès la fabrication des Flashbang et Dorado ils ont opté pour la solution très satisfaisante de la custom collaboration avec des couteliers et designers américains. Les deux précités sont des créations de Marc Cucachiara. Il s’agissait des premiers dotés de flipper utilisant un système ball-bearing avec des billes réalisées en céramique technologique.
Etant possesseur d’un modèle Flashbang j’aurai l’occasion, je l’espère de revenir sur ces flippers de seconde génération dans la gamme Kizer. Toutefois, la gamme des Kizer continue à progresser rapidement avec une troisième génération de flipper qui sont une custom collaboration avec Ray Laconico. Je parle de troisième génération dans la mesure où les framelocks sont depuis lors dotés d’un liner anti-usure à l’extrémité du frame. Pour l’instant le très remarquable Gemini (version industrielle du jazzman qui m’a échappé, pour cause de rupture de stock) n’est pas disponible en France, je me suis donc replié assez logiquement sur le modèle Intrepid toujours conçu par Ray Laconico.
 

L’Intrepid est un massif qui mesure 11,6 cm fermé pour 21 cm lame déployé : le n’est pas extrêmement grand, mais son architecture toute en puissance lui confère une masse de 162 grammes ce qui commence à compter sérieusement….En outre, ce n’est en rien un raisonnable !
 

Sur le plan mécanique l’architecture est de manière désormais classique celle d’un de type Reeve Integral Lock (RIL) muni de quelques perfectionnements. Les deux côtes en possèdent une épaisseur identique de 3 mm, toutefois à l’extrémité du , à l’arrière du manche comme en allant du côté de la lame on constate une épaisseur d’environ 4 mm.
 

La platine verrou possède une seule découpe destinée à assurer sa flexibilité pour le verrouillage, pour autant cette platine est très puissante et le verrouillage est rapide et puissant. Le verrouillage est toujours constant dans le temps : la prise en main du n’entraîne pas un enfoncement supplémentaire du verrou, ce qui est un bon signe concernant la qualité de l’ajustage du frame.
 

 
La platine verrou est usiné en creux pour recevoir dans un évidement une pièce en acier trempé qui assure l’interface entre le frame en et le talon de la lame. Ainsi le ne vient jamais au contact du talon. Le liner anti-usure est fixé au moyen de deux solides vis Torx de diamètre moyen. En outre, la pièce en acier trempé a été usinée pour intégrer un système qui bloque le débattement du verrou en lors des opérations de fermeture de la lame. Une butée en acier vient prendre appui dans un logement usiné dans la côte en .

Les côtes possèdent une couleur gris perle qui évoque certaines variétés de perle de culture improprement dénommé perles noires. Le détourage des côtes est absolument parfait : il ne subsiste aucun angle vif et le polissage des surfaces est au niveau des meilleurs réalisations européennes et américaines. La texture satinée du est particulièrement agréable sur le plan tactile. Le seul reproche que l‘on puisse décemment adresser à cette finition est qu’elle est très fragile aux micro-rayures, que ce soit avec un ongle un peu dur ou bien simplement par abrasion sur le tissu d’un Jean épais lors du port du . Il est bon de rappeler que cette problématique est valable pour tous les munis de côtes en . Le seul moyen de limiter ce phénomène est de doter les côtes d’une très légères texture en relief, a minima comme sur le Lion Steel TRE.
 



L’alliage utilisé est du , c’est-à-dire un standard industriel que tous les lecteurs connaissent bien. C’est le même alliage qui est utilisé sur la totalité de la production des . Le manche comporte une entretoise en pour disposer d’une rigidité optimale, qui est de couleur bleu nuit. Sa réalisation est irréprochable, en revanche elle concoure à alourdir un , sans qu’il soit possible de dire qu’une architecture open frame aurait rendu le plus fragile.
 



Le manche possède une épaisseur de 10/11 mm avec une hauteur de 3 cm au niveau de la découpe ergonomique située en arrière du quillon inférieur. Les côtes ont été usinées de manière symétriques vers l’avant pour constituer le quillon que vient compléter le flipper en position ouverte. L’arrière du manche reçoit une découpe en forme de bec dirigé vers le sol. En dépit de l’absence totale de crantage sur ce , l’ergonomie est un modèle du genre et autorise une prise en main aussi confortable que sécurisée : la prise en main est celle d’un très sérieux outil de coupe et pas seulement celle d’un de salon. La visserie Torx et l’axe du pivot de la lame reçoivent une couleur bleu du plus bel effet qui vient rompre la monotonie d’une surface grise, ajoute ainsi un peu de fantaisie et réduit l’aspect imposant du : j’ai déjà souligné à plusieurs reprises comment la présence d’une couleur claire est de nature à dédramatiser l’apparence d’un aux yeux des profanes, et cela reste vrai pour l’Intrepid.
 

La lame ne comporte aucun thumbsthud et son déploiement se fait uniquement au moyen d’un flipper très correctement dimensionné. Ce flipper est associé à un système Ball-Bearing dont les billes sont réalisées en céramique technologique et c’est un vrai succès, en très peu de temps Kizer a mis au point un système qui rivalise totalement avec le système IKBS et le dispositif Kershaw KVT.

La lame est une superbe géométrie clip point en tout point semblable à celle que pourrait posséder un gros fixe. J’aime beaucoup cette géométrie que je trouve au moins aussi polyvalente que du Drop Point. La lame mesure 95 mm de la pointe à la naissance du ricasso, avec un tranchant lisse utile d’au moins 90 mm. La lame est épaisse de 4 mm, mais avec une très bonne gestion de l’épaisseur, notamment grâce à une émouture en creux remarquablement exécutée.
 

La lame est absolument superbe avec une finition stonewashed parfaitement homogène. Sur le dos de la lame on retrouve une rampe rectiligne non crantée ou le pouce vient trouver son appui. Sur cette rampe se trouve d’ailleurs gravé le nom de Ray Laconico, ce qui est inhabituel, mais évite de surcharger les côtés de la lames.
 

La lame possède une hauteur maximale de 32 mm, elle possède un faux contre tranchant très classique sur une lame Bowie/Clip Point. Le tranchant est absolument redoutable, l’émouture en creux permet au CPM-S35VN d’exprimer toute sa puissance.
 

Toujours pour mémoire, et pour rendre mon texte autoporteur, je rappelle que le CPM-S35VN a été développé en 2009 par Crucible en collaboration avec tout comme son prédécesseur le CMP-S30V. Les données techniques publiées montrent que le S35VN possède la composition suivante : 1,40% de carbone, 14% de chrome, 3% de vanadium, 0,5% de niobium et 2% de molybdène. Cet acier possède donc des carbures de vanadium, de niobium et de chrome. L'adjonction de niobium permet selon Crucible d'obtenir une résistance accrue de 15 à 20% par rapport au S30V concernant les chocs (sollicitations mécaniques transverses). En revanche, les capacités de coupe des deux aciers données par l'indice CATRA sont identiques avec un indice de 145 (la base 100 est donnée par le 440 C, le test est une opération mécanique de coupe de cartons enduits de silice, dans ce test scientifique le 154 CM obtient seulement un indice de 125!!). Toujours selon Crucible pour des applications de coutellerie, le traitement thermique recommandé doit procurer une dureté comprise entre 58-61 HRC.
 

Le bilan est très positif, l’Intrepid est capable de concurrencer tous les modèles de framelocks commerciaux, avec un bémol pour les aspects tactiques, en raison du système de roulement à bille. Mais bon, c’est déjà très bien et je suis extrêmement content de cette pièce, à la fois belle et fonctionnelle. Au moment où j’écris cette revue j’ai beaucoup de mal à m’intéresser à un autre , tant j’ai plaisir à manipuler ce superbe .

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Commentaires

1 -

Très belle revue, comme d'habitude!
J'attends mon Gemini pour la fin de la semaine, il a été expédié samedi...
Je vous ferai un retour à la suite de l'Intrepid mais je sais d'ors et déjà qu'il va remplacer mon Rexford 808 en EDC courant!

 


NIKO | Le Lundi 11/01/2016 à 09:27 | [^] | Répondre

2 - Re: Merci

Darksun Bonjour Niko,

Merci pour ton message.

C'est certain le Gemini est au même niveau technique que les ZT actuels, ensuite il reste le facteur esthétique et personnel.

Cordialement

 


Darksun | Le Lundi 11/01/2016 à 12:25 | [^] | Répondre

3 - superbe couteau

 Merci encore de cette decouverte M. Darksun !

ce couteau me plais bien physiquement et après ton CR, le reste aussi.

merci et salutations

 


birdy1962 | Le Mercredi 13/01/2016 à 21:40 | [^] | Répondre

4 - Re: superbe couteau

Darksun Bonjour et merci à toi.

Très cordialement.

 


Darksun | Le Jeudi 14/01/2016 à 12:37 | [^] | Répondre

5 -

J'ai reçu mon Gemini ce matin.
A l'ouverture du paquet, c'est un enchainement de surprises: la suite en images!










 
Comme vous venez de la voir, le couteau est emballé sous plastique au logo de la marque, puis placé dans la pochette zippée, puis dans un carton noir avec une chiffonnette et le mode d'emploi, le tout dans un grand carton blanc!!! Ils font vraiment très, TRES, fort chez Kizer! Le tout est d'excellente facture et qualité.

Le couteau est lui même maintenant:
- il est très léger, beaucoup plus que mon Rexford 0808,
- le titane des plaquettes est doux et chaud, un vrai bonheur; ses lignes douces n'agressent ni la main, ni les yeux,
- la lame est épaisse de 3mm, l'émouture est plate,
- les roulements sont en céramique (!), ainsi que la bille de rétention de la lame,



Les roulements viennent s'enchasser dans cette rigole circulaire logée dans la plaquette.
 
- le démontage est facile à l'aide d'un embout Torx T8,

 
- l'ergot pour flipper dépasse un peu trop, mais il fait un bon quillon qui protège efficacement l'index.
- à l'ouverture, la lame claque fort et se verrouille sans aucun jeu latéral ou vertical.

 
- les marquages sont très propres (l'autocollant s'enlève, bien sûr!):

 
- la visserie et le clip sont anodisés en bleu, du plus bel effet:

 
MAIS, il y a un "mais"!
J'adorais la petite touche d'originalité de la version 1 concernant la signature "Ray Laconico" qui apparaissait sur le dos de la lame. Elle a disparu sur la version 2!!! Quel dommage... ils l'ont déplacée sur la face droite de la lame.

Sorti du paquet, le fil a besoin de repasser aux DMT bleu, rouge puis vert afin d'exprimer au mieux le S35V. Après cela, il coupe très fort !
Il a tout de suite pris la place du 0808, surtout grâce au gain de place et de poids. Il se fait oublier en poche, son clip permettant un port profond dans la poche.
Il me reste plus qu'à lui faire affronter quelques tomates, carottes, steack et autres aliments divers. Mais je ne me fais aucun soucis.
Pour ce qui est de la campagne, cela risque d'être autre chose à cause des roulements céramique... un gentleman folder assez casanier en somme!

 


NIKO | Le Lundi 18/01/2016 à 17:26 | [^] | Répondre

6 - Re: félicitation!!!

Darksun

Bonsoir Niko,

il est conforme aux descriptions que je connaissait. J'en suis ravi cela conforte mon avis global sur Kizer.

L'évolution du "Packaging" est conforme aux très nombreuses demandes d'amateurs américains qui trouvaient l'ancienne boite un peu minable. Il correspond à celui qui est accordé aux deux Reate Knives "District 9 Plus" et "Torrent" que j'ai en cours d'évaluation pour de prochaines revues : deux très belles pièces dont je suis très content.

Les deux couteaux mentionnés sont de quasi customs.

Je suis d'accord, sur le fond le respect du client est un impératif absolu.

La mention latérale du modèle et de du designer est un formalise universel à ce jour.

J'ai tenté d'en acheter un exempalire mais j'ai été long à la détente et le couteau est de nouveau en rupture de stock. Mais c'est certain il rejoindra ma collection.
 

Darksun a donné 3 couteaux à NIKO

 


Darksun | Le Lundi 18/01/2016 à 19:44 | [^] | Répondre

7 -

Merci pour ton commentaire.
Nous étions 10 chez The Best Knives à vouloir un Gemini, il a été en rupture en 24h. Cela faisait 2 mois que je l'appelais toutes les semaines pour en avoir un...
Je suis impatient de lire tes deux tests des couteaux Reate...!
A bientôt,
Cordialement.

 


NIKO | Le Lundi 18/01/2016 à 20:56 | [^] | Répondre

8 - Test des couteaux

Bonjour à tous,

Félicitations pour l'ensemble de vos articles que je lis toujours avec beaucoup de plaisir, je ne suis pas un spécialiste tel Guillaume, Darksun, Patrick...et beaucoup d'autres mais simplement un utilisateur quotidien de couteaux pour mon travail, et un humble collectionneur : 5 benchmade, 4/5 ZT, 2 Emmanuel LEBRUN, crkt spyderco et quelques autres dont 4 Chris Reeves, une soixantaine de pliants souvent choisis suite aux revues d'ACT, et quelques fixes.

Je voudrais vous faire parvenir un retour d'expérience : je travaille très souvent au froid "EST de la France" avec des gants de travail en cuir assez grossiers pratiquement toujours mouillés, et bien, pour ouvrir et surtout fermer un couteau dans ces conditions sans enlever les gants, rapidement et d'une seule main, seul un modèle me permet cela : le SEBENZA insingo, une géométrie de lame que je trouve parfaite dans mes conditions d'utilisation. Voilà, peut être ce genre de test peut il faire partie de vos excellentes revues, car un couteau est d'abord fait pour être utilisé, pour être un véritable outil, si en plus ils sont beaux alors ce n'est plus que de bonheur.

 


Bigded | Le Dimanche 24/01/2016 à 09:43 | [^] | Répondre

9 - Re: Test des couteaux

Guillaume Bonjour,

C'est déjà une très large collection avec des pièces intéressantes qui montrent une solide "culture coutelière".
Et de la passion, je pense.

Le Sebenza Insingo (rasoir en Zoulou) est un excellent modèle qui, c'est vrai, mériterait une revue.

Souhaitez-vous la faire avec des photos au travail ?

 


Guillaume | Le Dimanche 24/01/2016 à 09:57 | [^] | Répondre

10 - Re: Test des couteaux

Bonjour Guillaume
Je ne suis pas capable " techniquement parlant " de faire une revue sur le SEBENZA et puis cela a déjà été très bien sur se site,
Je peux par contre essayer de faire une revue et surtout quelques photos des conditions dans lesquelles je travaille avec ce couteaux.n'etant pas très familier des partages sur les sites tel ACT "je ne suis même pas sur d'avoir posté mon commentaire au bon endroit" il me faudra certainement un peu de temps, et beaucoup d'indulgence de votre part à tous. A bientôt

 


Bigded | Le Dimanche 24/01/2016 à 10:57 | [^] | Répondre

11 -

Pour ceux que cela interesse, The Best Knives vient de rentrer des Gemini avec lame en VG10 et cotes en G10.
Je n'ai rien à voir avec eux, mais vu l'engouement pour ce modèle de la part de membres de ce blog... faites vos jeux.
Moi, c'est fait...!

 


NIKO | Le Mercredi 10/02/2016 à 21:50 | [^] | Répondre

12 - Re: gamme Vanguard

Darksun

Bonjour Niko,

oui effectivement, Kizer vient de lancer un ensemble de couteaux qui sont destinés à être son entrée de gamme.

Ces couteaux sont commercialisés sous la dénomination Vanguard et le prix est contenu entre 70 et 96 euros. Je pense toujours acheter le Gemini en framelock, il faut dire que les forums aux Etats-Unis indiquent qu'il est devenu une sorte de classique instantané : ce qui reste fort rare, en particulier sur le marché US.

Personnellement, j'ai commandé la version VG-10 liner Lock côtes en G-10 du modèle Dorado que je n'ai pas trouvé en version framelock.

Je pense que j'en ferai une revue si Guillaume est d'accord : sincèrement si les couteaux de la gamme Vanguard sont de très bon niveau il y a beaucoup de marques qui peuvent se faire du souci : notamment CRKT qui s'est lancé en 2016 dans de trés intéressants designs mais avec des lames en 8Cr13Mov qui ne font plus le poids face à la concurrence...

 


Darksun | Le Jeudi 11/02/2016 à 07:41 | [^] | Répondre

13 -

Je freine un peu mon adeur quant au Gemini VG10, car j'ai une petite question: qu'elles sont les différences entre le VG10 et le S35V? En d'autres termes, le VG10 vaut-il le coup par rapport au S35V?

 


NIKO | Le Jeudi 11/02/2016 à 19:37 | [^] | Répondre

14 - Re:

Guillaume A mon sens, qui ne vaut que ce qu'il vaut, pour avoir essayé les deux, le S35V est bien au dessus du VG10.

Mais cela dépend encore une fois du traitement thermique etc... Mais à lames égales, le S35V est meilleur quels que soient les usages.

 


Guillaume | Le Jeudi 11/02/2016 à 22:09 | [^] | Répondre

15 - Re:

Merci Guillaume pour cette réponse rapide. Tu m'as fait économiser quelques €uros...

 


NIKO | Le Jeudi 11/02/2016 à 23:21 | [^] | Répondre

16 - quelques précisions

Darksun

Bonjour,

je voulais juste préciser que l'ensemble des aciers de coutellerie obtenus par un procédé de métallurgie des poudres sont supérieurs aux aciers classiques : c'est certain le CPM-S35VN c'est de la grande qualité avec une capacité excellente de rétention et de conservation du tranchant tout en restant aiguisable sur du bon matériel.

Spyderco à produit un Paramilitary en Sprint Run en S35VN mais ne semble par avoir produit d'autres lames, la firme de Golden reste Fidèle au S30V et aux aciers Carpenter, mais cela peut rapidement changer.

En revanche sur les couteaux récents ZT a utlisé massivement cet acier de même que Kizer pour ses framelocks.

Ensuite, au sein des aciers de haute technologie existe un club exclusif dits des superaciers selon les techniques de l'ingénieur, c'est-à-dire des aciers très fortement alliés voire même au maximum de ce qui techniquement possible : à l'heure actuelle on en distingue trois : le Crucible 20CV (ex-duratech 20CV), le M390 de Böhler et le CTS-204P de Carpenter.

Sans compter les aciers antichocs CPM-M4 et CPM-3V qui sont des aciers au carbone à très forte réslience.

Comme le note Guillaume, le traitment thermique est particulièrement important et un mauvais traitement dégraderait à coup sûr le meilleur acier.

Le VG-10 est un acier massivement utilisé par Spyderco sur l'ensemble des couteaux produits au Japon et bien sûr sur l'Endura. Bien sûr le VG-10 ne peut pas être supérieur à un CPM, mais dans un créneau d'utilisation raisonnable il conserve tout son intérêt.

J'ai reçu le Kizer Dorado et franchement le VG-10 utilisé coupe largement aussi bien que celui utilisé sur les couteaux Spyderco : idéal pour un couteau de travail, tout en considérant qu'il reste un acier "simple".

Sachant que ces quelques considérations ne s'appuient que sur mon expérience personnelle.

 


Darksun | Le Vendredi 12/02/2016 à 12:36 | [^] | Répondre